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 don't worry, I'm here...now || June

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MessageSujet: don't worry, I'm here...now || June   don't worry, I'm here...now || June Icon_minitime1Dim 18 Sep - 16:21





Marchant sans aucune crainte, après tout, il a déjà assez fuit, il en a assez de courir même s'il sait alors, que cela peut lui couter la mort, c'est peut-être la meilleure solution de mourir une deuxième, il finira peut-être par retrouver la paix... S'il devait croire ce que ses parents lui disaient, bon catholique qu'ils sont, il a commis des pêchés, et est donc puni de ne jamais trouver la paix... Il n'a jamais été croyant, au grand regret de ses parents qui le soudoyaient d'être pratiquant, ils n'ont jamais réussie comme ils n'ont réussi jamais à l'éduqué comme ils le souhaitaient, ils croient que leur dieu les a punis d'avoir un fils aussi... fougueux... Tout compte fait, ils ne vont plus avoir du soucies à se faire pour lui maintenant qu'il est mort, il aire dans ce pays, quand il était jeune, bien plus jeune qu'il l'est maintenant, il rêvait d'y aller et de se marier avec Alice, quand il repense, il est heureux de ne pas avoir pu le faire, sinon qu'est-ce que cela lui aurait coûté... Simple bêtise qui lui traverse l'esprit et étire ses lèvres d'un léger sourire, est-ce un signe qu'il chavire dans la folie? Cela ne serait pas étonnant, après tout, n'importe quel homme peut perdre la raison dans un tel endroit...
Il s'est bien demandé des fois, si Alice n'était pas elle, aussi atteinte de folie ? Mais, là n'est plus la question, par principe il préfère ne pas parler d'elle en mal, il est... tout le monde est bloqué dans l'univers d'Alice, qui se dégrade peu à peu, où les faible périssent et les plus forts survivent... Tuer pour sauver sa peau, voilà d'horribles mots, même si tout ce qu'ils peuvent tués n'est soit disant pas humain mais, un jour où l'autre, pris de folie, chaque êtres se tueront, et deviendra un danger pour soie.. Cela finit toujours comme ça, toujours, l'Homme perd sa raison, devient fou, il est son propre ennemi... C'est dépriment, autant mourir tout de suite mais, même s'il le souhaite, Sulivan a toujours été attaché à la vie alors, soit il est trop lâche pour se donner la mort ou soit, il est trop courageux pour continuer à vivre, tout dépend des opinions.
De son pied, il fait voler un caillou en le heurtant, trouvant cela trop ennuyeux et chaotique d'avoir de telles pensées, il préfère les divergé vers ce pauvre caillou qui a la chance de faire partir du décor et ne succombera qu'au piétinement et peut-être au sang qui finira par le recouvrir...

L'américain soupir, et espère juste que tout cela n'est qu'une illusion, qu'on la drogué ou quelques choses du genre, pourtant la douleur qu'il a ressentit avant de mourir était réelle, tous les blessures qu'il a pu avoir dans ce monde aussi, égratignures, bleus, la fatigue, et les rencontres avec tous ces gens perdues, fous, rêveurs, choqués, apeurés, toute sorte de personne déambulant dans le monde aux pays des merveilles...
Son côté réaliste est incompatible avec ce monde mais, aussi détruit toute possibilité que ceci n'est qu'un rêve, qu'il n'y a aucune échappatoire, son imagination débordante approuve ce fait, son côté légèrement pessimiste lui indique dont qu'il va perdre la vie une deuxième fois, et sa dépouille sera engloutit et oublié à jamais.
Sur cette idée lugubre il se stoppe d'un coup, un curieux bruit l'alerte, il regarde autour de lui, rien de plus normal... même si dans ces lieux le mot « normal » n'as plus la même signification, que cette énorme tour faite d'engrenages et d'aiguilles, si haute, que n'importe quel individu chutant de cette hauteur se retrouve en de nombreux petits morceaux arrivé en bas, il lève les yeux vers elle qui cache le soleil, il l'a longuement observé cette tour magnifique, comme un enfant face à un jouet merveilleux, il a eu le tant de la contempler et n'a jamais pu s'en laisser de l'observer et d'essayer de découvrir les énigmes qu'elle pourrait cacher.
