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 Tic Tac, chaque seconde est précieuse

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MessageSujet: Tic Tac, chaque seconde est précieuse   Tic Tac, chaque seconde est précieuse Icon_minitime1Mar 23 Aoû - 19:45



Nephtys & Améthyste


2 jours, 48 heures, 2880 minutes, 172 800 secondes passés dans ce monde que je ne saurais encore décrire, ce monde si merveilleux, mais à la fois si dangereux. Petite, je rêvais d’un monde tel que celui-ci, d’un monde fantastique. C’était comme vivre dans un de mes rêves, j’étais stupéfaite par ce décor si…magique, par ces animaux autant imaginaires les uns que les autres, par cette végétation si improbable et imprévisible. Je ne pouvais qu’être émerveillée d’être ici, de contempler ces paysages, de côtoyer ses créatures étranges. Pourtant, ce pays n’était pas celui que j’espérais qu’il soit. À mon arrivée ici, je croyais que c’était le paradis, mon paradis. Je croyais être en sécurité, je croyais ne pas courir de danger dans un tel endroit, jusqu’à ce que je tombe nez à nez avec cette chose, monstrueuse. J’étais naïve de croire cela. Ce monde était tout sauf inoffensif, ils abritaient des monstres qui voulaient ma peau, qui essayaient de me tuer. Maintenant je savais le danger qui régnait au pays des merveilles et je ne voulais pas courir le risque de mourir, une seconde fois. Je devais seulement me protéger, me méfier de tout ce qui pouvait vivre dans ce pays de fous, pour survivre. Je n’avais pas eu une deuxième chance pour rien, je ne devais pas gâcher cette chance de pouvoir respirer de nouveau, de pouvoir vivre.

Un, deux, trois, quatre. Je m’amusais à compter ces drôles d’oiseaux qui volaient au dessus de ma tête, dans ce ciel rempli de nuages cotonneux. Tout semblait si beau ici, si parfait. Couchée dans l’herbe verdoyante, serrant fermement mon glaive vorpalin dans ma main, l’oreille à l’affût du moindre bruit, je regardais les nuages défilés. Je n’avais rien d’autre à faire que de rester là, allongé dans l’herbe, à contempler le ciel. J’étais seule dans ce monde, seule avec ces affreuses bestioles. Après deux jours à parcourir le pays des merveilles, je n’avais trouvé personne d’autre, personne d’humain. J’étais habituée d’être seule, d’être à l’écart des autres, mais être la seule personne à vivre dans ce pays instable n’était pas la même chose. Tout était silencieux ici, seul le chant des oiseaux résonnait dans cette vaste prairie, à croire que rien d’autre que ces oiseaux et moi n’existait. Je me méfiais de ce silence, moi qui était habituée d’entendre des craquements de branches, voir des sons assez douteux, je ne pouvais qu’être méfiante de ce long silence, interminable. Je levais la tête, scrutant les alentours, cherchant le moindre signe de vie d’un quelconque animal ou même d’un de ces monstres. Mais rien. Je me levais et commençais à marcher. Je ne savais pas où j’allais, je ne connaissais pas encore ce pays dans lequel j’avais atterri. Mon glaive dans ma main, mon ombrelle dans l’autre, j’inspectais chaque recoin de cet endroit qui devenait des plus sombres. Plus j’avançais et plus le climat changeait, ainsi que le paysage. Peu de végétation poussait dans cet endroit et il faisait humide. Seuls poussaient des arbres colossaux, aux racines gigantesques. Tout était grand ici, aucune plante n’avait des dimensions "normal", enfin de ce que j’avais vu jusqu’à maintenant.

