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Le tremblent de terre, des monstres sont sorti des enfers et ont attaqués le village champignon. Du feu, des morts, des hurlements, de la panique partout. Des maisons détruites, des cadavres commençant à pourrir au sol. Plus rien ne sera jamais comme avant, Alice, pourquoi eux ? Pauvres habitants du pays des merveilles, ils n'ont rien demandés au monde et pourtant, voilà la punition de faite. Comme une fin du monde, le village champignon ressemble à un champ de bataille, un champ rempli de personnes décédées.

Le rp, se passe après l'attaque au village champignon. Votre but, sera de choisir votre statut que nous avons fait chacun, la personne qui soigne les blessés (Mee-Na Park)/ la personne paranoïaque qui surveille les environs (Wynter M. Smythe)/ la personne qui s'occupe des cadavres en les jetant au feu (Catel L. Potter)/ la personne qui s'occupe de calmer les pauvres habitants (Abygail C. Roseburry). Pour y participer, il suffit d'envoyer un MP à Hadès en précisant le poste que vous voulez, vous n'êtes pas obligés d'écrire des masses de lignes, le minimum demandé suffira, après à votre guise. Attention, il n'y a que quatre places. Nous vous préviendrons lorsque le sujet commencera.

◮ Mee-Na Park
◮ Wynter M. Smythe
◮ Catel L. Potter
◮ Abygail C. Roseburry

Ca y est… ? Ils sont partis… ? Ils sont partis ! Ouf… Je n’en pouvais plus. Rester perchée en haut d’un arbre pendant des heures, ça devient épuisant à la longue ! D’ailleurs, heureusement que j’ai réussi à courir loin du village champignon et à grimper là-haut, autrement je n’aurais pas survécu. J’ai mal au cœur, j’ai le sentiment d’avoir abandonné tous ces pauvres habitants. Je ne leur aurais pas été d’une grande utilité mais au moins je serai morte avec eux, j’aurais partagé leur souffrance. Je me suis enfuie comme une lâche ! J’ai vraiment honte. Je ferais mieux d’aller aider les survivants et de soigner les blessés, s’ils ne sont pas tous morts. Ce serait la moindre des choses.
Je tente de descendre du grand arbre. Je m’agrippe de branche en branche, valsant entre les feuilles. Mon pied se posa sur une branche qui eut l’idée de craquer. Merci bien, j’avais réussi à m’en sortir lors du désastre, il fallait que je meure juste après. Cruel destin. Je vais mourir, je vais mourir, je vais mourir…AYEUUUH. Bon bah, j’ai juste réussi à me rétamer par terre, à part ça…tout baigne.

J’arrive au village champignon après avoir couru tant et tant que je pouvais. Autour de moi, il y a des flammes pas encore éteintes, des tonnes de cadavres à terre et tout est détruit. Ces bêtes horribles et méchantes ont tout dévasté. Il y a quelqu’un qui jette des corps morts au feu, quelqu’un qui parle aux survivants, quelqu’un qui joue les vigies. J’entends des pleurs, des cris, le désespoir règne. Je ne peux contenir une larme en voyant ce désastre. Qu’ont-ils fait, ces pauvres gens ? Comment des êtres aussi innocents qu’eux auraient pu faire quelque chose de mal… ? Encore une chose qui m’échappe, sans doute. De toute façon, je n’ai jamais pu comprendre qu’on puisse être méchant gratuitement.
Je vois des gens qui ont besoin d’aide. Je les soigne du mieux que je peux, je les bande leur noue des bandages autour de leurs blessures, désinfecte les plaies. Les pauvres. Dire que quand j’étais vivante j’aurais pu finir comme eux, je me blessais trop facilement. Je ferais mon possible pour les aider, je le jure. Ils pourront retourner vivre avec leur famille, heureux. Et moi, je me sentirai bien de les avoir sauvés alors que j’avais abandonné tout le monde pendant la catastrophe. Je me mets à pleurer, les larmes coulent, coulent, sans s’arrêter. Je déteste les guerres, où tout est cassé, tout a brûlé, quand les corps sans vie moisissent, que les blessés souffrent le martyr. Je déteste ces monstres, qui ne jouissent de la vie que quand ils sèment la mort.

Au bout d'un moment, Wynter avait tout simplement perdu le sens. Dans cette ambiance infernal. Les martélements de pas sur le sol. Les hurlements. Le vacarme d'une ville qu'on saccage. Les bruits sourds des corps qui tombent. La fumée. La désolation. Tout ...

Wynter ne s'était presque pas rendue compte de ce qu'elle avait fait : suivre son instinct après avoir entendu les premiers cris, passer en mode automatique, prendre ses jambes à son cou pour sauver sa peau. Elle s'était retrouvée elle-même quelques heures plus tard, cramponnée à la branche d'un arbres sous le couvert de l'épais feuillage, les jambes douloureuses d'avoir tant serré le bois. Les mains plaquées contre les oreilles et les paupières fermement serrées. Elle s'était étonnée de n'avoir pas le moindre souvenir d'avoir grimpé à cet arbre. Mais au vu de sa position et de ses paumes écorchées, elle avait du se rendre à l'évidence qu'elle n'était arrivée là par l'intervention du saint-esprit. Si tant est qu'il y en ait un dans ce monde de fous. CQFD.

Elle s'était tout de suite rendue compte que tout était fini, le village était devenu étrangement calme. D'un calme morbide. Wynter s'était alors laissé glissé le long du tronc de l'arbre, ne prétant pas attention à l'écorce qui lui entaillait un peu plus la peau des cuisses. Elle s'était retrouvée nez à nez avec un cadavre. Un haut de couer l'avait saisit et elle n'avait rien pu faire d'autre que de laisser les nausées secouer son corps et ses entrailles se vider. Elle avait du s'éloigner et s'asseoir sur une petite pierre pour reprendre ses esprits et assimiler ce qu'elle avait vu. Ainsi on pouvait aussi mourir ici. Mais est ce que c'était définitif ou à la seconde où on mourrait une seconde fois on se retrouvait propulsé dans un autre enfer de ce genre ?

