Cally Sarah O’Connell

« Le chat est d'une honnêteté absolue.
Les êtres humains cachent pour une raison ou pour une autre, leurs sentiments.
Les chats, non.. »

RACONTEZ NOUS VOTRE MORT : Une mission est toujours bonne à prendre dans mon milieu. Mes parents m’avaient toujours dit de ne pas m’associer à ces gens, qu’ils étaient cruels et que je finirai mal avec eux. Mais j’étais une demoiselle rebelle…
J’étais prête à tirer, mon arme parfaitement régler ! Sniper hors pair, je machouillais distraitement un chewing-gum, le doigt posé dur la détente. Je fis une bulle en pensant au pactole que j’allais récupérer et… PAN ! Une balle était partie. Mais pas de mon arme. Non, le projectile venait de derrière moi et laissa son empreinte dans mon front. Et oui, ma tête avait été traversé de part en part. Je m’effondrais alors sur le sol, les yeux exorbités avant de foncer tête la première dans le terrier du lapin…

QUE PENSEZ-VOUS DU PAYS DES MERVEILLES ACTUEL ? : Quand j’étais encore vivante, on me parlait du paradis. On le définissait souvent comme un endroit merveilleux. Pourtant, l’endroit où je me trouve n’est rien de tout cela. C’est l’enfer même où chacun doit se battre, où on ne peut faire confiance à personne. A vrai dire, j’aime bien cet endroit puisqu’il me rappelle le milieu dans lequel j’ai vécu juste après mes 18 ans. Je ne sait pas à quoi cet endroit ressemblait avant mais je ne pense pas le vouloir. Si ce pays est si merveilleux ça veut dire que tout est rose, que tout le monde rit et qu’il y a toujours du soleil. Non mais franchement, qui aimerait un monde où tout le monde serait heureux ? Sans façon, le monde des Bisounours très peu pour moi !

QUEL EST VOTRE ENDROIT PRÉFÉRÉ DANS CE PAYS ? : J'aime beaucoup me rendre au jardin fleuri. J'avoue que cet endroit me rappelle les roses noires que j'envoyais à mes future victime en guise de mise en garde. J'aimais voir mes proies se retourner sur la moindre personne suspecte sans jamais penser à lever les yeux. Et même s'ils avaient levés les yeux ils ne m'auraient pas vu, j'étais beaucoup trop loin à chaque fois, étant plutôt du genre sniper impossible à pister pour quiconque ne me connaissait pas. En plus j'adore complimenter ses fleurs. Je fais cela dans le but de les utiliser un jour ou l'autre. Peut-être quand le Pays des Merveilles ira un peu mieux qui sait.

Chapter One

J'ai faillis naître le 22 juillet. Tout allait pour le mieux à Miami, la vie était belle, le soleil avait brillé toute la journée. Pour le moment une lune bien ronde était très haute dans le ciel et ma mère tentait de me donner la vie. Etant la petite dernière de la fratrie de trois, j'ai toujours été chouchoutée et ce depuis ce fameux 23 juillet, à 00H01 pile ! Vous voyez, à une minute près j'étais du 22 juillet. Aune minute près j'étais Cancer et non Lion. Vous pouvez trouver cela étrange de croire à l'astrologie. Mais ma mère y croyait dur comme fer, sans doute parce qu'elle annonçait fièrement être médium... Bien sûr, avoir une fille native du Lion et avec un fort caractère la confortait dans l'idée qu'il n'y avait que les astres qui ne mentent jamais... Elle me disait souvent "Tu sais Cally, si tu étais née juste quelques minutes plus tôt tu aurais été une petite fille très sensible, limite renfermée sur elle même. Mais parce que tu es Lion tu es forte ma fille !" La pauvre, si les astres lui avaient dit qu'elle ne resterait pas sur cette terre aussi longtemps qu'elle le souhaitait... Enfin bref, j'ai grandis dans un monde cruel où les enfants de médiums, voyants et diseuses de bonne aventure n'étaient pas les bienvenus... Les épreuves de l'enfance ont sans doute contribué à l'endurcissement de mon caractère et donc au choix de ma profession. Oui, alors que toutes les petites filles voulaient devenir princesse, je ne rêvais que de meurtres. Sans doute étrange pour une petite de même pas 10 ans. Mais si tous les enfants attendaient la moindre occasion pour vous jeter la première pierre qui passe, comment vous seriez-vous senti ? La plupart des jeunes enfants seraient rentré chez eux en pleurant, leur mère les aurait consolé et il serait retourné jouer. Mais ce n'était nullement mon cas. Je rendais les coups qu'on me donnais et j'en rajoutais en guise de vengeance. Ma mère ne disait rien, comme si elle ne me voyait pas. Je pense que de toute manière c'était le cas...