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 SCARLETT ₪ bang bang, i shot you down

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MessageSujet: SCARLETT ₪ bang bang, i shot you down   SCARLETT ₪ bang bang, i shot you down Icon_minitime1Lun 25 Juil - 18:31


SCARLETT ₪ bang bang, i shot you down 722656SASHA
Scarlett Lenham

« L'innocence prend toujours l'accent violent de la candeur » (r. tremblay)

ÂGE : dix-neuf ans DATE DE NAISSANCE : huit avril LIEU DE NAISSANCE : Londres, Angleterre STATUT SOCIAL : célibataire ARME CHOISIE : cartes rasoirs, en plus de l'ombrelle ANCIEN MÉTIER : fleuriste TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX : fragile ; nerveuse ; naïve ; influençable ; lunatique ; masochiste ; tête en l'air ; candide ; curieuse ; timide CÉLÉBRITÉ : sasha pivovarova



RACONTEZ NOUS VOTRE MORT : « Ce fut bref, indolore mais violent. Je venais de fermer la boutique de fleurs, je marchais pour rentrer chez moi. Je n'ai rien vu venir : je me suis effondrée sur le trottoir, ma tête percutant violemment le bitume. Lorsque les secours arrivèrent sur les lieux, repoussant les badauds amassés autour de moi, j'étais déjà morte. Rupture d'anévrisme : dans 99% des cas, on n'en réchappe pas. »

QUE PENSEZ-VOUS DU PAYS DES MERVEILLES ACTUEL ? : « Étrange. Effrayant. Curieux et illogique. Dans quel genre de pays des Merveilles suis-je tombée, si dès notre arrivée on nous remet une ombrelle et une arme - à savoir des cartes rasoirs pour moi - pour nous défendre ? C'est totalement irréel. Je ne sais pas encore si je préfère vivre ici ou vivre là-bas, dans le monde où se trouve encore ma mère et mon frère. On m'a conté l'histoire d'Alice, son accident et son hospitalisation. J'ai été triste pour elle, aussi pour nous. Quelqu'un m'a fait remarqué que finalement, nous n'étions que des pantins, des jouets dans l'esprit de la jeune fille. Génial, non ? »

QUEL EST VOTRE ENDROIT PRÉFÉRÉ DANS CE PAYS ? : « Le jardin fleuri : j'aime les fleurs, leur beauté naturelle, leurs couleurs et le parfum qu'elle dégage. Il se trouve que j'ai réussit à entretenir des conversations tout à fait honorables avec les fleurs géantes du jardin du pays des Merveilles. Je suis enchantée et excitée comme une enfant se rendant à Disneyland pour la première fois, à chaque fois que j'entre dans le jardin. »

HORS-JEU

PSEUDO: AURA❁ AGE: seize ans COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? mouhahaha, je l'aime évidemment I love you COMMENT L'AS-TU DÉCOUVERT ? j'ai participé à sa création Laughing ACTIVITE: toujours présente :10: CODE DU REGLEMENT: va-voir-ailleurs-s'il-y-est UN MOT POUR LA FIN ? We are all mad here ! :mouton:



Dernière édition par Scarlett Lenham le Dim 21 Aoû - 15:54, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: SCARLETT ₪ bang bang, i shot you down   SCARLETT ₪ bang bang, i shot you down Icon_minitime1Lun 25 Juil - 18:45


raconte moi une histoire


SCARLETT ₪ bang bang, i shot you down Tumblr_lq7nrtfIrw1qzdn8go1_400

Retirer les anneaux était bien plus douloureux que la brûlure fugitive qu'elle avait ressentie en les accrochant. Scarlett était dans un état second lorsqu'elle avait planté les dix-huit anneaux dans la chair de ses cuisses - un pour chaque année passée sur Terre - ; elle les enlevait à présent un par un dans une attitude recueillie, pleinement consciente de la douleur qui l'attendait. Elle avait adopté un rythme régulier : chaque mois, elle retirait un anneau, et à chaque fois une unique goutte de sang perlait sur la peau blanche de ses cuisses. C'était toujours le même rituel : Scarlett la prélevait du bout du doigt, délicatement, et la posait sur sa langue rosée tout en fermant les yeux. La souffrance était réelle, mais finalement agréable. Ceci fait, elle rouvrit les yeux et remit ses draps blancs sur ses jambes, puis éteignit la lumière et chercha le sommeil en toute quiétude.