Haussant les épaules, il reprend sa marche, c'est alors qu'à peine quelques pas fait, d'autre bruit se joignent au siens, bien plus rapide, arquant un sourcil en voyant cette silhouette humaine -ou peut-être pas- il a toujours eu une mauvaise vue, et contre son grès le monde des pays de merveilles ne lui as pas offert une belle paire de lunette, qui s'approche de plus en plus de lui il hésite à faire demi-tour mais, tout cela est allé bien vite qu'elle se trouve en face de lui, impossible de l'évite, elle se heurte violemment contre lui, avant l'impact il s'était préparé à encaisser légèrement le coup, posant ses mains sur les épaules qui s'avère être une demoiselle en détresse, a la respiration saccadée, elle tremble de tous ses membres, ses cheveux lui cache la totalité de son visage, elle essaye de se dégager, sans doute dû à la peur, il la retient, légèrement, essayant d'être le moins brutal possible. «Oh,Là, Là, vous n'avez rien à craindre. » elle cesse de se débattre comprenant alors qu'elle ne doit pas tout à fait le craindre... «Du calme,regardez moi,regardez moi, je ne vous veux aucun mal ,» dit-il d'une voix calme en dégageant les mèches de cheveux pour découvrir son visage et la rassuré cependant, à peine lorsqu'il effleure son visage un sentiment s'installe, ses traits il les à connue... tellement convoité aussi, impossible, pourquoi est elle ici, cela veut dire qu'elle est... il n'a pas pu la protéger... « June.. » il à la gorgée serrée, il prend son visage dans ses mains, la voir si paniqué le chagrine. « Là, Doucement, c'est moi » prononce t'il d'une voix rassurante, il plante son regard dans le sien, il est incroyablement surpris d'être resté aussi calme, ce monde l'a rendu vraiment fou? Cachant sa surprise et se tristesse, il préfère qu'elle se calme entre ses bras. « Calme-toi tu n'as plus rien à craindre maintenant, je suis là. »
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MessageSujet: Re: don't worry, I'm here...now || June   don't worry, I'm here...now || June Icon_minitime1Dim 18 Sep - 18:33



Je me baladais tranquillement, je traversais cet étrange Pays des Merveilles, totalement détruit par la folie et l’accident d’Alice. Je réfléchissais, j’étais déjà morte, je n’avais rien à craindre, plus rien. Mais je me demandais si je finirais par y retrouver des personnes que j’aimais. Si je pouvais retrouver mes parents… Sullivan… Mes grands-parents… Quelqu’un qui compte vraiment à mes yeux. Mais pour le moment il n’y a personne. Des lapins fous, des gens qui prennent le thé à n’importe quelle heure de la journée. Des arbres qui se vengent lorsqu’on leur marche dessus, des champignons géants. C’était un monde paradoxal et complétement fou, mais étrangement, je me sentais chez moi. Ce pays était aussi singulier que moi, il cherchait à avoir une vie alors qu’il était plongé dans la mort, et l’insouciance qui l’avait créée s’était assombrie au fur et à mesure que l’état de la jeune fille empirait. Mais j’étais calme, après tout, pouvait-on tuer un mort ? Je flânais, dansais en me rendant à l’endroit que je préférais le plus dans ces lieux : la Tour Horloge, dans le domaine du Chapelier Fou. J’aimais y passer du temps, j’aimais monter tout en haut de cette tour, prendre de la hauteur, j’aimais parfois même monter sur les aiguilles arrêtées et y marcher telle une funambule en quête d’un peu d’adrénaline. Pourquoi mettre ma vie, ou plutôt ma mort en danger ? Tout simplement parce que j’avais un peu de mal à vivre, mon corps me