Hadès Samaël O'Ceallaigh

« Certaines personnes disent que je suis atroce, mais ce n’est pas vrai. J’ai le coeur d’un jeune garçon... dans un bocal sur mon bureau ! »

ÂGE: 29 y.o DATE DE NAISSANCE: 3 juillet LIEU DE NAISSANCE: Shannon en Irlande STATUT SOCIAL: heureusement - ou pas - célibataire. ARME CHOISIE: glaive vorpalin, soyons tactile ! MÉTIER: psychiatre TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX: souriant, têtu, décalé, difficile à cerner, mauvais malgré lui, ironique, égocentrique, discret, affreusement calme, arrive facilement à mettre en confiance les gens, bon comédien, perdu, calculateur, réfléchi, égoïste, à l'écoute, déterminé. CÉLÉBRITÉ: joseph gordon-levitt

RACONTEZ NOUS VOTRE MORT : mort naturelle ... tousse comment ça je fais pas crédible ?! Bon, plus sérieusement, il est claire que ce n'est pas de vieillesse encore moins de maladie. Ma mort est douloureuse et hideuse: bouffé par un doberman. Oui, j'ai pas prévu mon coup cette fois-ci. Quelques jours avant ma mort, un de mes patients c'est suicidé, mais je n'avais malheureusement pas prévu qu'il laisse une lettre à sa fille, disant que j'ai raison. Enfin soit, ce qui c'est passé c'est qu'elle m'a donné rendez-vous, une fausse adresse bien évidemment. Je suis entré dans cette baraque, j'ai entendu des aboiements, puis je me souviens juste un: CRÈVE ENFLURE. Puis, une sale douleur, une agonie qui ne voulait pas partir, puis le noir complet.

QUE PENSEZ-VOUS DU PAYS DES MERVEILLES ACTUEL ? : je ne sais pas trop à vrai dire. rire nerveux c'est assez étrange, pourtant tellement ... marrant dans un sens. Ce monde distordu, étrange, il peut devenir bien comme mauvais. On ne sait jamais sur quoi on va tomber, on peut dire que c'est très sport de vivre ici. Des bestioles ignobles, des personnes étranges mortes de façons farfelues. M'enfin, reste à voir si je peux continuer mes préoccupations, à savoir, me débarrasser des atteints mentalement: ce n'est pas parce que nous sommes dans le royaume des morts, si je puis dire, que je vais m'arrêter. Loin de là cette idée.

QUEL EST VOTRE ENDROIT PRÉFÉRÉ DANS CE PAYS ? : le terrier du lapin blanc ! Par là où je suis arrivé, par là où nous sommes tous arrivés à vrai dire. sourire Je trouve cet endroit reposant, certes sombre et à l'écart du monde, mais reposant, puis c'est assez marrant de voir d'autres personnes tomber en trombe dans le terrier et regarder la réaction de ceux-ci face au " superbe " pays des soi-disant merveilles. Vicelard moi ? Jamais, c'est juste que: faut bien s'occuper ici.

PSEUDO: M.H AGE: 15 y.o COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? COMMENT L'AS-TU DÉCOUVERT ? ACTIVITE: 7/7 et 4/7 pour RP CODE DU REGLEMENT: UN MOT POUR LA FIN ?

Des pleurs, encore et toujours des pleurs. Non masculin, c'est une petite fille recroquevillée contre elle-même. Pauvre Bonnie. Bonnie, c'est ma petite soeur. Tout juste âgée de huit ans, des larmes souillent son visage et je ne peux que la regarder pleurer. Encore, encore et toujours, assis sur mon lit. La porte dans notre chambre est ouverte et ma mère la regarde avec des yeux que je ne pourrais qualifier. Des yeux affreux, abominables. Elle pourrait surement nous tuer, que ce que j'en sais au fond moi ? Rien du tout, je suis impuissant. « Pleure, pleure Bonnie ! Tu pisseras moins ! » Un hurlement, la voix de ma mère mauvaise, roque et désagréable à l'oreille. Elle claque la porte et nous voilà quasi plongés dans le noir. Je me redresse, la tête sur les épaules, j'ai pris l'habitude des crises de ma mère. Je m'approche de Bonnie, je pose ma main sur son épaule. Elle sursaute et pousse quasi un cri. Ma main se pose sur sa bouche, pour que notre mère ne l'entende pas. Ses yeux s'écarquillent et automatiquement, elle vient se nicher dans mes bras. Je la serre fortement, peut-être trop. Que ce que j'en sais ? Quand on est enfant, on laisse faire, quand on est enfant et que rien ne va, on ne peut que laisser courir. Le soucis chez ma mère ? Elle est atteinte de violents troubles bipolaires, c'est pour ça que notre père est partit il n'arrivait plus à suivre et comme se veut la suite: c'est Bonnie qui pleure, moi qui regarde impuissant la scène. Elle la rabaisse, la traite de tout les noms. Moi ? Je suis juste le silencieux, je suis juste le trop calme, selon ma mère. Bizarrement, j'ai toujours su faire la part des choses, j'ai toujours su me faire tout petit, contrairement à ma soeur. Pourtant, je n'aime pas qu'elle puisse lui faire du mal. Ma mère est anormale, ma mère est mauvaise, pourrie de l'intérieur. Il n'y a plus rien à faire pour elle, plus rien. Seul la mort pourra nous sauver, les médicaments ne sont que des calmants, inutiles ... Comme elle. Je resserre mon étreinte autour de ma petite soeur, je murmure simplement. « Un jour, tout ça, ça sera fini. »