Personne n'était au courant de ce qu'avait fait Scarlett - on entendait parfois le bruit d’entre-choc des anneaux lorsqu'elle marchait mais c'était tout et bien peu. De toutes façons, elle n'avait aucun ami. Il n'y avait dans sa vie que sa mère, qui était fleuriste et employée sa fille, ainsi que son frère, Séraphin, avec qui elle entretenait une relation plus qu’ambiguë. Il avait deux ans de plus, et était la seule présence masculine dans la vie de la jeune fille. C'était peut-être pour cela qu'elle lui vouait une sorte de culte, qu'elle l'aimait à sa manière. Les deux frères et soeurs avaient déjà échangés quelques baisers passionnés, sans jamais aller plus loin. « C'est la limite à ne pas dépasser, Scarlett », lui disait-il sur un ton très sérieux. Scarlett n'insistait jamais, c'était toujours Séraphin qui venait vers elle, au dépourvu. Cela avait pour effet d'exciter la jeune fille, qui ménageait ses émotions avec une certaine retenue. Contrairement à sa soeur, Séraphin menait une vie tout à fait normale : il était étudiant en économie, avait des amis et sortait souvent. Scarlett, elle, avait arrêté l'école à seize ans comme l'autorisait la loi et depuis, travaillait comme fleuriste avec sa mère. Lorsqu'elle fréquentait encore les salles de classes, elle n'avait pas d'amis : on l'avait rapidement étiqueté comme " fille dérangée " et personne n'avait eu envie de la côtoyer. Bref, elle menait une vie un peu terne, qu'elle égayait avec les fleurs, qui devinrent une passion. Scarlett les aimait pour leur beauté, leur parfum. Elle avait la main verte, comme sa mère.

Le père de Séraphin et Scarlett étaient morts. Ou plutôt, était considéré comme tel par les Lenham. Après une relation compliquée de quatre ans - durant lesquels naquirent Séraphin puis, deux ans plus tard, Scarlett -, il était parti pour ne plus jamais revenir, non sans avoir tenté d'escroquer financièrement Rosanna Lenham. La mère en était ressortie meurtrie mais plus forte, trouvant la force d'élever ses deux enfants seuls tout en tenant sa boutique de fleurs. Elle avait du combiner avec l'étrangeté de sa cadette et les envies de rébellion de son aîné. Pour une mère célibataire, elle s'en était plutôt bien sortie.

**

Séraphin ouvrit la porte de la chambre de Scarlett brusquement, avec une violence difficilement contenue. La jeune femme, qui se préparait à aller se coucher, en fut toute éblouie. La présence de son frère lui donnait des frissons. Au fur et à mesure qu'elle grandissait, elle ressentait de plus en plus d'excitation interdite envers Séraphin. Ce dernier ne dit mot et s'approcha du lit de sa soeur : il s'y allongea et prit Scarlett dans ses bras. Il la serra si fort qu'elle en eut mal. Mais peu importe, elle avait connu pire douleur. Elle voulut murmurer quelque chose, mais son frère l'en empêcha en s'emparant avec fougue de ses lèvres. Scarlett en fut toute étourdie, mais lui rendit son baiser avec la même ardeur. Le sang cognait contre ses tempes : le même sang qui coulait dans les veines de Séraphin ... C'était mal, si mal ... Mais cela n'allait jamais plus loin, ce n'était qu'un jeu innocent. Les petits enfants embrassaient bien leur mère sur la bouche : pourquoi les frères et soeurs ne pouvaient-ils pas en faire autant, même plus grands ? Cependant, cette fois, Séraphin désirait plus. Scarlett aussi, au fond d'elle, mais elle s'y refusait. Il passa sa main chaude sous les draps blancs et caressa les cuisses de sa soeur avec douceur. Scarlett serra les jambes : ses anneaux dorées lui firent mal. Mais elle refusait qu'il les voient. Son frère continuait de l'embrasser avec frénésie, sa langue titillant la sienne. C'était à la fois agréable et ignoble. Les pensées de Scarlett s'envolèrent. Finalement, elle desserra les cuisses sous la pression de son frère, malgré elle. Il aventura une main entre ses jambes et Scarlett sentit qu'il frôlait ses anneaux. Subitement, il cessa de l'embrasser et se redressa. « Qu'as-tu fait, Scarlett ? », demanda-t-il sur un ton dur. « Rien », répondit-elle dans un murmure à peine audible. Il la regarda un long moment, durant lequel elle n'osa même pas bouger d'un pouce. Puis finalement, il repoussa les draps et ouvrit les cuisses de sa soeur : il y découvrit quinze anneaux dorés, plantés dans la chair. Séraphin eut un hoquet de dégoût, remit les draps sur les jambes de sa soeur et se releva. « Tu es folle », fit-il avant de quitter la chambre silencieusement.