Petite, ma mère me lisait plusieurs fois le livre d’Alice au pays des merveilles, elle me décrivait les paysages de ce monde qui m’avait fait tant rêver, jeune. Et puis, aujourd’hui, je m’apercevais que les paysages décrient dans ce livre ressemblaient considérablement à ceux de ce monde. Étais-je dans l’univers palpitant d’Alice ? Pourtant, je ne me souvenais pas de la présence de monstres dans le livre. Que se passait-il ici ? Bien vite, je me ramassais face contre terre, comprenant que j’avais trébuché sur une de ces racines à perte de vu. « Bordel de merde ! Elles n’auraient pas pu être moins grosses ces racines ? » Tournant la tête pour regarder devant moi, je tombais nez à nez avec deux petits souliers bien mal en point. Je levais la tête vers le haut, pour faire face à un drôle de petit bonhomme qui me fixait curieusement. « Ha enfin, quelqu’un dans ce monde, je suis tellement contente. Vous n’êtes pas un de ces monstres hein ? Vous n’allez pas me bouffez ou un truc du genre…? » Il n’avait pas l’air bien dangereux avec sa petite taille d’environ soixante centimètres, je n’aurais pas pu me douter une seconde que sous cet air jovial se cachait un grossier personnage. Je me relevais, enlevant ensuite la poussière sur mes vêtements, tout en jetant un œil sur ce petit homme. Celui-ci ne disait rien, il ne faisait que me fixer des pieds à la tête Il était muet ou quoi ? « J’suis un lutin pauvre idiote ! » Pauvre idiote ? Comment osait-il me traiter d’idiote, il ne me connaissait même pas. Quel culot de sa part ! Apparemment, tout le monde dans ce pays n’était pas très aimable. « Et puis même si j’bouffais des gens, ça me servirait à rien de te manger, t’as la peau sur les os ! Et moi, j’aimerais mieux bouffer des filles plus belles que toi, t’as vu ta tronche ? C’est carrément hideux ! » Je le regardais vexer par ses remarques. Ne souhaitant pas en entendre plus, ni me dispute avec ce lutin je partis. Il n’était pas gêné celui-là, surtout en pensant qu’il mesurait seulement cinq pommes et d’un coup de pied, j’aurais pu le faire taire. Ce pays abritait vraiment toutes sortes de créatures, des plus monstrueuses aux plus anodines. Sans m'y attendre, j'entendis plusieurs cris, se qui me fit sursauter. C'est cris me glaçaient le sang. J’avais peur, mon cœur battait la chamade. Je tournais sur moi-même, serrant mon glaive dans ma main. Pourtant, je savais que ces cries n’étaient pas celui d’un monstre, ni d’aucunes autres bestioles, ces cries appartenaient à quelqu’un comme moi, d’humain. Rapidement, je me dirigeais vers l’endroit où les cris provenaient, me retrouvant par la suite devant une rivière qui parfumait l’endroit d’une odeur salée. Je m’approchais lentement vers la rivière, constatant que quelqu’un ou quelque chose s’y noyait dedans. Ne perdant pas une seconde, je pris un morceau de bois, assez gros pour s’y accrocher, et je le lançais dans l’eau. Méfiante de ce qui allait sortir de la rivière, je pointais mon glaive vers la chevelure brune qui s’approchait de la rive.



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MessageSujet: Re: Tic Tac, chaque seconde est précieuse   Tic Tac, chaque seconde est précieuse Icon_minitime1Mer 24 Aoû - 16:35

Tic Tac, chaque seconde est précieuse

Tic Tac, chaque seconde est précieuse 1128868865
« AHHHHH ! » Jetant des coups d’œil derrière moi, j’essaye d’échapper aux cartes qui me courent après. Non mais elles sont folles ! Qu'est-ce qui leur prend ? J'ai juste cueillis une une rose et, hop là, elles sont apparues de nulle part et se sont mises à crier « Halte là ! Arrêtez-vous ! » Non mais, elles ont vraiment cru que j'allais m'arrêter ? Avec leurs pics, elles seraient capables de me les mettre là où je pense en plus. Puis, vous avez vu leurs visages ?! Ils sont tous plats ! Ils se sont pris une porte en pleine figure ou quoi ? Cela ne m'étonnerais même pas d'abord. Elle sont tellement aimables que je ferais pareil si elles tapaient à ma porte. Enfin bref, j'ai pris ma rose et mes jambes à mon cou et je suis partie à toute vitesse. Vous aurez fait quoi vous ? Me stoppant net pour un effet de surprise, je me retourne vers elle et ouvre mon ombrelle pour me protéger d'une éventuelle attaque. Elles se mettent en ligne devant moi et l’une avance d’un pas « Rendez-vous et la reine sera peut-être indulgente. » Comment ça peut-être ? Puis, depuis quand il y a une reine ici ? Penchant ma tête sur le côté, je constate une nouvelle fois à quel point ces cartes sont moches. Cela me pousse à courir à nouveau, mon ombrelle ouverte derrière moi, attachée à mon sac en cuir. « Laissez-moi tranquilleuhhhhh ! Bande de folles ! » Je cours, je cours et… « Aieuhhhh ! » Le nez dans l’herbe et les cheveux en bataille, je me masse les genoux. Je me suis fais sacrément mal donc, une larme coule sur ma joue. Pour une fois, pas une larme de crocodile. Vous croyez qu’il y en a au pays des merveilles ? Ce serait cool, nan ? Enfin bon, passons. Les cartes se sont encore mises en ligne devant moi mais, cette fois, elles ne disent rien. Elles se contentent de mettre leurs pics sous mon nez avec un air menaçant, ce qui me fait craquer pour de bon. « Mais, qu’est-ce que vous me voulez enfin ? J’ai rien fait ! » « La rose dans ton sac, tu l’as volé. » Faisant une moue déçue, je baisse la tête. « Même pas vrai d’abord… » Je m’essuie les mains sur ma robe et me lève doucement, faisant attention aux pics des cartes à 50 centimètres de moi. Pour faire semblant de coopérer, je ferme mon ombrelle et leur fais des yeux de merlan frit. « Bon… » Elle est par où la sortie ? Je me remets aussitôt à courir dans l’autre sens mais, ce que je n’avais pas vu, ni entendu, c’est la rivière quelques mètres derrière moi. Et flop ! Dans l'eau le petit oiseau...

