Callum Channing Stonebridge

« Regrets and mistakes, they're memories made,
Who would have known how bittersweet this would taste? »

Il est tout à toi ! Trop tard mon lapin ! C'est réservé, peut-être pour toi ?

Malgré tout, en regardant dans la glace ce vilain masque, je ne ressentais pas de répugnance, au contraire je l'aimais.

L'existence dans une boite de nuit se résumait au son. Au son et à la lumière. Les basses se répercutaient dans votre corps comme la pulsion du sang dans vos veines, votre propre existence est alors remise en cause, vous n'êtes plus vous mais une vague d'existences, de vies unifiées dans le même rythme, une vague de mouvement, des corps qui se touchent sans ressentir le besoin de comprendre, la parfaite machine humaine amplifiée et embellie. On dit que le QI d'une foule est égale à la moitié de celle de l'individu qui en est le plus démuni. Mais qui a dit qu'il fallait être intelligent pour être parfait ? Ou heureux ? Moi je les aime ces boites de nuit. Ces boites sont des environnements précaires, où la perception des autres ne dépendent que du hasard et des ampoules. Pas besoin de faire attention à ses gestes, à ses paroles, à son attitude. Une demie seconde sur deux, on est purement et simplement invisible. Cet univers me convient bien. A la perfection. Là-bas je n'ai pas besoin de me cacher, de faire le gentil tout mignon, poli et bien sous tout rapport. Ne pas être celui que mes parents voient : je suis à la fois caché et à la portée de tous. Si je veux danser jusqu'à réduire mes jambes en gadoue misérable, je le fais. Si je veux snober royalement les bonnes manières et les édits de la société, personne ne m'arrête. Ici, tout le monde le fait. Alors qui suis-je pour m'y faire obstacle ? Les boites donnent et les boites reprennent leur liberté en bouteille. Passé les portes, il faut reprendre son rôle, remettre ses lunettes et réajuster sa cravate. Je préférerais rester à l'intérieur. Boire jusqu'à en mourir mon nom. Rire à m'en faire exploser la tête. Me bousculer contre les autres, rejoindre la marche jusqu'à me faire assimiler. M'offrir un niveau de débauche qui me ferait oublier jusqu'à ma propre existence, oublier, envoyer bouler, taillader, poignarder, trahir Callum. Et devenir Channing. Ce soir je fais le pas. Je libère le monstre. J'ai dix-huit ans. Je m’appelle Channing Stonebridge.

« Alors Callum, qu'est ce que tu as appris aujourd'hui ? » Qu'est ce que cette voix insupportait. Et que ses requêtes m'enquiquinaient. Il y avait des jours où je censurais tellement mes pensées que je m'étonnais moi-même de ne pas exploser devant la violence de ce que je me retenais de crier. Hurler. Cracher. Parfois j'avais l'impression qu'il y avait une deuxième existence en moi. Juste derrière mes paupières quand je les fermais, sachant pertinemment qu'avec mes lunettes on ne pouvait pas voir mes yeux. Une boule de rage qui la reliait dans mon ventre. Alimentant le monstre que je maîtrisais à grande peine. Ma langue était couverte de coupures, à force de me mordre pour ne pas répliquer. Garder l'apparence froide et dégagée qui rendait si fiers mes parents et qui me permettait de gagner des tas de choses. Ils me félicitaient de la fermer. J'étais conditionné comme un toutou depuis mon enfance. Sois sage, ne dis rien, joue la comédie devant les autres, et tu auras tout ce que tu veux. J'allais éclater un jour où l'autre. Mes vieux le savaient pertinemment, ils me laissaient disparaître de temps en temps, revenir plus bas que le centre de la terre, dans un état des plus effroyable. Ils détournaient la tête et prétendaient de ne pas savoir. « On a commencé à étudier la microéconomie aujourd'hui. » Elle va m'interrompre. Elle m'interrompt toujours. « Nous avons, Callum, les gens biens disent Nous avons. » . A ce genre de remarque, ma mâchoire se coince, le sang coule dans ma bouche, mon ventre et mes poings se serrent. Un voile noir passe devant mes yeux. Le monstre menace de prendre le contrôle. Il faut tout un travail pour décoincer mes poumons, réactiver Callum qui s'est fissuré et sourire d'un air désolé. « Oui. Pardon Mère. C'était très intéressant en tout cas. » Le sourire est revenu et reste sur mes lèvres. Le monstre est encore là, il se débat de mes chaînes et je peux le sentir griffer mes tempes de ses griffes, lacérer mes nerfs, se cogner derrière mes yeux. Mais il n'est pas assez fort pour m'empêcher de l'ignorer, j'ai encore le dessus. J'ai encore besoin de savoir me contrôler de temps en temps, que j'assure ma position dans ma propre maison. Ils ne sont pas près à co-exister avec Channing. D'ailleurs ma mère fait une grimace qu'elle rattrape en sourire tordu in extremis, elle sait. Elle sait que je sais qu'elle sait. J'ai vu son regard empli d’inquiétude sur moi. Mais je m'en suis relativement bien sortit étant donné que je déteste les interrogatoires de ma mère et que j’abhorre sa façon de toujours me couper. Callum est poli, s'il ne m'avait pas retenu, j'aurais hurlé, j'aurais frappé. Elle ne se soucis pas de son bien être, elle s'inquiète juste des apparences. Que deviendrait la famille Stonebridge si l'élément que reflétait leur réussite et leur richesse se déréglait ? Toujours les apparences. Pas question de montrer l'adolescent désaxé, détraqué, déréglé, dévasté, dérangé.
Elle porte son verre de limonade à sa bouche avec un regard songeur. « J'espère que tu te révèleras être meilleur en microéconomie qu'en sociologie. Tu aurais plus de temps si tu arrêtais cette option inutile qu'est l'histoire médiévale. » La colère contre cette femme me prend à la gorge, la limonade a beaucoup de mal à passer. Il me faut un mal fou pour faire baisser mon rythme cardiaque dont la cadence effrénée nourrit la créature en moi.