**

La porte s'ouvrit en faisant sonner le petit carillon. Scarlett, qui se trouvait dans l'arrière boutique, apparut instantanément derrière le comptoir. Elle s'attendait à voir un client et avait donc préparer un sourire factice - celui que sa mère aimait tant - mais eut la surprise de voir son frère, Séraphin. Evidemment, il savait que le samedi était un jour de repos pour leur mère et donc, que Scarlett était seule. Ils ne s'étaient pas parlés depuis que Séraphin avait visité la chambre de sa soeur et vu ses anneaux. D'ailleurs, ils ne s'étaient même pas vus : le jeune homme avait disparut dans laisser de nouvelles pendant quatre jours. Il refaisait maintenant surface. Il se promena d'un air nonchalant dans la petite boutique, observant les fleurs entreposées. Scarlett le suivait du regard, attendant qu'il prenne la parole. Il la laissa mariner encore un peu puis finit par se planter devant le comptoir, main dans les poches : « Est-ce que ça fait mal ? », demanda-t-il en haussant un sourcil d'une façon particulièrement sexy aux yeux de sa soeur. Elle le regarda un long moment dans les yeux : ils avaient les mêmes. D'un bleu envoûtant. Elle savait pertinemment de quoi il parlait : elle n'était pas idiote, loin de là. Sous sa robe blanche, elle serra ses cuisses jusqu'à sentir les anneaux, bel et bien présents. « Un peu », finit-elle par dire en détournant le regard. Séraphin hocha la tête lentement. « Bien, bien. Il faut que ça cesse, Scarlett. Tu me fais tourner la tête, mais nous sommes liés par le sang », dit-il sur un ton badin. Scarlett lui jeta un regard intense, en penchant la tête légèrement sur le côté. Cette position, ce regard, lui donnait un air enfantin, accentué par son visage de poupée. « Très bien », répondit-elle, toute innocente qu'elle était. Séraphin contourna le comptoir pour la rejoindre. A tout moment, un client pouvait entrer dans la boutique et les surprendre. Pourtant, il l'attira contre lui et l'embrassa avec douceur cette fois. Scarlett se laissa faire, intriguée par cette nouvelle tendresse. Il l’entraîna dans l'arrière boutique : là au moins personne ne les verrait. Puis il la souleva pour la faire s'asseoir sur la table de travail, là où quelques minutes plus tôt, Scarlett enlevait les épines d'un bouquet de roses. « Laisse moi toucher tes anneaux, Scarlett », lui souffla-t-il dans l'oreille. La jeune femme ne dit rien, mais entrouvrit légèrement ses cuisses, elle qui les tenait toujours serrées. Elle le sentit passer sa main, lui laissa quelques secondes puis le repoussa : « Laisse moi maintenant », fit-elle. Il s'écarta d'elle, lui sourit comme s'il avait attendu qu'elle lui dise ça depuis longtemps puis s'en alla sans rien dire.

Le soir-même, en rentrant chez elle après avoir fermé la boutique, Scarlett succomba à une rupture d'anévrisme, survenue de nulle part. Aucun signe précurseur, aucun moyen d'y échapper. Lorsque les secours arrivèrent sur place - elle s'était effondrée sur le trottoir -, elle était déjà morte. Déjà partie pour le pays des Merveilles.




Dernière édition par J. Molly Waldon le Lun 15 Aoû - 10:14, édité 7 fois
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