faisait souffrir, j’avais du mal à respirer, je développais des craintes folles. J’étais en manque. En manque de morphine, d’antidouleur. Parfois, je me surprenais à ne plus pouvoir marcher. Comme avant. J’avais l’impression que j’allais de nouveau réapprendre à mettre un pied devant l’autre. Et je me sentais mal car je me rappelais ce que ça faisait, ce sentiment d’impuissance, d’inutilité. Et que plus rien ne puisse redevenir comme avant. Je me souvenais comme tenter de me redressais était devenu un effort surhumain. Je me souvenais de cette déchirure en moi lorsque l’on m’avait dit que même si je réussissais parfaitement ma rééducation, jamais je ne pourrais revenir dans le grand Ballet de Londres. Mon monde s’était écroulé. La seule et unique chose que je savais faire m’avait été retirée. Je secouais la tête, je ne voulais plus y penser. Je voulais profiter au maximum de ma… Mort ! Ah. Il fallait que je m’y fasse, vraiment. Que j’arrête de me dire qu’il faudrait que je profite de la vie. Quoique, je ne l’avais pas fait durant ma courte existence, pourquoi le ferais-je maintenant ? Le monde dans lequel j’étais maintenant offrait tellement plus de possibilités qu’il m’était difficile d’être aussi triste, malgré mes peurs et mon sentiment fort de manque, que lorsque je vivais. Certes, il n’y avait plus ces pubs qui me permettaient de m’envoyer en l’air avec un inconnu avant de rentrée chez moi, dégoutée de moi-même. Mais il y avait tellement de choses beaucoup plus magiques que des futilités telles que les plaisirs charnels. J’aimais là où j’étais tombé, ce purgatoire me convenait parfaitement.

Je n’étais plus qu’à quelques mètres du domaine du Chapelier, et donc, de ma très chère tour, mais c’était sans compté mon étrange malchance, cette espèce de guigne qui adorait me mettre dans l’embarras. Je donnais un coup de pied dans un caillou, qui s’envola directement… vers une ruche. Ruche d’où sorti des dizaines de petites bestioles volantes. « Oh putain. » ne trouvais-je rien de mieux à murmurer. Et, après être restée quelques secondes immobile, ne sachant que dire, que faire, je décidais de prendre l’option qui me paraissait la plus simple : fuir. C’est ce que j’aurais fait dans ma vie de tous les jours. Les insectes. Brrr. Je n’avais jamais aimé ça, ces sales bestioles. On m’avait dit qu’il ne fallait pas bouger mais là, il y en avait tellement. Je courrais donc, à toutes jambes, regardant derrière moi pour regarder l’avancement de ces engins de mort. Je rentrais dans le domaine, en courant. Je me rendais compte que, pour une danseuse, effectivement, je n’avais jamais vraiment été endurante. Je continue de courir, sans regarder devant moi, chose totalement stupide, j’aurais pu me prendre un arbre ou l’une de ces stupides théières géantes qui lance du thé bouillant. Mais à ce moment-là, je n’y réfléchis pas vraiment… Enfin, c’était le cas, jusqu’à ce que je me prenne un obstacle de plein fouet, étrangement cet obstacle, même heurté violemment, semble me contenir. J’espère ne pas être tombée sur pire que ces insectes. Rectification. Rien n’est pire qu’un insecte, et si j’avais un glaive vorpalin, ce n’était pas pour rien. C’était simplement que je pouvais m’en servir sans éprouver de réelle crainte. Mais pour le moment, je suis totalement épuisée, ma respiration est saccadée, mon cœur bat de manière irrégulière et démente. Mes cheveux sont passés sur mon visage, je m’en fiche. Je veux juste me dégager et fuir ces bestioles. J’en ai toujours eu