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 La curiosité est un joli défaut — Phileas

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H. Venetia Stenhamn-Pike
H. Venetia Stenhamn-Pike

le pays des merveilles, reste amoché dans ton coeur

→ AGE IRL : 29
→ MESSAGES : 958
→ ARRIVÉ AU PAYS LE : 24/08/2011
→ AVATAR : Mary Elizabeth Winstead
→ CREDITS : Mistaken
→ LOCALISATION : Sous les pétales … euh quelque part … dans le Jardin fleuri je dirais
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N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu sensé pour savoir bien mentir.


FEUILLE DE ROUTE
Caractère: Naïve – Faussement cynique – Créative – Bornée – Réservée – Têtue – Minutieuse – Paranoïaque – Menteuse – Complexée – Observatrice – Cultivée – Givrée – Pointilleuse – Pétillante – Sauvage – Instable – Cireuse de pompe
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MessageSujet: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Dim 24 Juin - 13:55

Venetia Ҩ Phileas
« Celui qui n'a jamais perdu la tête n'avait pas de tête à perdre. Et c'est bien dommage pour lui »


La curiosité est un vilain défaut. Ça tout le monde le sait. Même les enfants le savent. C'est une des premières choses que l'Homme retient dans la vie. C'est la première chose qu'on prend le temps de lui répéter encore et encore et encore et encore et encore dans l'espoir qu'il écoute et comprenne. Qu'il ne reproduise pas les mêmes erreurs que ses ainés. On espère pour lui qu'il puisse briser la malédiction. Briser le cercle. Mais la curiosité est tout comme une petite boite de Pandore. Elle appelle dans la nuit, elle sème ses germes dans les esprits endormis et plus tard dans l'inconscient des gens. C'est le champ d'une sirène qui pousse les hommes dans la mauvaise direction. Et devant l'acte, tel Pandore, l'Homme est incapable de faire demi-tour, de ne rien faire, de ne pas agir. Il se sent obligé de poser la main dessus, de la tripoter tandis que sa raison lui dit de faire attention, de suivre les conseils de six mille ans d'évolution et de prendre ses jambes à son cou. La raison est comme un vieil homme qui prédit l'Apocalypse : il dit vrai, mais on ne sait jamais quand l'écouter. Et on l'ouvre ce coffre. Et on souffre. Et on redemande à chaque fois. On redemande toujours, parce que l'homme est la créature qui aime le plus souffrir de tout le règne animal. Il fait tout pour souffrir, il crée de nouveaux moyens. toujours plus efficaces. Il se perd dans des sentiments. Toujours plus douloureux. Il invente des choses pour ressentir colère, haine, chagrin, bonheur, colère, joie, haine, peur, joie, chagrin. Et il souffre. Et plus il souffre, plus il prend son pied. Parce que ça lui plait et que l'homme aime souffrir comme il aime boire une bonne bière.

Venetia était une jeune femme curieuse. Toute sa vie et même après sa mort, elle continuait de l'être. On aurait pu croire que mourir lui aurait appris la prudence, mais non. Et dès qu'elle voyait un labyrinthe, ce n'était pas « il fautait peut-être que je me méfie et passe mon chemin » qui lui traversait l'esprit mais « Chouette ! Un labyrinthe ! Je n'en ai jamais vu ! ». Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y avait deux catégories d'homme dans l'Evolution et qu'elle faisait partie des lapins qui allaient voir de plus près les buissons qui remuaient et se faisaient dévorer par les tigres à dents de sabre. Elle n'était pas vouée à faire long feu ici tant qu'elle n'aurait pas appris la sagesse et la mesure. Deux mots qu'elle n'avait jamais appris et qu'elle n'avait jamais compris. En fait, si Venetia était un simple mot, alors Venetia est sage et mesurée serait un Oxymore, comme un Soleil Noir. Elle était destinée à se consumer et n'en avait même pas conscience, ce qui était certainement bien le pire dans toute cette histoire.

« Bougre de crotte de bique » pesta t-elle en passant une nouvelle allée qui ne portait pas l'ombre d'une sortie à son bout. Elle passa une main dans ses cheveux déjà bien en bataille en essayant de se rappeler quelle tête pouvait biens avoir la première allée qu'elle avait prise en entrant, mais elle lui retrouvait la même apparence que quatre ou cinq allées qu'elle avait justement sous les yeux. Deux solutions pouvaient se prêter à la situation : petit un) elle restait bras croisés assises là jusqu'à ce que quelqu'un la trouve ou jusqu'à ce que mort s'en suive, soit, petit deux ) elle marchait jusqu'à trouver quelqu'un qui puisse l'aider à trouver la sortie ou jusqu'à ce qu'elle trouve la sortie. Le problème dans les deux cas était celui de la mort qui avait une dimension tout à fait définitive qui la contrariait un peu. Car soit elle mourrait à attendre, soit elle prenait le risque de tomber sur un psychopathe ou sur un de ses gardes/cartes à jouer chelou bizarre qu'elle avait entraperçu en arrivant et qui risquaient de lui faire la peau. Oh tant pis, il était trop tard pour arrêter de prendre des risques maintenant. Elle continua donc de marcher, oreilles levées, à l'affut du moindre bruit qui lui indiquerait une présence, humaine ou non.

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Dernière édition par H. Venetia Stenhamn-Pike le Dim 24 Juin - 20:40, édité 1 fois
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Phileas S. Orwell
Phileas S. Orwell

nous sommes tous fous

→ AGE IRL : 28
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→ LOCALISATION : Un peu partout, un peu nul part ; errance
« A quoi bon
des chaussures de course haut de gamme
et une boussole fiable
si je ne sais même pas
tenir la carte dans le bon sens ? »
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FEUILLE DE ROUTE
Caractère: Solitaire - Charismatique - Déterminé - Manipulateur - Violent - Introverti - Blessé - Hypocrite - Blasé - Louche - Réaliste - Sûr de lui - Traître - Égoïste - Amoureux - Rusé - Débrouillard - Impulsif - Sanguin - A tendance à regretter - Prudent - Méfiant - Cynique - Fourbe - Froid - Distant - Dépressif - Émotionnellement fragile - Plus faible qu'il n'y paraît
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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Dim 24 Juin - 20:19

La curiosité est un joli défaut.
Ft. Venetia & Phileas

Je commençais très sérieusement à me dire que la chance n'aimait vraiment pas venir de mon côté. N'importe qui aurait pu penser que c'était moi qui essayait de me fourrer dans des situations pas possibles, mais c'était faux, résolument faux. Un poissard, voilà ce que j'étais. Un gros poissard à qui, depuis son arrivée ici (et rien que ça, c'était un élément qui ne relevait pas d'une chance extrême), il n'arrivait que des ennuis. Je n'aimais pas tout mettre sur le compte de la chance, mais là, je n'en pouvais plus, je ne pouvais pas tout prendre sur moi, alors que j'essayais tant bien que mal de prendre toutes les précautions nécessaires pour qu'il ne m'arrive rien. Et, merci à la malchance qui ne semblait pas décidée à partir loin de moi, je tournais en rond dans un foutu labyrinthe. Ah, ça, des haies, je peux vous garantir que j'en avais vu. Je ne voyais plus que ça. Et j'avais beau tenter de trouver mon chemin, de repérer des endroits par lesquels j'étais déjà passé, y'avait rien à faire, visiblement, j'étais condamné à errer pour toujours dans le labyrinthe, et à me laisser crever jusqu'à ce que la mort me cueille une deuxième fois. Depuis combien de temps je cherchais la sortie ? Y'avait-il vraiment une sortie ? Y'avait-il un espoir que je puisse avancer où je désirais sans qu'une haie me barre le passage ? J'aurais aimé, si je l'avais eu sur moi (mais malheureusement il n'était plus en ma possession depuis que j'étais mort), faire flamber le labyrinthe (avec moi dedans s'il le fallait) avec mon briquet. Seulement, à défaut de dégoter la moindre allumette et d'être dans l'incapacité de faire du feu, je marchai. Je tournai un coup à gauche, un coup à droite, selon mes envies.

Vraiment, j'en arrivais à un point où je devenais extrêmement irritable. Je n'étais pas spécialement agréable en temps normal, mais je commençais à ne plus supporter du tout tout ce qui touchait à ce pays. Les gens, le paysage, les bestioles, absolument tout finissait par me sortir par les yeux. Et c'était quand même contraignant dans la mesure où, si je voulais un jour ou l'autre échapper à ce pays de dingue (comment, je n'en avais pas encore la moindre idée), il fallait que je garde mon sang-froid, que je me contrôle, que je ne perde pas la face. Et croyez le ou non, ça relevait d'un exercice périlleux, car de mon vivant, je pouvais extérioriser au fur et à mesure, je n'étais pas en train d'imploser comme dans le cas présent. Tout s'accumulait, et les éléments conspiraient pour me faire sortir de mes gonds, j'en étais sûr. Et, je devais bien l'admettre, ils étaient plutôt doués pour ça. J'aurais tué n'importe qui, sans raison aucune. J'avais un grand besoin de me défouler. Frapper quelque chose, n'importe quoi. Frapper n'importe quoi... Mais oui. Cela s'imposait à présent comme une évidence dans mon cerveau, et je me demandais bien pourquoi je n'avais pas pensé à cela plus tôt. Vraiment, j'aurais dû agir comme ça depuis le début. Je n'étais pas une fillette, je pouvais m'en sortir comme ça.

J'allais tout bêtement défoncer les haies en ligne droite. Plutôt que de faire des détours, autant me simplifier la vie. Même si je finissait complètement griffé à cause des branches, je ne sortirais de ce merdier que plus rapidement. Encore une fois, j'aurais dû y penser bien avant. Alors inspirant un grand coup, je m'élançais à toute vitesse contre la haie qui se tenait en face de moi, l'épaule en évidence pour encaisser le coup, si coup il y avait. Et coup il y a eu. En fait, c'était un peu comme si j'avais essayé de m'élancer contre un mur de béton. Autrement dit, il s'en était fallu de peu que je ne me déboite pas l'épaule. Je ne sais pas. Les branches des haies devaient être agglutinées de manière très compactes les unes sur les autres, et le bois très solide et épais. Là encore, ce pays de tarés me prenait en traître. Encore un truc qu'on aurait pu faire sur le VRAI monde et qui ici était impossible. Je réessayai une fois encore, pour être sûr, mais non, j'avais bel et bien l'impression de me heurter à un mur. C'était inutile d'insister. Je connaissais bien quelques trucs pour sortir d'un labyrinthe, mais malheureusement, le fait de ne pouvoir défoncer ces foutues haies venait de m'ôter une des possibilités que j'avais en réserve. Et c'était bien dommage, j'allais devoir encore patienter un peu avant de pouvoir me défouler.