on se connait, non ?

Wynter se baissa sous l'atelier pour récupérer la commande de la femme venue. Une petite horloge, belle pour sa simplicité et ses couleurs nacrées. Cette commande était dans les premières entièrement crée par Wynter. Elle en était fière de cette boule de métal, correctement huilée, avec une belle mécanique. Bref, elle était plutôt contente que sa cliente soit ravie. Elle quitta la salle avec sa boite sous le bras, voilà qui était fait.
La cloche de la porte d'entrée sonna, c'était un garçon. Plus âgé qu'elle, plutôt mignon, avec un sac en bandoulière dans une main et un carnet de notes dans l'autre. Il jeta un rapide coup d'œil aux petites horloges accrochées partout sur les murs, puis se dirigea directement vers le comptoir où elle le regardait faire. « Bonjour » Elle a rit en le dévisageant.« Bonjour » Il a posé son carnet sur le comptoir en débouchant son stylo. Elle se demandait bien ce qu'il voulait, c'était étrange et rare qu'un type vienne et se serve de son atelier comme de bureau. « Et vous êtes ? Vous voulez quoi ? » Elle s'efforçait d'être polie avec les gens en général, surtout avec les clients, mais lui ce n'était pas un client, il avait plutôt une belle tête d'emmerdeurs. Elle s'accouda en face de lui, en le regardant amusée. Mais elle crut apercevoir une étrange lueur froide dans ses yeux. Mais ce n'était qu'un éclat, elle l'avait surement imaginé. « Je m’appelle Callum Stonebridge et …. Je suis étudient, pas loin. ». Wynter le coupa sur un faux ton admiratif. « Géant ! » S'il ne l'avait pas regardé jusque là, il le fit ce coup-ci, et il croisa le regard de la jeune femme. Ses notes semblèrent ne plus avoir la moindre importance, quelque chose de sombre au fond de ses prunelles se fixèrent avec attention dans les siennes. Il retira ses lunettes et les rangea dans son sac. « Ouais, en histoire, mais ce n'est pas pour ça que je viens. » Wynter prit un ton faussement étonné. « Ok, alors pourquoi vous me faites perdre mon temps comme ça ? » Il la regarda décontenancé, puis un sourire renaquit sur ses lèvres. « Oh, mais vous êtes du genre direct, vous. Pourtant je ne vois l'ombre d'un client dans la boutique. » Wynter se releva. « Touché. Particulièrement réussie votre technique d'approche. Vous fighter avec la proprio. ». Il eut un sourire tordu, peut-être un peu embarrassé et se pencha un peu plus vers elle. Entrant dans son jeu, elle s'accouda de nouveau, tout près de lui. Il avait des yeux vraiment magnifiques.Et en fait, elle devait reconnaître qu'il n'y avait pas que ses yeux qui étaient magnifiques chez lui. Tout en fait, de sa carrure musclée à la petite barbe sur son menton, en passant par ses chaussures en cuir. « Pardonnez moi. Vous êtes la propriétaire ? Sérieux ? Mais vous