une peur folle. Sauf que l’on me tient. « Oh Là. Là, vous n’avez rien à craindre. » J’arrête de me débattre. Cette voix. Je la connais tellement, d’ailleurs comment n’ai-je pas reconnu son odeur, sa manière d’être. Comment n’ai-je pas reconnu cet homme pour qui j’aurais été capable de tout faire ? « Du calme, regardez-moi, regardez-moi, je ne vous veux aucun mal » Oh, je le sais tellement qu’il ne me veut aucun mal. Il dégage les cheveux de mon visage alors que je reste muette. Lorsqu’il prononce mon prénom, je sens que sa voix n’est pas la même qu’il y a quelques secondes. Je ne peux m’empêcher de lever mes grands yeux clairs vers lui. Il parait si calme, il a toujours été doué pour me calmer d’aussi loin que je me rappelais. Il me murmure de nouveaux mots qui se veulent rassurant. Il me prit réellement dans ses bras murmurant : « Calme-toi, tu n’as plus rien à craindre maintenant, je suis là » Je plaçais mes bras autour de lui, la tête posée sur son torse. Je me rappelais la première fois où nous avions été dans cette position si rassurante pour moi, sentir son corps si grand m’enrober toute entière. Je suis tellement rassurée lorsque je suis dans ses bras, ça a toujours été mon Eden. Je me souviens de la première fois où j’ai ressenti ça, j’avais seize ans à l’époque. Il m’avait invité à danser au grand bal de charité de Pittsburgh. Oh, nous nous étions déjà rencontrés avant mais il ne m’avait jamais regardé comme lorsqu’il me demanda une danse. J’avais su à ce moment précis qu’il était fait pour moi, apparemment, c’était une certitude qui s’était effectuée à sens unique. Mais je l’avais compris et assimilé au fil des années. Bientôt, nous n’entendions plus ces bestioles volantes non identifiées (et bien quoi ? Je n’avais pas vraiment eu le temps…), je me retirais, à contre cœur, de cette étreinte apaisante. Je me redressais, me mettais une mèche de cheveux derrière l’oreille et parlait, à mi-voix : « Sullivan… » Qu’est-ce que je pouvais bien lui dire ? Alors, elle est cool ta mort ? Oui, bon, la mienne est pas mal lorsque des insectes ne me poursuivent pas… Je me décidais de lui demander tout de même comment il allait, mais tout d’abord. « Merci… De m’avoir arrêtée… Je… J’ai toujours eu peur de ces saletés… » J’eus un petit rire contrit. Je le regardais, tentant même de ne pas le dévorer du regard. Il était superbe, comme toujours. Il avait toujours été splendide de toute manière, comment avait-il pu, à un moment, être intéressé par une naine dans mon genre et dénuée de tout talent ? « Tu…tu vas bien ? » Je ne savais pas vraiment quoi dire d’autre, j’étais étonnée, abasourdie d’être tombée sur lui ici… La suite me permettrait peut-être de lui parler un petit peu plus…

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MessageSujet: Re: don't worry, I'm here...now || June   don't worry, I'm here...now || June Icon_minitime1Dim 18 Sep - 20:30





Mort ou vivant, il ne sait plus ce qu'il est, parfois il se demande si fuir ou se défendre sont les meilleurs solutions, pourquoi ne pas se laisser mourir à nouveau... et être enfin en paix. Il ne fait que ce le demander et ne mettre jamais ce genre de penser à l'ordre, il a cette niaque de continuer à vivre... S'il est encore vivant, peut-être qu'au fond, tout défunt finisse dans ce monde, si seulement il avait bien mieux écouté ce que lui disait ses parents même s'il se doute que le monde d'Alice face partie de la bible, il y a bien que lui qui peut avoir de telle conclusion aussi peu... commune.