Puis, au détour d'un angle, je tombai nez à nez avec une fille. Elle était visiblement aussi surprise que moi, et je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça. Je ne pensais pas que j'allais trouver quelqu'un, à la vérité, puisque je m'étais dit que les gens étant ici depuis un bout de temps devaient être avertis, et disposaient d'une prudence qui ne les aurait pas poussé à entrer dans un labyrinthe. Enfin. La femme, elle, ne semblait pas bien dangereuse. Mais je méfiais. Et j'avais de quoi. La dernière fois que j'avais parlé à un être humain, celui-ci m'étais tombé sur la tête. Littéralement. Au sens propre du terme. Alors, je pensais être en droit de prendre quelques précautions. Elle ne semblait pas déterminée à me sauter dessus, elle, mais on ne savait jamais. Les psychopathes avaient souvent la fâcheuse tendance de bien cacher leur jeu. Nous ne nous étions pas heurtés, mais il s'en était fallu de peu, et instinctivement, d'un geste brusque avec mon bras je l'avais écartée de moi, comme si je la poussais, un peu violemment. Un peu trop violemment, d'ailleurs, je n'escomptais pas lui faire de mal pour le moment. Même si ça m'aurait fait le plus grand bien. Seulement, propos machistes ou non, à vous de voir, mais une nana avait tendance à me faire beaucoup moins peur qu'un homme qui me dominait de quelques têtes, allez savoir pourquoi. Et je ne sentais aucune menace émaner de sa personne, au contraire, c'était plutôt moi qui avait commencé à la pousser (sans forcément le vouloir, instinct de survie oblige). Et comme je n'étais pas encore un sauvage et que j'avais encore un reste de principes de ma vie d'avant, j'estimais préférable de présenter mes excuses au sexe faible. « Excuse-moi. C'est nerveux. Enfin, c'est instinctif. Et je présume que tu n'as pas l'intention d'attenter à ma vie, n'est-ce pas ? » J'avais levé un sourcil inquisiteur, et j'aurais presque juré qu'un sourire, petit, minuscule, à peine perceptible s'était dessiné sur ma bouche. Peut-être la quasi-certitude de ne pas avoir affaire à un ennemi, ou peut-être parce qu'elle était jolie.
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H. Venetia Stenhamn-Pike
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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Lun 25 Juin - 9:22

Venetia Ҩ Phileas
« Celui qui n'a jamais perdu la tête n'avait pas de tête à perdre. Et c'est bien dommage pour lui »


Arrivée à un certain point, Venetia ne vit plus qu'une seule solution pour ne pas perdre le moral et continuer à avancer coûte que coûte : chanter. Oui, la solution pourrait sembler au premier abord très infantile et ridicule, sauf que les gens sous-estimaient très souvent le pouvoir de Trois kilomètres à pied dans une randonnée. Car seuls les courageux - ou les fous furieux - qui avaient déjà pris en charge une bande de morveux, pensant faire "une jolie balade dans les bois" et se retrouvant droit dans un de leurs cauchemars inconscients, seuls eux savaient à quel point cette simple chanson ou n'importe quelle chanson pouvait les calmer, leur occupant la bouche et la tête. Et nul doute qu'il était mieux de s'occuper de gamins qui beuglaient comme des casseroles la même chanson plutôt que les gosses qui se plaignaient tous d'en avoir marre, d'avoir mal au pied, de vouloir rentrer, de vouloir frapper James, de se balancer des gravillons ou des brindilles de bois, et ce dans une cacophonie infernale qui aurait pu réveiller les morts de St Saint-Pétersbourg. Vous sentez dans ses paroles une impression de vécu ? Non, vous ne rêvez pas, c'est qu'elle en connaissait un rayon sur comment occuper des petits monstres. De son vivant, elle avait passé de nombreux week-end où elle n'était pas dans son lit clouée par une nouvelle crise ou en train de peaufiner les détails de ses derniers romans, à faire la bénévole dans des associations pour les enfants afin de sortir les bestioles de leur banlieue londonienne. Alors elle était mieux placée que personne pour connaître le pouvoir de Trois kilomètres à pied. Avec un gros soupir elle se mit à chanter, d'abord fort, puis de moins en moins, puis par la chuchoter puis la fredonner, jusqu'à retourner au silence complet. Un silence qui s'accordait parfaitement au vide qu'elle sentait naître en elle et dans ses muscles. Elle commençait sérieusement à réviser son jugement, finalement elle n'était pas si sûre d'être aussi indifférente à une hypothétique mort, et puis elle venait juste de se lier d'amitié avec le grand Lys blanc qui n'arrêtait pas de la lacérer avec ses feuilles à chaque fois qu'elle osait mettre les pieds dans sa parcelle, et Venetia refusait purement et simplement de mourir avant d'avoir eu le temps de se venger de cette teigne végétale.

« Oh Bordel ! » fut la première chose qu'elle dit en voyant apparaître un étrange homme au détour d'une allée. Et qu'il la repoussa violemment, et avant qu'elle n'ait eu le temps de comprendre trop ce qui se passait, elle avait déjà sorti son maillet de croquet, tendu vers l'inconnu. Pure instinct de survie qu'elle avait seulement développée vis-à-vis des autres humains. Ça oui, elle pouvait se jeter les yeux fermés dans la gueule du loup tant qu'elle portait une joli couronne de marguerite, mais si elle voyait l'ombre d'une personne, alors là il n'y avait plus personne car elle avait déjà mis les voiles. En ne le voyant rien faire d'autre que de la tenir à bout de bras, Venetia baissa son arme et fronça les sourcils en toute réponse à sa peur. Elle sentait très bien dans ses côtes son cœur battre à trois cents à l'heure, et elle était trop jeune pour mourir d'une crise cardiaque. « Excuse-moi. C'est nerveux. Enfin, c'est instinctif. Et je présume que tu n'as pas l'intention d'attenter à ma vie, n'est-ce pas ? » Elle le dévisagea froidement, cachant la panique qui commençait à monter en elle et sa volonté de prendre ses jambes à son cou dès qu'elle le pourrait. Qu'est-ce qu'il lui voulait ? « Jusqu'ici non, mais ça devrait pas tarder à changer si vous recommencez jamais à me pousser comme vous venez de le faire » Elle s'inspecta rapidement pour voir si elle n'avait pas par hasard une blessure quelconque ou une impression de se taper des blessures internes. Puis elle reporta son attention sur cet étrange individu. Et quel individu, c'était peut-être parce qu'à part les morveux sus-mentionnés, elle n'avait jamais vu personne hors de son ghettos pour riches dans lequel sa mère l'avait fourré, mais elle était quand même pratiquement certaine que l'on ne devait en pas voir souvent des comme celui-là. La jeune femme fut même prise d'un doute quelques instants, est-ce qu'il venait bel et bien du même monde que lui ou appartenait-il à celui là ? Parce que de loin, elle aurait vraiment cru avoir à faire à un squelette ou à une des bestioles qu'elle pouvait entendre la nuit et voir se promener à l'orée des bois ou à l'orée du jardin. « On ne bouscule pas une demoiselle, mais si celle ci est armée et bien déterminée à vous tuer. C'est une question de principe »continua t-elle en soulignant certains de ses mots par un hochement véhément du menton. Sentant ses sourcils commencer à lui tirer à force de rester froncés, elle se redressa un peu, réajusta les plis de sa robe jaune et adopta un regard un peu moins agressif en jaugeant du regard l'individu auquel elle avait à faire. Une vadrouille à deux valaient mieux qu'une seule, et puis elle n'avait pas à l'apprécier non plus, mais s'ils tombaient sur une patrouille de carte à jouer, elle préférait nettement qu'il tombe sous leurs coups plutôt qu'elle même. Le seul hic - ou avantage d'ailleurs - était qu'il ne semblait pas plus renseigné qu'elle-même sur la destination à prendre pour sortir d'ici. « Je suppose que vous aussi êtes perdu, hein ? »

La jeune femme lui tendit une main polie, toujours aussi attachée à ses bonnes manières comme à une bouée de sauvetage dans un océan en furie. Et oui, dans un monde où la folie régnait comme la pollution régnait chez les vivants, il fallait s'accrocher toutes griffes sorties à ses repères et ses habitudes pour ne pas perdre la tête. « Je m'appelle Tamzin Grace. On cherche la sortie ensemble ? » Et pour Venetia, les bonnes habitudes résidaient dans le petit carnet mental de nom qu'elle avait en réserve en tête avec les nombreuses identités auxquelles elle pouvait prétendre sans se trahir. A cette pensée, un petit sourire naquit sur ses lèvres.

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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Ven 29 Juin - 21:22

La curiosité est un joli défaut.
Ft. Venetia & Phileas

J'avais quitté récemment l'espèce de village dans les champignons, à mon grand étonnement, debout sur mes deux jambes. Pas encore mort. Et j'avais continué à parcourir les chemins, en quête de trouver... De trouver quoi ? Je ne le savais pas exactement. Un endroit agréable, peut-être. Ou, mieux encore, elle. Je ne me faisais pas trop d'espoirs sur ce point là, mais savait-on jamais.
Alors, en m'éloignant petit à petit des champignons, ce qui m'avait semblé être des espèces de... Comment les décrire... Des espèces de petites boules poilues multicolores (je ne saurais parler d'elles autrement) s'étaient posées juste devant moi, et s'étaient agglutinées ensemble de telle façon à ce qu'elle avaient formé une flèche, qui désignait un des quatre chemin qui s'offraient à moi. Comme un panneau qui montrerait une direction, une boussole, un compas. En d'autres circonstances, au fond de moi je les aurais peut-être trouvée mignonnes et affectueuses, mais là, la véritable question était surtout de savoir si elles étaient agressives, et la réponse semblait négative, puisqu'elles auraient très bien pu m'attaquer en troupeau. Au lieu de quoi elles m'avaient montré une direction. Alors je l'avais suivie, sans trop savoir pourquoi, comme si je leur faisais aveuglément confiance. J'avais emprunté le chemin indiqué. Je n'avais rien à perdre, et je ne savais pas où menaient les autres directions. Lorsque des boules de poil vous montrent un chemin, je ne sais pas s'il est vraiment possible de partir à l'opposé. Puis, j'avais continué ma route, et une sorte d'oiseau ayant un crayon en guise de caboche s'était mis à dessiner une flèche dans la direction où j'allais. Forcément, j'avais suivi, ça semblait le prolongement logique de mon périple. Deux trucs qui vous indiquent la même direction, et à moins de refuser de croire très très fort aux coïncidences, et même en restant sur vos gardes, vous suivez. Hélas, si j'avais su... Enfin. Ces directions m'avaient mené ici. Au départ, je n'étais pas spécialement enclin à pénétrer dans le labyrinthe, mais au loin, il y avait un château, alors je m'étais dis que tant qu'à faire, autant aller dans ce château.

Grave erreur.

Maintenant, et voilà que je me remettais à m'en vouloir pour ne pas avoir du tout senti le coup venir, je me retrouvai avec ce qui me semblait être un maillet de croquet sous le nez, sorti de je ne sais pas trop où. Il fallait résolument que j'arrête de sous-estimer tout ce qui me passait sous le nez, car un peu plus, et j'étais sûr de finir dans les roses. Ne rien sous-estimer, donc, même, et surtout, les nanas en robe jaune que l'on croise au détour d'un labyrinthe dans lequel on est paumé. Je l'avais à peine entendue jurer, mais fallait bien dire qu'elle était rapide. Car, de nous deux, j'en viendrais même à penser que c'était moi qui aurait dû la craindre, et non l'inverse. Je n'étais pas d'humeur à distribuer des bouquets de fleurs à la population, mais je n'étais pas spécialement mal intentionné non plus. Et hop, le maillet avait déjà disparu. Comment ? Où ? Là encore je me posais pas mal de question, mais y'avait des trucs auxquels il ne fallait pas vouloir donner de réponse. Enfin, maintenant que j'avais vu de quoi elle était capable, je m'étais dit que j'aurais eu mieux fait de prêter attention à tout ce qu'elle faisait, mais trop tard. J'étais vraiment un bleu. Pas foutu de faire un truc correctement. J'étais pas là depuis longtemps, mais mon instinct de survie (quel instinct de survie ? je m'étais suicidé !) avait visiblement un peu de mal à se manifester. « Jusqu'ici non, mais ça devrait pas tarder à changer si vous recommencez jamais à me pousser comme vous venez de le faire » No problemo ! Je songeai qu'avec elle, j'allai plus y aller avec des pincettes. Et je m'étais excusé, en plus, c'était pas comme si j'avais été un rustre de la pire espèce. Et en plus, elle s'était inspectée comme si je l'avais secouée dans tous les sens, non mais franchement, c'était pas comme si je lui avais cassé quelque chose. De plus, et je savais bien à quel point les filles étaient complexes et combien il était difficile de parler avec elles sans qu'elles trouvent un moyen de tourner ça à leur avantage et de vous faire passer pour un pécore (quand elles ne se vexaient pas ou ne se mettaient pas en colère, bien sûr), alors j'avais préféré ne rien répondre. Pour dire quoi, de toute manière ? Je hochais simplement la tête, avec ma figure blasée que j'arrivais bien à faire, pour faire comme si sa petite démonstration me laissait complètement indifférent.