Wynter s'essuya la bouche avec le dos du poignet -elle aurait largement le temps de se préoccuper de son hygiène plus tard - et regarda un habitant du village sortir des décombreset s'approcher du corps qu'elle avait trouvé. Il avait de grands yeux ouverts d'une manière des plus étrange et ses cheveux qui ruisselaient autour de son visage lui donnait l'air d'un noyé. Il était sûrement plus épouvanté qu'elle-même ne l'était. « Ils vont revenir » murmura t-il. Elle pouvait le comprendre. Penser toujours au pire était la meilleure façon de se préserver de ce qui pourrait arriver. Il n'avait dit que quelques mots, mais aux oreilles de Wynter s'était comme s'il venait de lancer toute une tirade. Elle avait compris l'essentiel. La jeune femme se releva lentement, surveillant ses jambes tremblotantes qui menaçaient de la lâcher et retourna près de l'arbre. « Vous vous sentiriez mieux si je surveillais ? » Il hocha lentement la tête et referma les paupières du cadavre devant lui. Une boule s'était formée dans la gorge de Wynter. Elle pouvait parfaitement imaginer ce qu'il ressentait. Elle se détourna dans le soucis de lui donner un peu d'intimité et se hissa de nouveau sur la haute branche qui lui avait permis de survivre. La branche d'un grand arbre, à la lisière du villge, dont les branches offraient à la fois un merveilleux abri et un très bon point pour observer les environs. Juste L'idéal pour la situation.

Il n'était pas dur de suivre ces créatures à la trace, un nuage de fumée signalait leur présence entre les cimes des arbres. Une bande de monstres rien de plus, songea t-elle en s'installant plus confortablement sur une branche fourchue. En contre bas, le village commençait tout juste à se remettre; Les survivants se relevaient, les autres ... Les autres aidaient ou s'activaient un peu partout dans l'espoir de faire illusion. Qui savait ?

Mes oreilles meurtries par tout ce vacarme, ces explosions, ces écroulements et ces cris, ne réalisèrent pas tout de suite le silence pesant qui s'était installé dans la plaine. Je n'en revenais pas. Tout avait été démoli, tout n'était plus que ruines, cendres et... macchabées. Ces trous béants, ses cadavres piétinés ou écrasés sous les décombres des maisons, cette absence de vie, causé par un simple tremblement de terre. Nous l'avions tous entendu, son cri désespéré et strident. Que s'était-il passé là-haut ?

Mais là n'était plus la question. Ce qui comptait, là maintenant, à cet instant précis, c'était ici-bas. Je pris le temps d'observer partout autour de moi. Quelques rares rescapés s'affairait autour des débris de nos maisons champignons, parfois criant des prénoms, sans obtenir de réponse, laissant présager le pire. D'autres, jetaient aux flammes ou à des vulgaires fosses communes les personnes que l'ont avaient retrouvés mais trop tard. L'odeur nauséabonde se mêlant à la fumée des cadavres brûlés me chatouilla le nez à m'en retourner l'estomac. Je m'éloignas, d'un pas chancelant avec des jambes semblables à du coton, tenant à peine debout sur elles-mêmes. Elles étaient restés si longtemps dans la même position crispé, que faire un tel effort si brusquement alors qu'elles sont complètement engourdis, tâchés de bleus et écorchés par je-ne-sais-quoi, leur demandaient un effort surhumain. Plus loin, j'aperçus un regroupement comparable à un essaim d'abeille autour de la reine, se précipitant, compresses à la main vers des corps inanimés sur des brancardiers. « Clothilde ?! » Brusquement, je me retrouvais projeté au sol. On me souleva rapidement, sans précaution et tout en me tenant fermement le bras, une voix forte me demanda : « Vous n'avez pas vu une jeune femme brune, assez grande, qui ne fait pas très attention à où elle marche, toujours la tête en l'air, un peu comme vous ?! » Je relevas la tête, encore un peu sonné et réussi à balbutier : « Par.. pardon ? Non, non, je suis désolée, je ne crois pas. » L'homme me lâcha alors le bras sèchement et s'éloigna d'un pas vif, ne cessant d'appeller la mystérieuse inconnue avant que je n'ai pu lui proposer mon aide. Je continuas alors de m'avancer vers ce qui ressemblait à une infirmerie précaire. C'est là que je la vis, encore plus mal au point que moi, tremblotante, recroquevillée sur elle-même, assise sur un rocher et se balançant d'avant en arrière machinalement, les yeux dans le vide. Je m'approcha d'elle aussi rapidement que me le permettait mes jambes et je m'accroupis devant elle, cherchant un contact avec ses yeux bleus humides. « Ca va ? Tu veux que je t'apporte quelque chose ? A boire, à manger, une couverture ? » Elle devait avoir dix-sept, dans ses eaux-là. Elle renifla bruyamment et réussi à lâcher d'une petite voix : « Je... je... je ne la trouve plus. Je l'ai perdue de vue pendant à peine une seconde et... je ne la retrouve plus ! » « Qui ça ? Je vais t'aider à chercher. Où est-ce que tu l'as vu pour la première fois ? Viens, on va te mettre à l'abri. » dis-je en la souvelant pour la mettre debout et la tenant par l'épaule l'emmena vers un endroit à l'écart, peu saccagé par les ravages du tremblement.