Quoiqu'il en soit, il est là, sans aucune échappatoire, seule celle de retrouver peut-être la mort, quelle triste destin, et lui qui pensait revoir sa fille pour pouvoir la serrer dans ses bras, qu'il referait sa vie et qu'il mourrait de sa belle mort mais, voilà qu'il meurt seul, complètement seul, sans personne pour le soulever et il se retrouve dans ce monde, il ne sait pas à quel point cela a pu l'énervé de rester bloqué dans un tel endroit, de ne pas pouvoir continuer à vivre, qu'il est mort comme ça, d'un coup.. Il est trop tard pour faire machine arrière, il peut s'en prendre qu'à lui-même, tout cela aurait pu être évité mais, ce n'est pas le cas...Peut-être qu'il aurait finit par construire sa vie avec June, il n'en sait rien et il n'apprécie pas d'être perdu dans ses pensées... D'être coincé dans un tel endroit, au début il trouvait cela plaisant, drôle mais, aux files de minutes il a vite compris qu'il n'y avait rien de plaisant dans cet endroit, à tout instant le danger pouvait s'abattre sur lui, plus aucune notion du temps et ces aiguilles qui ne bougent plus, il a su qu'il ne se réveillerait jamais, le sourire de sa fille n'est qu'un souvenir, il ne tiendra plus jamais sa petite main, il ne la verrait pas grandir...
Que cela l'attriste de penser une telle chose, ce explique parfois la divagation de ses pensées, sur n'importe quoi, tant que cela peut lui occuper l'esprit pour ne pas penser à sa fille et d'autres personnes qu'il laisse derrière lui. Sur ce fait, il est rarement nostalgique après tout, son côté loustic à toujours su le faire remonter, même la pente la plus ardus, même dans ce monde où tout est chaos... A quoi bon se lamenter, cela ne résoudra rien, alors autant profiter d'être dans le monde d'Alice, peut-être qu'il retrouvera de ses couleurs et tout finira par se terminer...
Il a un tas de conclusion dans sa tête, absurde, réfléchis ou concrété, tout dépend des opinions après tout, mais une chose est sûre c'est que tout le monde veut sortir d'ici, mais au prix de retrouver la mort et rejoindre son cercueil, seul les plus naïf croient encore que cela est rêve, non c'est la dure réalité, et ceux qui ne veulent pas le croire finiront par perdre la vie ou la raison car, tout le monde sait quand on se fait tuer dans un rêve on se réveille.

Ça serait si simple, tellement à porter de tout le monde, un rêve... que c'est drôle, penser qu'on rêve en devient un...
Mais à cet instant précis, il souhaite tellement que cela ne soit pas la réalité, elle est là en face de lui, apeurée, il regarde derrière elle ce qu'elle fuit, il n'y a plus rien, seul le bruit de sa respiration coupe le silence, il la rassure, et pris de nostalgie, il se dit qu'il n'a pas pu la protéger, pourtant il a bien deviné quand il l'a vu à cette épicerie , qu'elle n'allait pas bien, elle est morte elle aussi, doit il s'en réjouir qu'ils sont enfin réunis? Non il est tout sauf heureux de la savoir morte, il la colle à lui pour la rassurer, il la sent se détendre dans ses bras, se calmer puis elle se décolle, cela fait si longtemps qu'ils n'ont pas eu une telle proximité, quand elle le regard il sourit légèrement, détourne son regard derrière elle. « ne t'en fais, ce que tu fuis n'est plus derrière toi » dit il avec ce petit air légèrement craquant. « Merci... De m'avoir arrêtée... Je... J'ai toujours eu peur de ces saletés... » il plante son regard dans le sien, qu'est ce qu'elle pouvait fuir? Regardant encore derrière ses épaules, lui hausse les siennes et affiche un sourire « Qu'est-ce qui t'effrayais tant ? » un léger sourire pour la rassurer, il espère rien de trop dangereux, il n'a jamais été mauvais au combat corps à corps mais, entre humains, tout dépend ce