En tout cas, elle ne semblait pas vouloir me laisser tranquillement passer mon chemin, de son côté, et elle me parlait, encore. « On ne bouscule pas une demoiselle, mais si celle ci est armée et bien déterminée à vous tuer. C'est une question de principe » Et vas-y que je t'en rajoute une couche. Le principe, oui oui, j'avais bien compris. Mais sur le coup, demoiselle ou pas, je ne m'étais pas spécialement enquis du sexe de mon adversaire avant de réagir. Si j'avais dû m'inquiéter de la question mâle ou femelle pour chaque bestiole ici, je ne serais pas encore coincé dans ce labyrinthe. Et visiblement, celle-là, elle y tenait, à ses principes. Mais sur le coup, principe ou pas, c'était attaquer ou être attaqué ! En plus, j'étais sûr qu'elle n'avait pas du faire spécialement attention quand elle avait dégainé son arme si j'étais fille ou garçon. Enfin. Alors, cette fois, en plus de hocher la tête avec ma gueule de je-m’en-foutiste, je jugeais utile de préciser, pour ne pas avoir droit à un nouveau cours sur la politesse. « Oui, c'est pour ça que je me suis excusé. » En disant cela, j'escomptais la tempérer un peu et lui montrer que je n'étais pour l'instant pas un ennemi, mais là encore, je ne savais pas du tout comment elle allait le prendre. Déjà qu'elle me paraissait beaucoup moins jolie qu'avant, vue le regard glacial qu'elle me lançait... Peut-être que mon expression l'agaçait, j'en savais rien. Les femmes sont dures à comprendre, alors... Et bien on allait bien voir ce que ça allait donner. Mais je me préparai déjà à me baisser ou à reculer d'un pas au cas où elle tenterait à nouveau de m'asséner un coup de son espèce de maillet, et juste après avoir haussé les épaules, je descendais mes mains dans les poches de mon jean comme si de rien n'était, comme si j'étais simplement un ado un peu blasé et un peu fatigué, mais je sentais pourtant mes doigts atteindre lentement mon paquet de cartes. Juste au cas où.

Mais elle sembla se détendre. Ça n'était pas un mauvais point, loin de là. Elle en profita même pour réajuster sa robe. Typiquement féminin. On vous bouscule, vous manquez de tuer quelqu'un, et la seule chose pour laquelle on se préoccupe, c'est de savoir si on est pas trop moche et si on a pas des guenilles sur le dos pour passer une folle journée dans un merveilleux labyrinthe. Enfin bon. Si ça pouvait l'occuper, moi je ne demandais pas mieux. Mais je poireautais comme un cake devant elle en attendant qu'elle dise quelque chose, parce que si je tournais les talons et que je m'en allais comme si de rien n'était j'étais sûr, en féministe enragée qu'elle devait être, qu'elle allait me courir derrière en me balançant que ça ne se faisait pas de laisser une dame en plan, que je n'étais pas éduqué, que les principes exigeaient que, que j'aurais pu faire ceci et cela, et que selon les droits de la femme, bla bla bla. Je m'imaginais bien la scène. Alors je préférais attendre comme un con qu'elle ait fini, même si ça contribuait à me foutre encore plus de mauvais poil. Mais elle ne se rhabilla pas pendant trois plombes, je m'attendais à pire, et enchaîna. « Je suppose que vous aussi êtes perdu, hein ? » Elle était sérieuse là ? Elle croyait vraiment je que je m'amusais à explorer les moindres recoins du labyrinthe pour faire une cartographie des lieux ? Je ne pouvais retenir un peu de sarcasme, que ça lui plaise ou non. Et si elle boudait, ben tant pis. Je ne pouvais pas éternellement jouer le gentleman pour son bon plaisir. « Non non, c'est juste une promenade de santé. Ces lieux sont tellement agréables pour un petit footing matinal ! » Je n'avais pas pu m'empêcher de dire ça sur un air faussement réjoui, en ayant sur la face un espèce de sourire très faux, un peu comme à la manière qu'ont les gens riches dans les grandes réceptions pour se dire, ô combien ce temps est radieux. Voyez ? Restait plus qu'à savoir comment elle allait le prendre.

Et elle me tendit une main. « Je m'appelle Tamzin Grace. On cherche la sortie ensemble ? » J'hésitais vraiment à la serrer, parce que je n'avais pas du tout, mais alors PAS DU TOUT confiance en cette fille. Et je tenais encore moins à faire la route avec elle. Mais nous serions peut-être plus rapides à deux. Finalement, je saisissais sa main. Serrer une main, c'était pas dans mes habitudes (même de mon vivant), et je devais bien dire que ça me faisait bizarre. « Phileas. Et... Pourquoi pas, après tout. Mais le moindre coup de maillet, et tu pourras aller te brosser. » Pour rester poli. Un moment, j'avais même rechigné à lui donner mon nom, mais à quoi servirait-il de le cacher ? J'étais très facilement reconnaissable, et nul besoin d'un nom pour savoir qui j'étais. Un seul mot, et tout le monde pouvait voir de qui elle parlait. Les noms, c'était bien pour les gens quelconques. Sans prétentions bien sûr.
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H. Venetia Stenhamn-Pike
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N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu sensé pour savoir bien mentir.


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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Mer 4 Juil - 10:04

Venetia Ҩ Phileas
« Celui qui n'a jamais perdu la tête n'avait pas de tête à perdre. Et c'est bien dommage pour lui »


Cet homme avait vraiment une sale tête, du genre de celle auquel il ne faut pas accorder la moindre confiance, le seul problème était qu'il fallait faire avec les moyens du bord, hors pour le moment, la seule chose en pour être plus précise, la seule personne qu'elle avait sous la main était cet homme. De tout façon, l'union faisait la force, tant qu'on ne lui demandait pas de devenir meilleure amie au monde avec ce gus, alors il n'y aurait pas de problème. De toute façon, pour le moment, c'était vraiment mal parti et rien en lui ne lui inspirait la moindre sympathie, et encore moins une amitié spontanée. Tiens, d'ailleurs on était carrément en droit de se demander si cela venait de son apparence pour le moins singulière et originale ou si c'était quelque chose d'autre qui lui inspirait cette retenue envers lui. Bon ce n'était pas non plus comme si elle adorait faire la causette avec le premier inconnu qui lui tombait dessus au détour d'une allée bien pourrie, mais celui là plus que les autres ne la mettait vraiment pas en confiance. Comme s'il pouvait la frapper à tout moment, et dans ce pays de cinglés, lorsqu'elle était hors du jardin, elle avait appris à se méfier des autres. « Non non, c'est juste une promenade de santé. Ces lieux sont tellement agréables pour un petit footing matinal ! » Pas la peine de chercher plus loin pourquoi. Venetia secoua la tête avec agacement et croisa les bras, glissant son maillet près de ses côtes, là où elle pouvait la ressortir facilement en cas de problème. « Pardon, j'ai oublié de rire » glissa t-elle plus froide qu'un glaçon. « Hahaha. Si c'est pour dire des trucs comme ça, tu peux aussi bien ne rien dire. »

Cela n'empêcha pas Venetia quand même de garder la main bien tendue devant elle. Alors pourquoi il ne serrait pas ? On ne lui avait appris les bonnes manières dans sa communauté de fous ? Elle au moins avait de bonnes manières - certes entachées un chouïa par ses mensonges, mais le propre du mensonge c'était justement que les autres ignoraient cet infime tout petit mini détail - et lui en faisait profiter, franchement dans ce monde, c'était un cadeau de pareils signes de normalités alors qu'est-ce qu'il rechignait à lui serrer la main, et dédaigner le cadeau qu'il lui faisait ? Le regard de la jeune femme se fit encore plus froid. A ce train là, elle allait pouvoir rivaliser avec un iceberg. Que le Titanic ose l'approcher et elle risquait sûrement de le renvoyer voguer au fond des océans d'un simple regard. L'inconnu finit enfin par serrer sa main, ce n'était quand même pas la mer à boire et bon sang sa peau n'était pas recouverte d'épines ! « Phileas. Et... Pourquoi pas, après tout. Mais le moindre coup de maillet, et tu pourras aller te brosser. » Venetia lui jeta un regard froid derechef, non mais pour qui la prenait-il ? Et lui, pour qui se prenait-il pour lui dire des choses pareilles ? Elle ne se savait pas un air si effrayant, à l'en croire, elle pourrait facilement participer à American Catch si jamais elle ressuscitait. Non, mais sérieusement, quel danger est-ce qu'il pouvait bien voir en une jeune femme d'à peine un mètre soixante et des cacahuètes lumineuses et qui n'avait même pas assez de force pour ouvrir un malheureux pot de confiture ? « Marrant, j'allais dire exactement la même chose ! » D'un autre côté, c'était aussi une forme de compliment, savoir qu'il la considérait comme un danger potentiel, ça changeait des autres fois.