n'êtes pas un peu jeune ? ». Elle lui sourit avec amusement. Il n'était pas le premier à faire cette erreur, ni le dernier d'ailleurs. Mais au moins, elle s'admirait un peu. Il n'était qu'étudient, elle avait sa propre boutique et ses rentes étaient régulières. Elle avait l'avantage. « Et bien, bravo. Je suis un peu étonné, mais … bon ». Elle lui sourit humblement et le regarda droit dans les yeux. « Vous aviez quelque chose à me demander, c'est ça ? ». Il fixa ses yeux quelques instants avant de détourner ses prunelles sur ses notes. « Euh … Oui. Oui, oui. C'était à propos des horloges. Je fais un travail sur l'histoire des horloges. Alors je me suis dis que j'allais interrogé l'horlogier du coin. Est ce que vous pourriez me dire qu'elle est la première forme d'horloge crée sur Terre ? ». Wynter éclata de rire. Ces intellos. Sous prétexte d'aller à la Fac ou l'université, il croyait pouvoir résoudre tout et n'importe quoi. Callum semblait intrigué par la cause de son hilarité. « Rassurez moi. Vous savez lire ? ». Il acquiesça. « Donc vous savez qu'il y a écrit Horlogerie, et pas bibliothèque. Et que donc vous perdez votre temps ? ». Il eut un sourire en coin. Wynter songea que c'était le genre de sourire qu'elle aimerait voir et revoir en boucle. Le genre qu'il lui aurait donné. Rien que pour elle. Parce qu'il la connaissait. Et qu'il savait quoi dire pour la faire rire. Ce sourire. « J'avais des soupçons, à vrai dire. Mais je n'avais jamais pensé me faire rembarré par si jolie horlogère.? » Elle réattaqua immédiatement. « Vous pouvez continuer comme ça tant que vous voulez. Mais je vous rembarre toujours. ». Leurs visages étaient maintenant tout proche, cet interview prenait un tour tout à fait agréable. Elle ne regrettait pas du tout de perdre tout ce temps. La cloche sonna, un client entra. Les deux se relevèrent en même temps avec des mimiques gênées. Le client les regarda d'une drôle de manière. Cela augmenta d'autant plus la gêne de Wynter. « Je suis à vous dans cinq minutes ! », lança t-elle d'une voix forte, avant de se tourner vers l'étudient qui squattait son établit : « Bon, vous ouste ! Maintenant il y a quelqu'un ! Alors du balais ! ». Il capitula en levant les mains, en signe de défaite. Il rangea carnet, stylo et remit ses lunettes sur son nez. « D'accord. D'accord. ». Il griffonna quelque chose sur un bout de papier. Un numéro de téléphone. Son numéro de téléphone ? « Appelez moi si un élément de l'histoire des horloges vous revient. Ou si vous avez envie de manger chinois. L'un ou l'autre/ », dit-il en s'éloignant vers la porte, l'air modeste. Wynter leva les yeux aux ciel, incapable de retenir un sourire. « C'est la clepsydre la première horloge construite », lança t-elle avant qu'il ne sorte.