Je ne m’attendais pas à être mouillée aussi vite, dis donc. Je commence à brasser lorsque je constate que l’eau est étrangement salée. Je bois la tasse et finis avec un arrière gout. Humm, beurk. J’agite mes bras mais, plus je les agite, plus je m’éloigne du bord. Plissant mes yeux, je vois les cartes repartir d’où elles étaient venues. Au moins, je ne les aurais plus sur le dos celles-là. Quoi que. Pourquoi ne viennent-elles pas me chercher ? Pourquoi je n’ai pas pied ? Pourquoi… ? « A L’AIIIIIIDE ! Aidez-mooooi ! » J’agite mes bras et mes jambes mais, plus je le fais et plus je m'éloigne du bord. « Non, partez pas ! Revenez ! Je me rendrais, promis ! A l’aideuhhhh ! » Mais elles ne m’écoutent pas, elles partent sans même se retourner. Ca y est, c’est la fin. Je vais mourir ! « AHHHHHH, l’aideuhhhh ! » Soudain, je reçois un coup sur la tête et coule doucement. * un jour, mon prince viendra…* Oh, une tasse à café avec des ailles. * Salut toi. * Lorsque je me rends compte que je délire, la lumière au fond du tunnel est déjà proche. J’agite fort fort fort mes bras et finis par retrouver l’air chaud de la surface de l’eau. Au bout du morceau de bois qui m’a fracassé le crâne, je vois une jolie jeune femme et croyant que c’est un ange, j’attrape le bois flottant et me laisse emmener vers la rive. Hors de l’eau, je prends la jolie blondinette dans mes bras sans me préoccuper du fait que je sois toute mouillée et, elle non. « Je ne t’imaginais pas comme ça mais, t’es quand même canon. » J’avais marmonné dans à son oreille, toujours enfuis dans ses cheveux, la tenant fort dans mes bras. « Dis, elles sont où tes ailles ? » M’éloignant enfin, je l’oblige à se retourner et inspecte son dos. « Mais, tous les anges ont des ailles ! Elles sont où les tiennes ? » Je la regarde d’un air admiratif et, instinctivement, je vérifie que mon sac en cuir n’a pas disparu dans l’eau. Ouf, il est toujours là…

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MessageSujet: Re: Tic Tac, chaque seconde est précieuse   Tic Tac, chaque seconde est précieuse Icon_minitime1Ven 26 Aoû - 17:10



Nephtys & Améthyste



Deux jours s’étaient écoulés ici, peut-être plus, peut-être moins. J’avais arpenté chaque coin de ce monde qui m’était encore inconnu, je voulais savoir où j’étais. Dans quel pétrin m’étais-je embarquée. Je ne pouvais pas rester dans ma maison champignon, les bras croisés à ne rien faire, quand ces paysages m’émerveillaient tant, que j’avais cette folle envie de découvrir ce monde. En vérité, je cherchais surtout de l’aide, quelqu’un à qui poser toutes les questions qui me passaient par la tête, mais en vain. Mis à part ce lutin grossier et ces monstres qui voulaient me tuer (et je doutais que ceux-ci me disent où nous étions) il n’y avait personne dans ce monde. J’avais l’impression d’être seule. Jusqu’à ce que j’entende ces nombreux cris qui ne ressemblaient pas à ceux des créatures qui peuplaient ce monde. Non, j’avais la certitude que ces cris d’appel à l’aide provenaient de quelqu’un comme moi, d’humain. Confiante, mais surtout méfiante, je courais dans la vallée, suivant les cris paniqués d’une femme.