Elle avança de quelques pas, desserrant ses bras et laissant pendre son maillet contre sa jambe au cas où elle devrait s'en servir. il était également hors de question qu'elle le laisse hors de son champ de vision un seul instant. Pas assez bête pour faire quelque chose comme ça, pas assez naïve pour lui laisser ne serait-ce qu'une première chance de lui prouver qu'elle avait tord. « Et bien autant avancer » dit-elle en se retournant vers lui et en resserrant automatiquement ses bras contre elle. Un peu comme pour se protéger du mal qu'il pourrait bien lui faire. « Je viens de par là, toi de part là, autant essayer une que l'on a pas encore tenté »

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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Sam 7 Juil - 19:47



La curiosité est un joli défaut — Phileas Tweedles

Le labyrinthe rouge, d'habitude si calme, était parcouru par trois étranges énergumènes. Enfin, disons plutôt deux énergumènes tenant un animal -fort affreux- en laisse. Ces deux bonhommes étaient tout deux identiques, aussi larges que hauts et approximativement de la circonférence d'un cercle. L'animal quant à lui ressemblait en tout point à un chat à qui on aurait arraché maladroitement et sauvagement la peau. Cette curieuse troupe était source d'une cacophonie bien tapageuse qui se résumait à ceci : « Je dis que tu tires trop sur la corde ! » « Et moi, je dis que tu es trop lâche avec ! » « Eh bien pour savoir qui a raison, je pense qu'il faut - » « lui demander ! » « C'était mon idée ! » « Non, c'était la mienne ! » « Non, c'était la mienne alors c'est moi qui vait lui » « chercher les puces ? » « Puces, quelles puces ? » « Les puces dont tu me parlais à l'instant » « Je parlais de puces ? Eh bien, tu vois avec tes âneries, je ne m'en souviens plus » « Très bien dans ce cas, c'est moi qui va demander au chat qui tiens la laisse correctement, puisque c'était mon idée de lui demander » « Non, c'était la mienne ! » « Non, tu parlais de puces » « Puces, quelles puces ? » « Les tiennes ! » L'un donna un coup de coude à l'autre dans l'abdomen tandis que l'autre donna un coup de pied à l'un dans le tibia. Ils ne s'arrêtèrent que lorsque au détour d'une haie, ils aperçurent deux jeunes gens discutant dans un semblant de conversation. « Bonjour ! » dirent-ils en coeur. « Nous nous présentons ! » « Tweedle » « Dee et Tweedle » « Dum » « Mais en réalite je suis Tweedle » « Dum et je suis Tweedle » « Dee » « Mais non, c'est moi Tweedle Dee ! » « Non, c'est moi Tweedle Dee ! » « Alors si c'est comme ça, je suis Tweedle Dum ! » « Ah non enfin, je suis Tweedle Dum ! » suivit des paroles sans queue ni tête et une nouvelle dispute dont la cause n'était pas clairement définie. Les deux bonhommes relâchèrent leur emprise sur la corde dont le bout était attaché autour du cou du chatfoin qui semblait n'avoir qu'une envie : se délecter des deux inconnus regardant la scène d'un air interrogatif. Le répugnant animal profita de la situation et se secoua -comme pour chasser des puces, vous noterez- se libérant de l'emprise des deux patapoufs. Ce qui ne fit qu'alimenter la querelle. « C'est de ta faute, tu ne le tenais presque pas ! » « Non, c'est de la tienne ! » « Oh et puis, il n'était pas très charmant comme animal de compagnie » « Non, pas assez de pattes » « C'est vrai ! Et puis tous ces muscles, ça doit coincer sous la dent » « Oh et puis, allons-nous en ! » « Eh, c'était mon idée ! » « Non, la mienne ! » Et sans même dire au revoir, ils avaient soudainement disparus derrière une haie, le lointain écho de leur dispute disparaissant peu à peu. Ne restait plus qu'un chat affamé et deux proies potentielles. Bon appétit !


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Phileas S. Orwell
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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Mar 24 Juil - 13:32

La curiosité est un joli défaut.
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Franchement, je me voyais mal trouver la sortie du labyrinthe avec cette nana et son sale caractère. Je détestais cette fille, je détestais son maillet, je détestais ses manières de bonne-petite-fille, je détestais les haies, je détestais les fleurs, je détestais ce labyrinthe, je détestais cet endroit, et plus généralement, je détestais tout ce qui touchait à ce pays. Absolument tout. Surtout quand, comme dans le cas présent, les éléments se liguaient contre moi afin de m'en faire voir de toutes les couleurs. Dans tous les sens du terme. Parce que non seulement on me coinçait dans un dédale qui me semblait sans issue, mais en plus, je devait me trimballer une Marie-Sue qui avait l'intention de m'assomer quand je n'y ferais plus attention. « Pardon, j'ai oublié de rire. Hahaha. Si c'est pour dire des trucs comme ça, tu peux aussi bien ne rien dire. » J'étais sérieusement en train de penser que ma santé mentale en prendrait moins un coup si je l'étripais et qu'ensuite je cherchais la sortie tout seul. L'étriper, l'éviscérer, l'éventrer, tout ce que vous voulez. Peut-être qu'il me faudrait plus de temps, mais au moins, mon esprit en réchapperait sain et sauf. Ça aurait été bénéfique non seulement pour nerfs, mais également pour le monde entier. Une sorte de service rendu à l'humanité, en somme. Et pour une fois que je rendais service à quelqu'un... C'était une occasion à ne pas manquer. « Et si c'est pour me poser des questions aussi con, t'aurais aussi bien fait de la fermer, tu serais gentille. » Gentille ? Elle, gentille ? Non mais je m'attendais à quoi, à voir débouler la Sainte Vierge sous mes yeux ? Bref.

« Et bien autant avancer. Je viens de par là, toi de part là, autant essayer une que l'on a pas encore tenté. » Ah, j'étais bien d'accord, je devais le dire. Autant avancer, en effet, avant que je ne m'emballe un tout petit chouilla et que je commette quelques actions fort déplaisantes. Ne faisons rien que nous pourrions regretter. Enfin, je n'étais pas bien sûr de regretter quoi que ce soit avec elle, mais bon. J'émis un grognement tout ce qu'il y avait de plus "je-n'ai-aucune-envie-de-te-répondre-mais-j'y-suis-contraint" pour manifester mon accord avec ces paroles, et puis on commençait à avancer. Avec du recul, je trouvais cette situation assez comique d'ailleurs, chacun serrant son arme respective, Tamzin son maillet qu'elle gardait contre elle comme si j'allais lui sauter dessus pour lui arracher sauvagement, et moi avec mes mains dans les poches, empoignant mon paquet de cartes, même si je m'efforçais de n'avoir l'air de rien. Et, tandis que nous avancions, je me remémorais inconsciemment ce qui venait de m'arriver, à savoir ces trente dernières secondes, où, pendant ce laps de temps plutôt court, nous en étions venus à nous suspecter mutuellement d'en vouloir à l'autre. On pouvait dire qu'on était partis du mauvais pied. Mais je n'en avais rien à faire. Je ne l'aimais pas, elle non plus, c'était très bien ainsi. D'ailleurs, je notais qu'elle avait commencé par me vouvoyer, à la réflexion, puis elle avait vite changé de bord, marque supplémentaire son antipathie. Bon, je pouvais rien dire, je faisais pareil, et j'avais même pas envisagé la possibilité de la vouvoyer, mais...

Un bruit étrange me fit sortir de mes réflexions. Et il n'émanait pas de Tamzin (ce qui n'était peut-être pas plus mal), il ne s'agissait pas d'un bruit du style ventre qui gargouille, os qui craque, brindille qu'on écrase ou ce genre de choses. Non, c'était des voix, humaines s'entend. Elles se rapprochaient. Et merde. Instinctivement, je m'étais redressé, arrêtant un peu d'avoir l'air d'un ado retardé avec les mains dans les poches, j'avais même arrêté d'avancer. Ben oui, si je tombais, ou plutôt si nous tombions sur un psychopathe ambulant (encore pire que ma camarade d'infortune, bien sûr), ce qui ne m'aurais guère étonné, autant être sur ses gardes. C'était dingue comment on ne pouvais avoir confiance en personne dans ce monde. Certes, de mon vivant non plus on ne pouvait pas faire confiance à qui que ce soit, mais au moins, les malades mentaux se faisaient plutôt rares, et j'avais pas la crainte d'en croiser un au détour d'une haie fleurie. Monde cruel. « ...tes âneries, je ne m'en souviens plus » « Très bien dans ce cas, c'est moi qui va demander au chat qui tiens la laisse correctement, puisque c'était mon idée de lui demander » « Non, c'était la mienne ! » « Non, tu parlais de puces » « Puces, quelles puces ? » « Les tiennes ! » Bon sang, mais c'était quoi ce qui se rapprochait ? Des gamins ? Je ne tardais par à en avoir le coeur net, quand, au détour d'une allée, apparaissaient deux... Boules.

« Bonjour ! » C'est tout ce que j'avais compris. Ensuite, ils s'étaient présentés, je crois, mais impossible de comprendre quoi que ce soit à leur speech. Alors non seulement, mon coeur avait fait une chute dangereuse dans ma poitrine, mais en plus ma mâchoire s'était décrochée toute seule, faute de mieux. Et puis je les regardais débattre encore sur je ne sais quoi, faire je ne sais quoi, manquer de se casser la gueule, et j'en passe. Ce qui m'inquiétais le plus, dans l'histoire, ce n'était pas les semblants de nains qu'on avait devant nous, mais bien leur espèce de bestiole qu'ils traînaient avec eux. On appelait ça comment, dans le vrai monde, déjà ? Ah oui, un monstre. Un espèce de gros chat passablement hideux, comme s'il était passé sous les roues d'un camion, mais en plus de son aspect physique peu ragoûtant, il avait l'air particulièrement dangereux. « Bordel, mais c'est QUOI ça ? » Je m'étais mis à gueuler comme un con, première réaction après le dérochage de mâchoire. Pas négatif, en somme, je réagissais déjà. Mais les deux boules de bowling à qui ont avait enfilé des vêtements (c'est comme ça que je les percevais), avaient continué à se chamailler, en faisant comme si on n'existait pas, puis étaient parties... Sans la bête. Et merde, deuxième édition. « Hé ! Attendez ! Vous oubliez votre... » Si je les avais hélé au début, ma voix avait fini par se briser quand dans mon esprit s'était formée l'équation : Tamzin + Phileas + Truc = Mort certaine (encore).

Finalement, c'était peut-être aussi bien que je ne l'aie pas étripée. « Tamzin... Tamzin... On fait quoi là ? » Un plan, un plan, un plan, trouver un plan. Sans céder à la panique. MAIS ON ÉTAIT DANS UN LABYRINTHE BORDEL. Comment trouver un plan là dedans ? Panique. Plan. C'était très confus. Vraiment très confus. Simplement, je n'avais pas l’intention de courir, je ne tenais pas à exposer mon dos à la bête, parce qu'elle aurait vite fait de faire des lambeaux de ma nuque. Rattraper sa laisse alors ? Mais comment ? Lui balancer des cartes ? Tout sonnait faux. Tout. « Ton maillet... Frappe-le avec ton maillet... » Un rapide coup d'oeil vers elle. Et restait plus qu'à prier pour que le pseudo-chat lui saute plutôt dessus à elle qu'à moi.
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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Dim 12 Aoû - 12:40

Venetia Ҩ Phileas
« Celui qui n'a jamais perdu la tête n'avait pas de tête à perdre. Et c'est bien dommage pour lui »


Quel chieur ! Non mais, est-ce qu'il se rendait compte au moins de quel poids il représentait ? Si elle ne faisait pas figure de sainte - et elle le savait bien -, ni dans ce monde ni dans l'autre, lui non plus n'était pas exactement ce qu'on pouvait rêver de mieux pour être un compagnon d'infortune. Ou pour être un compagnon tout court. Par exemple, elle aurait été franchement ravie d'avoir à faire équipe avec quelqu'un qui ne la ramenait pas pour la contredire toutes les cinq minutes, ou qui au moins avait le sens de l'orientation, au moins un minimum. Non, comment pouvait-il, deux secondes, croire qu'elle pourrait lui faire confiance au premier regard, sans poser la moindre question alors qu'il lui tombait dessus comme une fleur, pas agréable pour un sous ni rien. Il voulait faire son malin en employant l'ironie et le sarcasme - très mal d'ailleurs - et pensait qu'elle n'allait rien rétorquer ? Quelle blague ! « Et si c'est pour me poser des questions aussi con, t'aurais aussi bien fait de la fermer, tu serais gentille. » Gentille ?! Elle l'était, du moins pour le moment, et elle était pratiquement certaine qu'il n'avait pas la moindre envie de se retrouver nez à nez avec la méchante Venetia, qui se manifestait de plus en plus souvent ces derniers temps. À croire que ce pays et sa mort influençait de plus en plus son mauvais caractère et ses gènes de survie, elle devenait de plus en plus téméraire, et avec un peu de recul, il fallait bien dire que c'était complètement insensé et déraisonnable. « Mais va te faire foutre mon petit père ! Je n'ai pas demandé de tomber sur toi, tu n'es pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un don du ciel tu sais … » cracha t-elle méchamment, son étreinte se resserra sur le manche de son maillet de croquet. Si c'était un coup qu'il cherche, il allait se le prendre, et très rapidement, c'est dans ce genre de situation qu'elle n'était pas forcément très patiente la petite Veny.