qui se trouve devant lui. « Tu...tu vas bien ? » a cette question ses lèvres s'étirent d'un large sourire. « Comme un mort. » puis il sourit bêtement et baisse la tête, débile, il fronce légèrement sourire. « Ca va. » dit il simplement, même si un mensonge comment peut il aller bien dans une telle situation, il est mort, et doit courir pour rester mort ou pour ne pas l'être pour de bon... c'est tellement étrange. « Comment.. » lui qui trouve toujours ses mots se tait, il se demande comment est-elle morte... Il a un regard si nostalgique à cet instant, il sourit en baisant la tête, il ne voulait pas la savoir morte...morte. « Hé. » dit il avec un léger sourire. « Tu ne m'en veux pas de t'avoir fait faux bon ? » il affiche ce sourire taquin, il arrive toujours à trouver le temps de plaisanter ou bien de sourire, tout le monde s'est un jour demandé où il trouve cette force de rester fidèle à lui -même, pourtant il souhaite qu'elle ne soit qu'une illusion que son cerveau lui joue des tours, que la folie s'est installée dans son cerveau, de telles pensées le font agir, instinctivement il tend son bras, et lui caresse la joue de son pouce. « Tu ne devrais pas être ici June. » sourire nostalgique, il devrait pourtant être heureux de trouver une personne qu'il ou du moins qu'il aimé, mais il trouve cela tellement égoïste de se réjouir de la mort de quelqu'un simplement pour ne pas être seul. Il retire sa main imprudente, n'aimant pas resté immobile il l'invite à marcher à l'opposé du danger qu'elle fuit.
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MessageSujet: Re: don't worry, I'm here...now || June   don't worry, I'm here...now || June Icon_minitime1Lun 31 Oct - 18:07



Je me sentais ridicule à un point, ce n’était pas normalement pas possible de continuer à se trouver pitoyable après le simple fait d’être mort. Apparemment, la normalité n’avait pas sa place dans le pays des merveilles. Et si j’avais encore des doutes sur le fait que j’avais fini par crever seule, le simple fait de le voir là, si vivant, me confortait dans cette optique : oui, j’étais morte. Mais je ne devais pas être en Enfer, ce n’était pas possible que lui y soit. Ce n’était pas possible que mon Sully soit damné, cela me paraissait inconcevable. Lorsque j’avais appris sa mort, j’avais commencé à perdre pied. Je m’étais déjà perdue depuis longtemps à travers tous ces composés morphiniques mais là, j’avais été jusqu’à avoir un geste totalement fou, je n’avais encore jamais mélangé alcool et drogue à si haute dose. Finalement… Peut-être que ma mort n’était qu’un acte manqué. Ne dit-on pas que tout acte manqué est un acte réussi pour notre inconscient ? Et si le Monde tel que je le connaissais avait fini par me paraitre si vide et inutile sans lui que… Non. Non. Je n’avais pas à me dire de telles choses. La plupart des morts par overdoses s’avèrent être des accidents, je n’aurais pas pu vouloir ma propre mort, quoiqu’il arrive, ça n’aurait pas pu être possible. J’y avais déjà pensé, bien sûr, après mon accident, lorsque je ne savais pas si je pourrais un jour remarcher ou non, mais je m’en étais empêchée car il s’agit du plus grave des pêchés, le suicide ne peut-être absout. Et dans ses bras je me rendais compte que tout était vain, que chacune de mes pensées ne mènerait à rien, je ne pouvais m’en empêcher bien sûr mais je me rendais compte que même trépassée, je restais d’aucune utilité. Il me sourit lorsque je le remercie de m’avoir arrêtée. Il me demande ce qui m’effraie tant. Je crois bien avoir rougi à cette question. Qu’elle idiote je fais. Je regarde le sol puis me met la main devant la bouche, comme si j’allais finir par dire une bêtise, puis je lui réponds