"Ici le répondeur de Wynter ! Vous connaissez le refrain alors n'oubliez pas de laisser un message ! Et pas avant le bip de préférence ! Christi je parle pour toi ma chérie ! La jeune femme était adossé contre le mur d'entrée, un bout de natte dans sa bouche, plongée dans l'intense contemplation d'une tâche brune sur son plafond.
« Wynter … », sa voix grondait d'une menace. Son ton était empreint d'impatience. « j'aimerais bien ne pas voir à m'expliquer à ton répondeur. Est ce que tu aurais l'extrême amabilité de me répondre s'il te plait ? Je sais que tu es là. Bon écoute, je suis désolé pour ce qui s'est passé dans la boîte, j'avais bu, j'étais un peu trop excité … j'ai merdé je sais, mais pour dire vrai je n'ai presque plus le moindre souvenir de cette soirée … » Wynter décrocha dans un éclair de salopette en jean. « Tu ne t'en souviens pas hein !? ». Elle tremblait de fureur. « Wynter. Laisse moi t'ex … » « NON ! Non, gardes tes explications pour toi, je vais te rafraichir la mémoire, pauvre taré. Tu m'as attrapé et tu m'as plaqué contre un mur, je t'ai dit de t'arrêter et tu n'as pas voulu, il a fallu qu'un videur intervienne, merci pour les bleus, trouduc ! » De l'autre côté, il a poussé un soupir. « Ecoute, Wynter ça ne mène a rien de parler par téléphone. ». Il raccrocha. La jeune femme fixa le combiné avec des larmes de fureur dans les yeux. Elle le balança contre le mur, intérieurement étonné qu'il ne se fracasse pas devant la violence de son lancée et se laissa glissa par terre en blottissant son visage dans ses genoux.Quelqu'un toqua à la porte. Elle se releva en séchant ses yeux, elle n'avait pas envie que sa voisine la voit comme ça. Ou Rachel.
Mais en ouvrant la porte, elle se rendit compte que c'était Callum, plus beau que jamais. Plus sombre encore. Plus négligé aussi. Il n'avait pas ses lunettes, sa chemise était froissée, sa cravate dénouée. « Vas t-en » Elle voulut fermer la porte, son pied se glissa dans l’entrebâillement plus rapidement encore. Il repoussa la porte, elle s'éclata contre le mur dans un bruit d'enfer, et la poussa contre la porte, une étrange impression de déjà vue lui revenait étrangement. Il serrait ses poignets contre le battant de boit à lui en casser un os, son visage à deux centimètres du sien sentait l'alcool à plein nez. « Tu n'as pas le droit de me rejeter comme ça. », siffla t-il. « Regarde ! Regarde ce que j'ai fait pour toi ! », il lui glissa son poignet droit sous le nez pour lui montrer un W entrelacé d'un C. « Pour Callum aime Wynter ? » se moqua t-elle autant que la menace de ses larmes lui laissait le faire. « Arrête de prononcer ton nom !. » « C'est ton nom, crétin ! » « Je m'appelle Channing ! », beugla t-il en lui postillonant dessus. Son poing partit tout seul et rencontra la pommette de son ex copain. Choqué, il ne réagit pas, elle l'empoigna par sa veste, poussé par l'adrénaline et le poussa dans le couloir. « Je ne veux plus jamais te voir, espèce de taré ! » Il se retourna pour tambouriner à la porte, mais elle était déjà fermée. « C'est Elle ? C'est elle qui t'a retourné contre moi ? Cette salope de Rachel ?! Je te l'avais dit ! Elle nous a séparé ! » Wynter referma la porte de son couloir et s'étala sur son lit.

"Vous êtes bien sur le répondeur de Wynter Smythe, je ne suis pas là ou je suis occupée, laissez moi un message et je vous rappellerais dès que possible. Si c'est Callum, va te faire foutre, connard ! Si t'as pas compris que mon poing dans ta face voulait dire va voir ailleurs si j'y suis pas c'est que j'ai vraiment sous-estimé l'urgence des courses. Ce ne sont pas des neurones que tu dois acheter mais tout un nouveau cerveau. Si c'est Mamie, je t'aime ! Et merci d'oublier tout ce que tu viens d'entendre !

Si vous lisez ça, c'est que vous avez potentiellement lu mon scénario. Alors, potentiellement, MERCIIIII ! Tu seras mon ami(e) pour toujours !

Et je serais très contente de vous expliquer tout sur Mr Caillou-Pont. Sans rire ! Ma boite messagerie et mon temps vous sont tout ouverts !

Donc, comme vous l'avez certainement déjà vu, beaucoup de choses sont négociables. L'avatar, même si j'ai une préférence pour Henry Cavill, , une bonne partie du personnage, les seules choses imposées sont le nom, et encore je veux bien négocier le nom de famille. Certes, c'est dur de s'appeler Caillou-Pont. Et quelques points de son histoire personnelle. Sa mort est également au choix.

Je n'attends pas de profil en particulier, juste quelqu'un qui sache parler et surtout écrire le français et quelqu'un qui se sente inspiré pour ce personnage et qui n'ira pas l'abandonner dans deux mois. Mais sinon c'est tout.

Pour l'avatar, j'ai mis trois exemple du genre de physionomie que je voulais, mais si vous en trouvez un mieux que Sam, Daniel ou Andrew, ça me va. Ce que je veux, c'est quelqu'un qui fasse réservé genre grizzli grincheux mais qui fasse aussi enfantin une fois rasé.

Et je ne vois pas trop quoi d'autre. Sauf que vous ne m'aurez par sur le dos si vous le prenez. Voili Voilou c'est tout !