Au moins, devant sa proposition de continuer d'avancer, le bougre eut la présence d'esprit de ne pas discuter son raisonnement, se contentant de grogner vaguement pour approuver son plan avec une certaine réticence très audible dans ce simple son archaïque. « Tu peux pas t'exprimer correctement au lieu de grogner, non ? Ta maman ne t'as pas appris la politesse ou quoi ? » Oui, il n'était plus question de gentillesse, tant qu'elle pouvait l'emmerder, alors elle n'allait certainement pas s'en priver, c'était tellement bon de se défouler sur quelqu'un, à croire que toute son inquiétude, toute sa colère s'était accumulé dans son corps, n'attendant que de sortir, et lui venait justement lui donner une occasion de le faire. Elle aurait presque pu le remercier.

Éventuellement. A la fin. S'ils s'en sortaient. Un jour. Dans longtemps. Si elle avait la malchance de retomber un jour sur lui.

Le problème actuel, c'est qu'elle n'était absolument pas d'humeur à être accommodante et gentille, au contraire, elle était plutôt même pour la violence gratuite. Mais avant que son coup de sang n'arrive jusqu'à sa tête et la pousse à faire des choses idiotes, qu'elle aurait pu peut-être très vite regretter après, voilà que deux petits bonshommes apparurent devant eux, bizarrement formés, comme distordus dans une forme très étrange. Absolument pas humaine.

Leur apparition soudaine, accompagnée d'une espèce de tigre géant, lui cloua le bec, et apparemment, aussi à l'autre gus, et ensemble, silencieux pour une fois, les regardèrent se présenter, se chamailler puis se disputer dans un était d’ébahissement total. Du moins elle l'était en tout cas, parce qu'elle en avait vu des choses très bizarres dans ce Pays de Cinglés, mais ça, ces deux petits bonhommes et leur tigre sauvage remportaient, du moins pour le moment, la palme du plus bizarre, et ce haut la main. C'était à peine si elle comprenait ce qu'ils racontaient les deux patapoufs. Et non seulement ils étaient vraiment bizarres, mais ils semblaient aussi être extrêmement crétins et pas doués. Bon sang, ce n'était vraiment pas des cadeaux ces deux là, ils auraient pu former un clan avec cet étrange Phileas, un clan de casse-pieds. Rien que de les écouter la fatiguait. Venetia soupira en secouant la tête tout en les regardant. Jusqu'à ce que les deux poufs sur pattes lâchent le gros matou, au moins, elle était pratiquement certaine que l'autre crétin aussi débile qu'il semblait l'être, n'aurait pas fait l'erreur de lâcher une telle créature, en supposant, bien évidemment, qu'il aurait été suffisamment idiot pour attraper une telle créature et se balader avec. « C'est de ta faute, tu ne le tenais presque pas ! » « Non, c'est de la tienne ! » « Oh et puis, il n'était pas très charmant comme animal de compagnie » « Non, pas assez de pattes » « C'est vrai ! Et puis tous ces muscles, ça doit coincer sous la dent » « Oh et puis, allons-nous en ! » « Eh, c'était mon idée ! » « Non, la mienne ! » Et là dessus, ces deux erreurs de la nature décideaient en plus de foutre le camp en leur laissant leur monstre sur les bras. « Hé ! Attendez ! Vous oubliez votre... » Venetia lui lança un regard condescendant, il illustrait parfaitement l'idée de "parler pour ne rien dire", c'est qu'au lieu de s'inquièter du danger imminent, il alimentait l'espoir vain que les deux autres crétins allaient revenir bien gentiment leur bestiole. En attendant, eux deux avaient d'autres chats à fouetter (hum hum) pour le moment.

« Tamzin... Tamzin... On fait quoi là ? » Venetia fronça des sourcils, sans prendre la peine de se retourner vers lui, l'idéel aurait été de faire le moins de mouvements brusques possible. Histoire de ne pas échauffer le chat. Sauf qu'elle en venait du coup à se demander de quoi il parlait. « C'est qui Tamzin ? » grogna t-elle sans remuer les lèvres.

Était-il vraiment nécessaire de préciser que Venetia était un vrai cas social ?

La jeune n'était néanmoins pas prête à se laisser distraire par ses déclarations bizarres alors que la Mort les frôlait de nouveau de près, glissant près d'eux lentement mais sûrement. S'ils ne la jouaient pas bien, il y avait de fortes chances qu'Elle les attrape une nouvelle fois, et aussi bizarre que ça pouvait paraitre, elle n'était pas du tout prête à quitter ce monde, parce que même si ce n'était pas vraiment une vie rêvée qu'elle menait ici, c'était quand même une forme de vie, et elle préférait ça. La Mort avait quelque chose d'étrangement définitif qui n'était pas du tout de son gout. « Ton maillet... Frappe-le avec ton maillet... ». Abandonnant toutes ses bonnes idées pour survivre, elle retourna très rapidement sa tête vers Phileas, l’honorant d'un regard noir proprement assassin. Et puis quoi encore ? Il croyait qu'elle allait être assez bête pour se jeter sur cette espèce de bestiole tandis que lui se tirait, la laissant comme repas pour le minou ? « Mais va te faire foutre, crétin ! Frappe le toi-même ! Sauve toi tout seul ! » Mais elle n'allait pas laisser son destin entre les mains de ce gars là, non, et même si cela devait lui sauver la vie, elle allait agir. Elle empoigna son maillet de croquet, toujours poussée par la colère qui l'animait, peut-être ça qui l'empêchait de vraiment réfléchir. Venetia chargea le matou, mais avant qu'elle n'ait eu le temps d'abattre son arme sur la tête de l'affreux matou, il s'était mit à rugir ? vers eux d'un air menaçant. Une sorte de son qui lui coupa toute envie de continuer son attaque. plutôt le genre à lui faire flancher les genoux. Elle se retrouva nez à nez avec l'affreuse bête, qui semblait plutôt curieuse maintenant qu'une folle avait arrêté de courir vers elle armée de son maillet, criant comme un cochon qu'on égorge.

C'était vraiment moche, on aurait dit une espèce de matou sans poil. Il la renifla lentement. Chacun de ses souffles soulevaient ses cheveux comme une espèce de rafale. Bon sang. La bestiole continua de la dévisager avec curiosité. Venetia fronça des sourcils, au fond ce n'était qu'une pauvre créature que deux patapoufs avaient attaché. Il devait juste vouloir être libre. Faisant fi de toute raison, la jeune femme avança timidement une main vers le museau de la créature, elle le laissa la renifler, comme tout chat l'aurait fait avant de se laisser caresser. Sauf, que son regard était devenu … il avait changé en tout cas, et elle retira sa main juste avant qu'il ne referme sa mâchoire, claquant juste à l'endroit où sa main s'était trouvée quelques instants plus tôt. Elle se baissa dans un réflexe, ramassa une grande quantité de terre et les lui balança dans les yeux. La bestiole se mit à hurler de douleur, ou rugir en tout cas. Venetia profita qu'il soit momentanément aveuglé pour se retourner vers Phileas, lui attraper le bras et dégager le plus vite possible. « Cours ! » réussit-elle à articuler en resserrant sa prise sur le poignet du jeune homme qu'elle tirait, résistant courageusement à l'envie de prendre ses jambes à son cou, les bras en l'air en hurlant comme une fillette.

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Phileas S. Orwell
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« A quoi bon
des chaussures de course haut de gamme
et une boussole fiable
si je ne sais même pas
tenir la carte dans le bon sens ? »
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FEUILLE DE ROUTE
Caractère: Solitaire - Charismatique - Déterminé - Manipulateur - Violent - Introverti - Blessé - Hypocrite - Blasé - Louche - Réaliste - Sûr de lui - Traître - Égoïste - Amoureux - Rusé - Débrouillard - Impulsif - Sanguin - A tendance à regretter - Prudent - Méfiant - Cynique - Fourbe - Froid - Distant - Dépressif - Émotionnellement fragile - Plus faible qu'il n'y paraît
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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Mar 21 Aoû - 14:25

La curiosité est un joli défaut.
Ft. Venetia & Phileas

Ce pays était ridicule. Enfin, j'ignorais déjà où j'étais concrètement, certainement plus sur terre, et je ne pouvais m'empêcher de me poser certaines grosses questions sur la santé mentale des habitants, ici. C'était peut-être ce qui m'attendait, en fin de compte, de fini complètement fou à force de côtoyer des gens qui l'étaient tout autant. Je veux dire, qui était le sombre crétin qui avait eu l'idée d'édifier un labyrinthe ici ? Je doutais très fortement que la nature ait créée ça d'elle même, ce qui voulait dire que quelqu'un était forcément à son origine. Et ce quelqu'un, et bien, soit il était fou, soit c'était l'emmerdeur publique numéro un, et que si je le croisais, j'hésiterais pas une seule seconde à lui faire bouffer les pissenlits par la racine, parce que merde, on avait pas idée de construire des trucs pareils. Non, vraiment, j'imaginais assez mal un mec en train de dessiner des plans de labyrinthe et planter des haies après.
Et l'autre. Elle jouait avec mes nerfs. Tout me tapait sur le système.

Aaah.

« Mais va te faire foutre mon petit père ! Je n'ai pas demandé de tomber sur toi, tu n'es pas vraiment ce qu'on pourrait appeler un don du ciel tu sais… » Mon petit père ? D'accord. Je suis un petit père. Ri-di-cule. « Dis-moi, t'es aussi une pétasse en temps normal, enfin t'es comme ça avec tout le monde, ou c'est juste pour me faire chier ? Parce que toi non plus, t'es pas la partenaire idéale, hein. Au passage. » Je lui avais posé cette question tout naturellement, glissant tout mon poids sur ma jambe droite et portant la main à mon menton, comme si j'étais en train d'étudier une oeuvre d'art (ce, qu'entre nous, elle était très loin d'atteindre). J'avais demandé ça, comme j'aurais pu dire : "ta robe à la con, c'est ta maman qui l'a cousue, ou tu l'as trouvée dans une poubelle ?", et ça me brûlait la langue de ne pas le faire, mais bon, c'était un peu hors-sujet. Je gardais néanmoins cette petite pique dans un coin de ma tête, au cas où j'aurais besoin d'une réplique déplacée comme celle-là à lui ressortir. Ce qui ne m'aurait pas étonné des masses, si j'avais eu besoin de le faire. Enfin.
Et la bougresse ne s'arrêtait jamais. Si j'avais arrêté de lui parler, c'était parce qu'elle me soûlait, que j'avais plus envie de lui causer, parce que ses remarques à trois francs six sous commençaient à fumer de ma tête par tous les orifices. Mais non. Elle ne pouvait pas se contenter de ce que j'appelais le silence, merveille ô combien inestimable, et qui aurait été la plus précieuse des choses qu'elle puisse m'offrir. Mais non, même pas ça. Alors que ça ne lui coûtait rien, pourtant. Entendre le chant des oiseaux, le bruit des pas, ce genre de trucs, quoi. Même si, les oiseaux, ici, je me méfiais, ils avaient des tronches pas possibles et que le moindre bruit de pas me faisait bondir sur mes cartes (mais après tout, ce n'était qu'un infime détail).