enfin. « Des… Non, c’est ridicule… Enfin… Bref ! C’était des abeilles, des frelons,… ou des guêpes, enfin… Je ne sais pas… ça volait en faisant bzz. » Derechef je secouais la tête, j’étais blasée, vraiment, je me trouvais pitoyable. Mais j’avais toujours eu une peur bleue des insectes. J’avais toujours été entomophobe. Ah ! J’adorais les noms de phobies, je trouvais cela hilarant, j’adorais connaitre les noms de toutes les peurs possibles et inimaginables. Parait-il que ça ferait partie de nos instincts primitifs de survie… D’avoir peur des insectes, pas de connaitre des noms de phobies, n’est-ce pas… Enfin ! Là n’était pas la question, le fait est que j’étais morte de peur lorsque je voyais des insectes, d’ailleurs, je fus prise d’un léger frisson en me rappelant de ma rencontre avec une libellule géante dans le bois. Brr. Mauvais souvenir. Je tentais de faire dévier la conversation en lui demandant s’il va bien. La voilà ma connerie ! N’importe quoi, je suis bonne pour l’abattoir. Attend. Non… Je suis déjà morte, pardon, j’oubliais…

Ses lèvres s’étirent en un large sourire : « Comme un mort. » Il baisse la tête avant de poursuivre par un simple « ça va » Après quelques secondes il commence « Comment… » Je sais ce qu’il veut me demander, bien sûr : comment est-ce que je suis morte ? A cause de mon idiotie chronique et du fait que j’ai gâché ma vie. Oh, les yeux qu’il me fait à cet instant précis me brisent le cœur, j’aimerais le serrer dans mes bras et lui dire que n’est pas grave. « Hé, tu ne m’en veux pas de t’avoir fait faux bon ? » me demande-t-il avec un sourire taquin. J’eus un petit rire, j’ai toujours aimé son humour à tout prendre sous le sceau de la rigolade, il a toujours était l’optimiste, et moi la pessimiste. Quoique je ne l’étais pas avant mon accident,… Avant, j’étais une jeune femme souriante et heureuse de vivre. Je croyais d’ailleurs qu’on ne pouvait rêver mieux. C’était il y a tellement longtemps. Soudain tout avait basculé et j’étais tombé dans l’antichambre de l’Enfer. Se retrouver prisonnier de son propre corps, c’était si dur à vivre, surtout pour une danseuse comme moi… Ma vie avait été foutue. Dans ma mort, je finissais par regretter une chose. J’aurais aimé être mère, j’aurais aimé m’en sortir et fonder un foyer heureux, paisible, où j’aurais regardé grandir des superbes enfants. « Non… Je ne t’en veux pas… ». Je suis quelque peu déstabilisée lorsqu’il tend son bras vers moi et me caresse la joue du pouce en murmurant, un sourire mélancolique accroché aux lèvres : « Tu ne devrais pas être ici June ». Je reste silencieuse quelques secondes, l’observant de mes grands yeux clairs, détaillant chacun de ses traits avant de murmurer, à mi-ton, de manière presque inaudible, alors qu’il m’invite à marcher à ses côtés. « Effectivement… Je devrais être en Enfer à l’heure qu’il est… » Je secoue la tête, je ne sais pas s’il m’a entendu distinctement ou si ce ne sont que des baragouinements qui lui sont arrivés jusqu’aux oreilles. « J’aime cette tour. » Murmurais-je soudainement, les yeux rivés vers l’Horloge au sommet de cet édifice. Je ne sais pas pourquoi je l’aime tant, mis à part pour l’adrénaline que je ressens lorsque je suis tout en haut. Peut-être que cette Tour à l’Horloge me rappelle Big Ben, Londres, la maison, mon chez-moi. Mais voilà, ma vie dans la capitale britannique a été atroce, ce n’était pas loin du Parlement britannique que ma vie a basculée… Peut-être est-ce pour ça que j’aimais tellement cet endroit… peut-être…
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MessageSujet: Re: don't worry, I'm here...now || June   don't worry, I'm here...now || June Icon_minitime1

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