La mort, a toujours provoquée une certaine fascination chez moi. Imprévue, hasardeuse, elle peut toucher n'importe qui, n'importe quand et n'importe comment. Les chutes dans l'escalier, les maladies, les incendies, les étouffements, noyades et meurtres. Elle vous prend la vie comme ça, d'une façon idiote ou d'une façon mieux adaptée. Je me rappelle de ma petite voisine, Ariane, qu'elle s’appelait. Elle, elle est morte jeune. Le pire c'est qu'elle est bête sa mort, très, peut-être trop. Un jour de pluie, une flaque d'eau, de la maladresse et tout ça donne, la mort certaine. Elle est décédée à l'âge de dix ans. La mort provoque aussi la destruction autour d'elle, la famille d'Ariane a été détruite après cet évènement. La mort fait partie de la vie, il faut bien l'accepter. C'est marrant, parce que certaines personnes ne l'aiment pas. Pourtant, moi je l'aime, je l'ai aimée le jour où elle a fait partir cette sorcière. Langue de vipère, cette chose inutile à ma vie, si ce n'est de m'avoir fait naître. Cette chose que certains appellent: Maman, Mère ou autre. Moi ? Depuis qu'elle nous fait du mal, je ne ressens que de la rancoeur envers elle. Certains pourront dire que je suis un monstre, de détester cette personne, pourtant ... Que ce qu'est vraiment un monstre ? Ceux qui tuent ? Ceux qui frappent ? Ceux qui font du mal ? A mes yeux, ce sont eux. Je me souviens de ce jour, comme si c'était hier. Une belle journée ensoleillée, je me revois entrain de courir dans toute la maison, Bonnie me cherche, Bonnie veut m'attraper, mais Bonnie ne m'attrapera jamais. Je me souviens du deuxième étage et ses meubles vieillots et je me souviens surtout, de ma mère prête à descendre les escaliers. Je cours, je cours, encore et toujours, puis je tente de freiner, mais manque de chance: je percute le monstre qui me sert de mère. Elle perd son équilibre, pousse un hurlement surhumain, puis je regarde son corps dévaler l'escalier dans des fracas ignobles, des bruits d'os qui se craquent et claquent. Moi, je reste là, accroché au mur pour ne pas tomber. Un long silence s'en suit, puis ... Plus rien. Le corps de ma mère, au sol, inerte. Les yeux ouverts, la bouche en forme d'un ' o ', son expression du visage désigne l'agonie et la souffrance. Bonnie regarde quelques secondes avant de pousser un crie aigu, moi je ne fais que sourire, encore et toujours. Ce jour-là, j'ai su que j'étais fais pour ça, ce jour-là, j'ai su que je devais me débarrasser des gens comme elle et ce jour-là, la mort est devenue ma meilleure amie.

« [...] Et votre fille, votre pauvre petite Emma, elle en souffre vous savez. En faisant ça, vous lui rendriez service James, un très grand service. Dites vous, qu'elle sera enfin en paix, et vous aussi, votre maladie ne sera plus qu'un mauvais souvenir. Tout ce qui vous a fait souffrir n'existera plus, tout ce qui vous aiment vous remercieront d'être parti. La paix James, vous comprenez ? » Son regard devient vide, ses yeux se remplissent de larmes et il glisse son visage entre ses deux mains. Je passe alors ma main sur son épaule. James, n'est pas le premier qui tombe entre mes filets. James n'est pas le premier qui va finir sa vie, de la façon dont-il le désire. Le soucis avec James ? Il est malade. Il est atteint de schizophrénie, et je me suis occupé de son cas. Son cas est désespérant, fatiguant, j'ai peur pour ses enfants. Mais, il n'aurait pas d'enfants, je pense que j'aurais fais la même chose. Après tout, les gens comme lui, font mal, très mal et ne méritent pas la vie. Je décide qui peut vivre, ou qui peut mourir. Des mots, des paroles, des gestes, de fausses expressions suffisent à détruire une vie. Totalement. Complètement. L'être humain est étrange, il se laisse abattre par tout et n'importe quoi. L'être humain est faible et surtout eux, ceux qui sont malades, sont faibles. Autant profiter de la situation. Je suis psychiatre et non loin de là l'idée de hasard, tout a été calculé, noté, prévu dans ma tête depuis le jour de sa mort. Son décès, la fin de sa vie, le début de la mienne. Le destin ? Allez savoir. Ce que je sais, c'est que je suis fais pour ça. Je suis là pour aider les gens qui m'entourent pour m'occuper de ceux qui nous gâchent la vie. Pour, nettoyer ce monde et le rendre vivable. Ce qui est bien, c'est qu'on ne peut m'accuser de meurtre, parce que au fond ... Ce sont eux, qui se suicident, ce n'est pas moi qui les poussent de la fenêtre. Ce sont eux qui se laissent brûler dans un incendie, se noient, tombent d'un escalier, se défenestrent, se découpent la peau. Ce sont eux, les fautifs de leur mort. Moi ? Je ne suis que là pour donner un petit coup de pouce, une aide que certains appellent destin. Le mauvais ou le bon, allez savoir. Ce que je sais, c'est qu'après cette conversation avec James, quelques jours après, son corps a été retrouvé explosé au sol. Le visage en bouilli, le corps en morceau: comme une pauvre marionnette qui vient de donner son dernier spectacle. Ce jour-là, James est tombé, ce jour-là James a fait un choix. La vie ou la mort, il a écouté ma voix, il a suivit mes conseils. Il est tombé six pieds sous terre, plus bas que cela: ça n'existe pas. Il a fini sa vie comme il l'a commencé: en minable.