« Tu peux pas t'exprimer correctement au lieu de grogner, non ? Ta maman ne t'as pas appris la politesse ou quoi ? » Ah, inspirer, expirer, inspirer, expirer, self-control. Bon sang. Maintenant, c’était à ma mère qu’elle s’en prenait, et je ne voyais pas ce que ça pouvait bien foutre là-dedans. Certes, ma mère, quel sujet… Epineux. Je ne tenais pas vraiment à lui exposer tous mes problèmes familiaux, en lui rétorquant, que non, en effet, ma maman ne m’avait pas appris des tas de trucs, si on enlevait le fait de devoir se démerder, bien entendu, et que si elle s’avisait encore une fois de mentionner son simple souvenir, j’allais lui botter le cul. Non, je ne devais pas lui dire ça, après, elle allait s’en servir contre moi, rien que pour m’emmerder, c’était tout à fait son genre. Connasse. « Oh, si, elle l’a fait. Et la tienne, elle était aussi chieuse que toi, ou t’es juste une exception à la famille ? » Lui botter le cul, c’était une idée qui se défendait. Si je m’attendais pas à recevoir un coup de maillet sur la tronche après, je l’aurais fait. Sans aucun doute. Mais faute d’une arme corps-à-corps, je faisais avec ce que j’avais pour me défendre, à savoir pas grand-chose, quand j’y pensais. Simplement quelques insultes par-ci par-là, et vas-y qu’on s’arrêtait plus, comme des gamins qui se disputent.

Puis le gros du problème, si j’ose dire, compte tenu de nos interlocuteurs, et leur pseudo-chat monstrueux. J’étais passé par plusieurs états, le tout à une vitesse plutôt surprenante, et si je n’avais pas le corps couvert d’encre, j’suis sûr que je serais même passé par plusieurs couleurs (mais là, les changements de couleur, chez moi, ça avait tendance à ne plus trop se voir). Déjà de la surprise, puis, le premier choc passé, une sorte de fascination malsaine, puis de la peur, et j’avais cédé à la panique quand les deux bouboules avaient tourné le dos. Tout cela en un temps record, comme une déférente d’émotions dans la poitrine, des émotions violentes et prenantes qui mettaient comme des coups, mais j’étais tout juste parvenu à les saisir l’une après l’autre, même si elles n’avaient duré que très peu de temps. Bien sûr, je me moquais royalement de ses regards assassins, pour tout dire, elle ne m’en avait que trop lancé en trop peu de temps pour que je puisse m’attendre à ce qu’elle opte pour une autre expression faciale. C’était devenu presque normal, et à défaut de pouvoir jeter un autre regard qu’un regard froid et sans pitié, elle faisait avec. Je me pris à l’imaginer avec son mec (si copain elle trouvait avec pareil caractère), lui disant « je t’aime » avec ce même regard, ça la foutait un peu mal, mais après tout, c’était son problème, et je m’en moquais sérieusement.

Et puis, en pleine panique, alors que, sans trop réfléchir, je l’appelais pas son prénom, elle me sortit, avec sa douceur habituelle (hum), des propos pour le moins… Intriguants. « C'est qui Tamzin ? » Je sais, je sais, la situation ne se prêtait pas trop aux règlements de compte. Mais là, c’en était trop. Sur le coup, je m’étais dit que la pauvre gamine avait commencé à perdre la raison, plongée depuis trop longtemps dans ce monde de fous, et qu’elle en venait à oublier son propre prénom. Mais, avec un certain recul, j’en venais à l’évidence : c’était pas son prénom. Enfin, sur le coup, je n’avais pas eu trop la tête à penser à ça, nous avions comme qui dirait devant nous un monstre affamé qui ne demandait rien de mieux que de se délecter de l’un d’entre nous (ou les deux, selon ce qu’il pouvait choper), alors non, j’avais pas fait le rapprochement dans ma tête, mes pensées étant quelque peu ailleurs. « Mais tu te fous de ma gueule ou quoi ? » Il ne pouvait pas en être autrement. Je me tournais vers elle, et lui balançais ça à la tronche, avec des yeux grands ouverts de stupeur, et en me retenant de ne pas crier comme un malade (mais ça, c’était bien parce qu’on était en proie avec un chat, autrement je ne me serais pas gêné).

En plus, elle était incompréhensible, et se contredisait. Je pigeais pas. L’un de nous débloquait, et je suppose que ça devait être elle. Parce que d’abord, elle me gratifiais, comme à l’habitude, hein, d’un gentil : « Mais va te faire foutre, crétin ! Frappe le toi-même ! Sauve toi tout seul ! », et, pour illustrer son propos, avant que je n’aie pu répondre quoi que ce soit, elle se mettait à charger la bestiole. C’était à n’y rien comprendre. Je devais aller me faire foutre, certes, mais qu’est-ce qu’elle faisait l’instant d’après ? Elle le chargeait. D’abord, elle ne se souvenait plus de son faux-nom, maintenant ça. A quand la prochaine connerie, franchement ? Oh, je ne tardais pas à le découvrir. Baba de stupeur, je la regardais faire, parce que c’est pas moi qui aurais chargé une bête comme ça, et si elle se dévouait pour aller au casse-pipe à ma place, moi, je n’y voyais aucune objection, bien au contraire. Elle lui fonçait dessus, littéralement. Et ça aurait pu être un bataille géniale, j’aurais même pu scander son faux-nom, l’encourager (ce que j’étais, honnêtement, tout à fait prêt à faire), mais il n’en fut rien. Au lieu de poursuivre dans son élan, qui n’était pas trop mal, je devais bien lui céder ça, elle s’arrêta tout net quand le truc se mit à grogner. Bon sang, cette histoire aurait pu finir vite, seulement, non. Et elle se foutait en danger, cette conne. Et moi, je regardais là, de loin. Je l’imaginais déjà éventrée par la bête, et, non, vraiment, cette vision ne me plaisait pas. Ils étaient là, face à face, j’aurais pu prendre mes jambes à mon cou, la laisser là, et basta. Je ne le fis pas. Pas par courage. Parce que j’arrivais pas à bouger. Et je compatissais, en quelque sorte, je parvenais tout à fait à me mettre à sa place, plantée devant le chat comme elle l’était. Elle fit encore quelque chose d’étrange. Ca se passa très vite. Elle commença à approcher sa main de la gueule de l’animal. J’aurais voulu lui crier de ne pas le faire. Je ne pouvais pas. J’étais en retrait, sur tous les plans. Fais quelque chose, Phil, fais quelque chose. Rien du tout. Je n’avais pas même sorti la moindre carte. Tout s’enchaîna. Elle manqua de se faire chopper la main, lui balança de la terre dans les yeux, et voilà que c’était sur moi qu’elle fonçait, cette fois là, en me criant de courir, et en m’agrippant par le bras.

On courrait dans les allées du labyrinthe. Je ne savais pas où est-ce que l’on allait, je l’ignorais depuis le début, en fait. Tout ce que je savais, c’était que je ne voulais pas tomber sur les Tweedles, ni sur leur horrible créature, ni sur personne d’autre. Je ne voulais pas me retourner, j’avais trop peur de voir la bête nous cavaler après, et tandis qu’elle courait, accrochée à mon bras, je ne pensais à rien d’autre qu’à avancer le plus vite possible. Je n’avais pas couru de la sorte depuis quand, déjà ? Depuis jamais, en fait. Se retrouver, involontairement cette fois-ci, face à la mort, ça me donnait de l’adrénaline dans les jambes, et je sentais très bien que j’aurais pu tomber à n’importe quel instant. Après quelques minutes de course intensive, alors que je pensais la bête perdue dans les méandres du labyrinthe, je m’arrêtais au détour d’une haie, elle aussi. On était un peu épuisés, c’est vrai, j’étais pas spécialement endurant. Penché les mains sur les genoux, je récupérais mon souffle. Et entre deux respirations, je parviens simplement à lui dire un tout petit mot, assez bas, parce que ça m’embêtant quand même bien de le dire, mais bon. « Merci. » Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit plus agréable par la suite, mais je devais bien dire qu’elle m’avait sorti d’un sacré pétrin, alors la remercier c’était… Normal.
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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Lun 27 Aoû - 18:16

Venetia Ҩ Phileas
« Celui qui n'a jamais perdu la tête n'avait pas de tête à perdre. Et c'est bien dommage pour lui »


Venetia esquissa un sourire carnassier, il fallait reconnaître qu'il n'avait pas complètement tord non plus. Ce pays avait vraiment une très mauvaise influence sur elle. Elle savait bien qu'elle était loin d'être l'Ange que ses parents auraient voulu qu'elle devienne, avec ses mensonges et sa fâcheuse tendance à toujours penser à elle en premier et à agir en fonction de cela, quitte à écraser au passage allègrement tout ce qui se trouvait sur son chemin, mais jusqu'ici, elle n'avait jamais été une emmerdeuse née. Non pas que ça lui déplaise, mais son manque d'expérience se ressentait dans la diversité et la très grande originalité de ses insultes. Allons, elle pouvait quand même faire mieux que "mon petit père" ! Elle était romancière ou ramasseuse de choux ?! Bon, il n'aidait pas, et était plutôt agaçant, mais amusant dans le fond. « Dis-moi, t'es aussi une pétasse en temps normal, enfin t'es comme ça avec tout le monde, ou c'est juste pour me faire chier ? Parce que toi non plus, t'es pas la partenaire idéale, hein. Au passage. » Venetia ricana dans son coin mais ne rétorqua rien du tout. Au moins ils étaient fixés, cette association éphémère n'était ni de son goût ni du sien, c'était quand même bien de voir qu'ils arrivaient à se mettre d'accord sur un point, et un point plutôt important quand même. Du moment qu'il était capable de garder en lui ses plus terribles insultes et ses envies de l'agonir de nos d'oiseaux, c'était pour le mieux. Mais bon, les situations extrêmes impliquaient des solutions extrêmes, en l'occurrence, leur alliance. Tout ce qu'elle lui demandait, et s'efforçait de faire, c'était de se retenir de se jeter sur elle, du moins jusqu'à ce qu'ils aient ralliés la sortie, après … c'était une autre affaire, et elle se voyait bien lui expliquer son point de vue sur "la pétasse" qu'elle était à grand coup de maillet de croquet. Leçon de vie, sûrement la plus importante : toujours garder un peu de colère en sois, l'alimenter suffisamment pour qu'elle devienne fureur noire au moment propice, capable de décupler les forces de Venetia au point de la transformer en une espèce de machine à tuer à la Marisol Wargrave, encore une qui avait tout compris à la vie. « Oh, si, elle l’a fait. Et la tienne, elle était aussi chieuse que toi, ou t’es juste une exception à la famille ? » « Oh non, je suis la fierté de ma famille figure toi » La jeune se retourna vers lui pour lui offrir un véritable - et son plus beau - sourire carnassier. Elle commença à spéculer sur les raisons qu'il pouvait avoir pour ne pas l'avoir encore frappé tout comme elle mourrait d'envie de le faire. Soit il n'avait aucune d'estime de lui. Soit il avait aussi compris - par l'intervention du saint esprit dans son cas, on ne pouvait pas demandé au premier pequeneau du coin d'avoir de profondes réflexions - qu'ils devaient se serrer les coudes s'ils voulaient un jour sortir de ce piège à souris, ce qui impliquait ne pas se taper dessus de préférence. Soit il n'avait pas une once de courage et avait perdu ses bijoux de famille depuis quelques temps déjà. Soit il conservait encore quelques vestiges d'humanité venant de son vivant dont il ne s'était pas encore débarrassé. Soit, le plus pathétique de tous, il avait des principes moraux, dont un qui lui déconseillait de cogner une fille. En théorie c'était bien, dans un monde civilisé, ici, seuls les idiots et les suicidaires s'embarrassaient de principes moraux. Venetia avait jeté les siens en voyant un rousse complètement cinglée mais bourrée de bonnes intentions égorger un tas de personnes sur son chemin. Dont la plupart avait essayé de les trucider d'abord, bien sûr. Elle avait presque l'impression que la citation de ce monde devait être quelque chose comme « Entre rester humain et rester en vie, il faut choisir » ça collerait en tout cas superbement bien à l'ambiance de ce monde et la façon dont elle le voyait.