J’arrivais devant une rivière, où une odeur salée s’en dégageait. Je remarquais qu’il n’y avait pas de reflet dans l’eau, ni de moi, ni du paysage…et ni de la femme qui se débattait dans l’eau. Me précipitant, je lui lançais un morceau de bois. Bien que je ne la connaissais pas et que je ne savais pas du tout si elle était inoffensive ou non, je ne voulais pas qu’elle meurt. Peut-être qu’elle était la seule personne qui savait les réponses à mes questions. Elle ne devait pas mourir, elle ne pouvait pas ! Mon glaive à la main, je suivais la brunette du regard, qui elle, se laissait emporter par le courant de la rivière jusqu’à la rive. Sans même m’y attendre, elle sauta dans mes bras, sans même se préoccuper de ses vêtements mouillés. « Je ne t’imaginais pas comme ça, mais t’es quand même canon. » Je la regardais, perplexe. Elle me confondait avec qui celle-là ? Nous ne nous étions jamais rencontrées, ni ici, ni dans le vrai monde. Elle ne me disait rien. « Dis, elles sont où tes ailles ? » La brunette se dégagea enfin, me laissant toute mouillée, à mon tour. Sans même avoir le temps de répondre à sa question des plus ridicules, elle m’obligea à me tourner pour inspecter mon dos. Mais qu’est-ce qui lui prenait ? Même si elle inspectait mon dos avec l’aide d’une loupe, elle n’allait pas trouver des ailes. Comme si je pouvais cacher une paire d’ailes dans mon dos. Ridicule ! Croyant qu’elle me blaguait, je me mis à rire. Il était évident pour moi que je n’étais pas munie d’une paire d’ailes, je croyais qu’elle voulait rire. Mais je me trompais. « Mais, tous les anges ont des ailles ! Elles sont où les tiennes ? » Je compris que ce n’était pas une blague, pour elle. Que cette question était des plus sérieuses. Cette conversation devenait étrange. Pourquoi j’avais l’impression que cette jolie brunette avait reçu un coup sur la tête ? Qu’elle n’allait pas bien ? Peut-être avais-je cette impression parce que je voyais cette fine goutte de sang qui coulait sur son front. Tout devint clair à l’instant où je voyais cette tache rouge qui continuait sa descente sur le front de cette brunette qui me prenait pour un ange. « Mince ! T’as reçu le morceau de bois sur la tête, c’est ça ? Désolée, je n’ai jamais su lancer quelque chose sans blesser quelqu’un. Ça va ? Tu n’as pas mal à la tête ou un truc dans le genre ? » Je m’en voulais énormément de l’avoir blessé. Et voilà que maintenant, elle me prenait pour un ange. Elle devait sans doute faire une commotion cérébrale ou quelque chose dans le genre. Et puis, si c’était le cas, comment on soignait une commotion cérébrale ? Je n’avais aucune notion en médecine, je savais juste désinfecter une blessure et mettre un pansement après. Et encore là, les pansements me collaient toujours aux doigts et je devais me débattre pour arriver à en mettre un. Je n’étais pas un médecin, ça se voyait non ? Je l’obligeais à s’assoir sur un rocher. « Comment tu t’appelles ? Tu te souviens de ton prénom ? … tu saignes, attends, je vais essuyer ça. » Mais avec quoi ? C’était bien la question que je me posais à présent. Pourquoi étais-je tombée dans un monde où il n’y avait pas d’hôpital ? Je regardais autour de moi, pour ensuite regarder la manche de ma chemise. « Et puis merde, elle est déjà décousue » murmurais-je. J’arrachais une petite partie du tissu, pour ensuite le tremper dans l’eau. Est-ce que ça changeait quelque chose si l’eau était salée ? J’avais plus de chance de tuer cette fille que de réussir à la soigner, tellement j’étais inculte dans ce domaine. J’enlevais le sang sur son front, pour ensuite m’assoir en avant d’elle, la regardant avec un air énigmatique. Je cherchais le moindre signe de démence. Pourquoi m’avait-elle parlé d’anges ? Soit elle était devenue folle, soit elle se croyait morte, une autre fois. Une question me brûlait la langue. Je mourrais d’envie de la lui poser. Je voulais tant savoir la réponse. « Alors…euh…tu sais où nous sommes ? » J'étais impatiente de savoir la réponse. Comment ce monde si merveilleux s'appelait-il ?


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