Bon pour l'arrivée du chat, pas la peine d'en faire une rediffusion, autant passer sur l'arrivée des deux boules et de leur horrible matou, et aussi passer sur la belle boulette qu'elle venait de faire à propos de son nom, ce ne serait pas productif et ne servirait absolument à rien. Mais maintenant, elle ne pouvait plus trop lui en vouloir de la considérer comme une emmerdeuse, chiante et cinglée, il fallait dire qu'elle lui tendait le bâton pour la frapper, un beau bâton, poncé, peint et décoré de petits papillons. Elle s'autorisa un haussement de yeux interne pour admirer cette magnifique vérité, une vérité pitoyable et pathétique, elle n'en décuplait qu'encore plus sa colère - mange réserve de colère, profites en, ça faisait des jours qu'elle n'avait pas été furieuse - puis se reconcentra, c'est qu'ils avaient un chat de l'Enfer à semer, et ce n'était pas non plus simple comme tâche, heureusement qu'elle avait eut la présence d'esprit de lui balancer du sable dans une tentative plutôt réussie de l'aveugler avant de tourner les talons et de partir dans une course effrénée en emmenant avec elle - ne lui demandez pas pourquoi, elle aurait très certainement été incapable de réponde - l'autre phénomène. Voilà pourquoi elle se trouvait présent à moitié engloutie dans la haie contre laquelle elle s'était adossée en essayant d'envoyer de l'air à ses poumons. « Merci » C'est qu'elle l'avait presque oublié lui à essayer désespérément de se sauver de l'asphyxie. Venetia leva les yeux au ciel, vaguement touchée. Très vaguement, elle aurait certainement été plus enthousiaste s'il avait prit la peine de venir lui apporter son aide pour botter le fessier de l'affreux miaou au lieu de rester simplement spectateur, de loin. Elle aurait du le laisser au lieu de l'attraper comme ça. Elle était trop désespérément humaine. Ce monde n'allait faire d'elle qu'une bouchée. « Garde tes mercis pour quand on aura trouvé la sortie, pour le moment, là, ça ne sers à rien » Hors de question de lui montrer qu'elle était vaguement reconnaissante qu'il reconnaisse qu'elle lui avait sauvé le lard. « Sans compter que maintenant, en plus des cartes qui gardent l'endroit, on a aussi de boules de billard cinglées et et une espèce de monstre félin au basque. Je sais pas toi, mais moi je me sens pas de partir dans des grands moments mélodramatiques maintenant. Mais après tu peux faire comme tu veux, je pourrais même faire semblant de t'écouter si ça peut t'occuper » La jeune femme repoussa la haie, se relevant, contente d'avoir enfin retrouvé son souffle dans sa tirade contre lui. Elle secoua sa robe, notant en soupirant les nouveaux trous qui venaient s'ajouter aux autres, elle allait finir avec une passoire sur le corps, il fallait vraiment qu'elle arrête de se laisser aller. Et qu'elle demande une bonne fois pour toute à Lisie de faire attention avec ses feuilles, elle ne semblait pas conscience mais ses feuilles étaient tranchantes comme des lames de rasoir. Venetia jeta un coup d'œil aux haies, ils ne pouvaient pas passer à travers, ils pouvaient peut-être passer au dessus, ou au moins voir vers où était la sortie. « Bon … est-ce que tu pourrais me faire la courte échelle ? Ou te demander de participer un peu c'est trop demander ? » Elle pinça les lèvres, ce n'était pas comme ça qu'il allait bien vouloir lui donner de l'aide, mais ça lui avait échappé avant qu'elle n'y pense.

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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Dim 2 Sep - 20:21

La curiosité est un joli défaut.
Ft. Venetia & Phileas

Il y avait bien longtemps que j'avais arrêté de chercher une logique à ce pays. Une logique à ce pays, oui, mais également à ses habitants qui, on ne pouvait pas dire le contraire, étaient pour la plupart complètement frappés. Je devais m'y accommoder, et m'y faire, comme si tout ne me sortait pas déjà par les yeux pour que des énergumènes en tous genres n'aient de cesse de croiser ma route. Et là, bingo, je crois que j'avais le ticket gagnant. Enfin, gagnant, peut-être pas, j'essayais de relativiser en me disant qu'il y avait sûrement pire qu'elle, mais enfin, j'étais quand même tombé sur un sacré numéro, et j'avais rarement vu plus emmerdeur que celle-là. Ah... J'étais intimement convaincu qu'elle était morte assassinée. Bien sûr, je n'allais pas lui poser la question (soit elle m'aurais lancé un regard noir et/ou une petite pique bien sentie, ou alors elle me répondrait et me poserait la question en retour, et même si cette éventualité semblait peu probable, je n'avais pas super super envie de lui dire quoi que ce soit de ma vie précédente), mais j'en restais quand même sensiblement sûr, parce que si elle était avec moi comme elle était avec tout le monde, je ne donnais pas cher de sa peau, dans un monde comme dans l’autre. Alors, quand la présumée Tamzin m’avait regardée avec un sourire du genre détestable, en me disant fièrement : « Oh non, je suis la fierté de ma famille figure toi », j’avais de quoi franchement me marrer (ce que, entre nous, j’avais fait ouvertement). Je n’avais rien répondu, mais bon, je m’étais marré. Si elle était la fierté de la famille, alors j’avais toutes les raisons de l’être également de mon côté. Et, comme en fait je n’en avais aucune, par conséquent, j’estimais qu’elle non plus, comme ça on était quittes. Si ELLE était une fierté, j’aurais payé très cher pour ne pas voir le désastre que devaient représenter ses aïeux, car si elle se pensait supérieure au reste de la famille, ce fameux reste était très certainement un véritable carnage, du genre une bande d’emmerdeurs publics et illogiques de surcroît. Bref, tous des gens à éviter. Et, comme nous ricanions tous deux de notre côté au vu des propos de l’autre, j’estimais que je n’avais rien à répliquer, elle non plus, c’était très bien, équilibré comme il fallait.

Et quand je parlais d’absence de logique, je mesurais très bien mes propos, je n’exagérais rien du tout (ce n’étais pas dans ma nature de faire dans la démesure, de toute façon). Cette fille, cette fille mon dieu, elle me faisait tourner en bourrique. Est-ce qu’elle se rendait compte, mais est-ce qu’elle se rendait compte que tout ce qu’elle faisait n’avait aucun sens ? Déjà, elle me donnait un faux nom. Bon, ça, passe encore, je pouvais à la limite le comprendre, même si, ici, donner un faux nom ne servait à rien du tout. Enfin, oui, passe encore. Ensuite, pendant la mésaventure avec l’autre bestiole, et me disait d’aller me faire foutre, et juste après, partait en guerre contre le matou, l’arme dans le poing et le poing levé, se contredisant par la même occasion formidablement bien. Puis, elle s’arrêtait dans son élan pour manquer tout juste de se faire dévorer (d’ailleurs, je regrettais un peu que le chat n’ait pas réussi à n’en faire qu’une bouchée). Une personne dotée d’un peu de bon sens n’aurait déjà pas fait tout ça. Mais ce n’était pas tout, elle était prête à me montrer définitivement qu’elle n’était pas une petite joueuse de l’illogisme en usant force de moyens plus divers les uns que les autres et ne s‘arrêtait plus. Et, pour enchaîner dans un magnifique combo déjà bien rempli, il suffit d’une parole de sa part qui me laissa bouche bée, une merveilleuse tirade qui me rendit passablement pantois devant le combo ultime qu’elle m’offrait. « Garde tes mercis pour quand on aura trouvé la sortie, pour le moment, là, ça ne sers à rien. Sans compter que maintenant, en plus des cartes qui gardent l'endroit, on a aussi de boules de billard cinglées et et une espèce de monstre félin au basque. Je sais pas toi, mais moi je me sens pas de partir dans des grands moments mélodramatiques maintenant. Mais après tu peux faire comme tu veux, je pourrais même faire semblant de t'écouter si ça peut t'occuper » Hum hum. Il y avait tout de même de quoi être sceptique. Je l’insultais, et madame se contentait de rire. Puis, à mon grand désarroi, je la remerciais, et là, j’avais droit à la tirade cinglante en bonne et due forme. Mais ? N’était-ce pas censé être l’inverse ? Je veux dire, n’aurait-elle pas du me balancer tout ça quand je l’avais insulté ? Non ? Ce n’était pas la coutume ? Etait-ce de cette manière que l’on démontrait de sa gratitude devant, chose qui devait être plutôt peu courante en ces lieux, un merci ? Non, vraiment, je ne comprenais plus rien. Cette fille, là, non, ça bloquait. Elle faisait preuve de tellement peu de logique que je… Non. Je ne voyais rien à répondre, rien à répliquer. Bam, bam, en un rien de temps elle avait réussi à m’achever avec son combo illogisme, et hop, j’étais KO, game over. Oui, bouche bée, c’était le cas de le dire, je tombais de bien haut. Après tout, ce n’était tout de même pas de ma faute si elle avait agi comme elle avait agi depuis le début, moi, je n’étais que spectateur, il était complètement injustifié qu’elle me dise tout ça après un simple petit merci. Oui, vraiment, j’avais trouvé la reine de l’illogisme, et, à ce jeu, pas de doute là-dessus, elle me battait à plates coutures. Son incompétence m’avait tué, je devais m’avouer vaincu face à tant de bêtise, tant de bêtise que ça en devenait triste. Et la bougresse n’arrêtait pas. Non, non, elle remuait le couteau dans la plaie, comme si elle n’avait pas pu me laisser tranquille après le désarroi qui s’affichait sans peine sur mon visage.

« Bon … est-ce que tu pourrais me faire la courte échelle ? Ou te demander de participer un peu c'est trop demander ? » Pffiou. Je redescendais sur terre. J’en profitais au passage pour fermer la bouche, parce que, bon, hein, c’était pas ce qu’il y avait de plus classe, et même si je me serais fort bien passé de sa remarque, le premier choc était passé, hum… J’en profitai aussi pour pousser un gros soupir signe qu’elle m’exaspérait fortement avant de daigner lui répondre. « Comme c’est demandé si gentiment et si poliment, je ne peux qu’accepter avec joie. » Ô ironie. Mais, en gage de ma bonne foi, je lui faisais le signe que j’allais de bonne grâce lui prêter les paumes de mes mains qu’elle pourrait écraser avec son talon (ce que je ne doutais pas qu’elle ferait). Je n’étais pas persuadé que ça puisse nous avancer à quoi que ce soit, mais bon, autant mettre le maximum de chances de notre côté, d’autant plus que, comme elle l’avait souligné (et elle n’avait pas tord, à vrai dire), on avait des cartes (quoi ? des cartes ? plus rien ne m’étonnait) deux boules de billard cinglées et une espèce de monstre félin aux basques, pour reprendre ses mots. Alors, j’avais plus qu’à espérer qu’elle ne pesait pas trop lourd, et même si c’était pas le cas, je me connaissais, je ne pourrais pas m’empêcher de faire une petite remarque sur son poids, je sais que les nanas sont très sensibles sur ce sujet (mais bon, c’était de bonne guerre).
Cependant, avant d’accepter de me faire réduire les mains en compote (j'étais bien trop gentil), je ne pouvais m’empêcher de lui poser une petite question, après tout, j’étais dans mon bon droit de la lui poser. « C’est quoi ton nom au fait ? Quand on donne un faux nom, la moindre des choses, c’est de s’en souvenir, Tamzin. » Il était difficile de savoir pourquoi je lui posais cette question (même moi je ne le savais pas très bien, mais on fait tous des choses dont on n’est pas forcément fiers). J’aimais pas trop qu’on se moque de moi, encore moins quand celle qui se foutait de moi était aussi détestable. Et puis, ça n’était pas juste. Elle connaissait mon nom, elle. Ça n’était pas égal. Et puis, si elle m’en donnait encore un faux, hé bien… Ben, au moins, j’aurais essayé. On dit que c’est ça, l’important, essayer. Après tout, je n’étais pas responsable de la bêtise des autres.
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H. Venetia Stenhamn-Pike
H. Venetia Stenhamn-Pike

le pays des merveilles, reste amoché dans ton coeur

→ AGE IRL : 29
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SWEET SLEEPING BEAUTY
N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu sensé pour savoir bien mentir.


FEUILLE DE ROUTE
Caractère: Naïve – Faussement cynique – Créative – Bornée – Réservée – Têtue – Minutieuse – Paranoïaque – Menteuse – Complexée – Observatrice – Cultivée – Givrée – Pointilleuse – Pétillante – Sauvage – Instable – Cireuse de pompe
Inventaire: Ombrelle & Maillet de Croquet

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MessageSujet: Re: La curiosité est un joli défaut — Phileas   La curiosité est un joli défaut — Phileas Icon_minitime1Lun 3 Sep - 13:05

Venetia Ҩ Phileas
« Celui qui n'a jamais perdu la tête n'avait pas de tête à perdre. Et c'est bien dommage pour lui »


Venetia commençait un peu à s'inquièter, c'est qu'elle ne l'avait pas entendu ouvrir la bouche pour dire des bêtises depuis un petit bout de temps l'autre gus. Il avait donné sa langue au chatfoin ou quoi ? La jeune femme se retourna pour vérifier qu'il était quand même toujours là. Non, mais c'était vrai, à part le merci de tout à l'heure, soufflé si bas qu'elle avait presque du tendre l'oreille pour le saisir. Si bas qu'elle était en droit de se demander s'il l'avait bel et bien dit. S'il était bel et bien là. Non pas qu'elle se soit attaché à ce crétin tatoué de partout, mais quitte à affronter les saletés que leur réservait ce monde fou, elle préférait autant ne pas être seule, surtout si elle pouvait se servir de lui comme d'une espèce de bouclier humain. Lui aussi semblait y avoir pensé lors de l'apparition du gros matou. Même pas foutu de foutre une tollé à un gros chat. Obligé de de demander à une fille. Venetia grogna pour elle-même. C'est qu'il devait vraiment avoir fait de très grande chose de son vivant le petit Phileas, oh ça elle n'en doutait pas. Elle pinça des lèvres, amusée par ses propres réflexion, notant au passage qu'elle avait arrêté de perdre son temps à dissimuler son raisonnement intérieur qui s'affichait sur son visage presque comme un livre ouvert.

Oui, elle se moquait de lui dans sa tête. Oui, elle considérait par sa discussion et ses actions qu'il avait certainement rien de fait de grandiose de sa vie. Oui, elle n'avait aucune raison de près ou de loin de lui accorder la moindre goutte de considération, encore moins de respect. Oui, elle préférait que ce soit lui plutôt qu'elle. Oui, elle voulait le frapper à chaque fois qu'il ouvrait la bouche. Oui, il ouvrait souvent la bouche alors qu'il aurait mieux fait de la garder close. Oui, elle préférait mille fois recroiser le chemin du chatfoin plutôt que le sien lorsqu'ils auraient fini par trouver la sortie. Oui, elle était prête à entacher sa conscience, sa raison, sa morale et le reste de son humanité en débarrassant les autres habitants de sa présence jusque là particulièrement inutile. Oui, elle le trouvait inutile. Oui, elle était aussi prête à gaspiller un peu de son temps pour essayer de lui inculquer un peu philosophie venetienne.
Non, elle ne lui confierais certainement jamais la tâche de la veiller lors d'une ses crises, elle l'aurait plutôt confié au chatfoin.

« Comme c’est demandé si gentiment et si poliment, je ne peux qu’accepter avec joie. » La jeune femme le regarda, vaguement amusée, vaguement énervée par son attitude, ah il n'avait vraiment pas fait long feu le 'merci'. Marrant de le constater. Venetia éclata d'un grand rire cruel, s'efforçant de desserrer sa prise sur son maillet, sentant qu'elle aurait facilement pu lui assener un grand coup sur le crâne si elle ne se calmait pas très très très rapidement. Elle soupira profondément pour se calmer puis prit un sourire calme et serein qui ne reflétait absolument pas la colère qui commençait à la prendre. Avec un sourire qui se transforma très vite en celui d'une peste, elle siffla tout simplement « Va. Te. Faire. Foutre » Au moins il s'activait, c'était déjà ça. Elle glissa son arme dans la ceinture de sa robe avant de se baisser pour retirer ses chaussures, déjà qu'il acceptait de faire ce qu'elle lui disait presque sans rechigner, elle n'allait pas non plus lui donner une bonne raison de la laisser tomber, et elle savait très bien que des talons sur des mains jointes pouvaient te faire souffrir au point de souhaiter presque mourir pour la voir torture se finir. Elle releva ses manches sur ses bras avant de prendre son courage à deux mains, avoir des contacts physiques avec lui ne lui disait franchement rien, elle aurait par exemple nettement préféré qu'il daigne se transformer en échelle, ou au moins en escabeau. « C’est quoi ton nom au fait ? Quand on donne un faux nom, la moindre des choses, c’est de s’en souvenir, Tamzin. » Elle soupira d'exaspération, en exagérant bien son air exaspéré, histoire qu'il comprenne bien à quel point il lui courait sur le haricot avec ses questions à la noix. Non mais est-ce qu'elle lui avait demandé son curriculum vitae avant de lui demander de servir d'escabeau ? Non, elle n'avait pas vocation à servir d'ami à ce crétin, alors franchement, vu l'animosité qui régnait entre eux, elle ne voyait pas ce que ça pouvait lui faire qu'elle lui ai donné un vrai nom ou un faux. « Je t'ai pas demandé l'heure à ce que je sache, ni de me décrocher la lune, ni non plus et sûrement pas, de me faire la conversation. Je t'ai juste demandé de me faire la courte échelle. Je ne crois pas que ce soit une épreuve insoutenable quand même. » Venetia posa son pied sur les paumes jointes du jeune homme et se hissa tant bien que mal contre la haie, évidement, même comme ça, elle n'arrivait pas encore en haut de la haie. Est-ce qu'il ne pouvait pas faire le moindre effort ? C'était quand même pour eux d'eux qu'elle faisait ça, il aurait pu y mettre un peu du sien quand même. Sans compter qu'avec le jeûne forcé qu'elle se tapait depuis qu'elle était arrivée ici, elle doutait vraiment d'être si lourde que ça. C'était presque si elle ne pouvait pas se lancer dans une carrière de mannequin avec tous les kilos qu'elle avait perdu à force de crever de faim. « Ça t’embêterait vraiment de me remonter ? » On était jamais mieux servi que par soi même, dans ce bas monde comme dans l'ancien d'ailleurs.

D'ailleurs, un peu de nourriture ne lui aurait pas fait de mal, les baies, ça ne servait franchement à rien à part faire taire les grondements de son ventre. Elle avait besoin de protéines pour faire marcher ses muscles, et pour une grande carnassière, le régime sec ne lui réussissait pas. Ramener son autre pied vers elle avait des allures d'épreuve olympique. Mais elle réussit finalement à le lever pour le poser sur l'épaule de Phileas et s'élever un peu plus haut. Ah, enfin elle avait une bonne vue dégagée du labyrinthe. A ce propos, un détail la frappa et elle baissa les yeux sur la tête de son compagnon, rassemblant les pans de sa robe pour l'apercevoir … Ainsi que pour une autre raison bien particulière. « T'es mignon, tu gardes les yeux baissés si tu ne veux pas te prendre un coup de maillet » Elle aurait mieux fait de porter un pantalon le jour de sa mort, ça lui aurait sûrement évité tout un tas de problèmes comme celui-là par exemple. Il pouvait d'ailleurs s'estimer heureux qu'elle réussisse à se retenir de ne pas poser son autre pied sur sa tête histoire de s'assurer qu'il garde bien la tête baissée. « Je vois pas le chat, ni les deux boules » Ce qui n'était pas forcément une mauvaise chose. Elle plissa les yeux. « Il y a un trou dans la haie par là-bas, je pense que c'est une sortie, il suffit après de garder le cap » Des piques et des haches s'élevaient, pas très loin dans une allée voisine, encore ces foutus cartes, elle n'aimait vraiment pas ça. « Et une patrouille de cartes pas très loin, je pense qu'il vaut mieux faire gaffe, essayer de ne pas les croiser »

Pour traverser tout ça, elle allait vraiment avoir besoin de lui à 100%, si la certitude de l'avoir à portée de main reposait simplement sur un nom qu'elle serait capable de retenir, dans ce cas là, le prix n'était pas si élevé que ça. Mais quel nom serait-elle capable de retenir même aux prises avec le danger ? Riley, comme son héroïne ? Non. Charlotte, comme ça sœur ? Non plus. Ni Julia comme sa mère ou aucun nom de son entourage, elle le savait très bien. Elle ne serait capable de retenir que son propre nom dans le vif de l'action. « Si tu as vraiment besoin de savoir comment je m'appelle, tu peux m'appeler Hadley. » finit-elle par dire avec un soupir. « Mais je persiste à croire, comme le dit Riley Braxsen dans L'Hiver du crime, et je cite "il est plus facile de se fier à un visage et à des actes plutôt qu'à un nom" fin de citation. Mais tu l'as peut-être ni vu ni lu. Pourtant ça a fait un carton au box-office » Elle n'en était pas peu fière. Voir son travail sur grand écran, c'était tout simplement génial, surtout pour un auteur. « Bon, je descend » Et elle se laissa tomber. Sa cheville protesta et céda sous son poids de peluche éviscérée, Venetia se retrouva à faire des moulinets dans l'air pour retrouver son équilibre.

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