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 [PV Berlioz] Under the rain of tear drops

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H. Venetia Stenhamn-Pike
H. Venetia Stenhamn-Pike

le pays des merveilles, reste amoché dans ton coeur

→ AGE IRL : 29
→ MESSAGES : 958
→ ARRIVÉ AU PAYS LE : 24/08/2011
→ AVATAR : Mary Elizabeth Winstead
→ CREDITS : Mistaken
→ LOCALISATION : Sous les pétales … euh quelque part … dans le Jardin fleuri je dirais
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SWEET SLEEPING BEAUTY
N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu sensé pour savoir bien mentir.


FEUILLE DE ROUTE
Caractère: Naïve – Faussement cynique – Créative – Bornée – Réservée – Têtue – Minutieuse – Paranoïaque – Menteuse – Complexée – Observatrice – Cultivée – Givrée – Pointilleuse – Pétillante – Sauvage – Instable – Cireuse de pompe
Inventaire: Ombrelle & Maillet de Croquet

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MessageSujet: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Jeu 6 Oct - 19:58

[PV Berlioz] Under the rain of tear drops Rain
Under the Rain of Tear drops
PV ∂ S. Berlioz Denfoth


S'il y avait une chose dans laquelle Wynter avait été douée de son vivant, c'était de déterminer quand il fallait sortir, et quand il fallait éviter si on ne désirait pas se prendre une saucée. Il suffisait simplement de regarder le ciel ou de se référer à l'échelle de couleur qui était posée près de son atelier dans l'horlogerie qu'elle tenait. Tout était nettement plus simple, plus rapide, plus sur. Son monde manquait à Wynter, d'une manière tellement puissante qu'il lui arrivait parfois, quand les situations semblaient désespérées, de se retrouver par terre, sans souffle, le cœur serré en étau et une grande douleur lancinante dans le milieu du dos, là où on lui avait arraché à sa vie.
Ici tout était imprévisible, instable, dangereux … Quand il pleuvait, on risquait de se faire assommer par une goutte d'eau ou de se noyer dedans. Wynter haïssait cet univers, elle aurait mille fois préféré mourir pour de bon que de le subir au quotidien. Seulement voilà, elle était bien trop lâche pour mettre fin à ses jours. Et trop peureuse pour essayer d'aller à la rencontre des monstres qui peuplaient ce nouveau monde.

Et la pire des choses que l'on pouvait trouver, en dehors des trucs et machins à griffes et crocs, c'était la pluie, parce qu'elle ne ressemblait absolument en rien avec celle du monde réel : il s'agissait de véritables larmes salées qui s'écrasaient sur la terre dans de grands bruits sourd qui rapellait le grondement du tonnerre. Il n'y avait rien de plus dangereux que ces trucs, et aucun moyen de s'en prévenir, sauf si on possédait une maison. Ce qui n'était pas le cas de Wynter, la maison qu'elle s'était attitrée, l'Horloge - le seul endroit où elle se sentait bien - était trop loin pour qu'elle puisse la rejoindre avant que le vrai déluge n'éclate.

Une goutte éclata tout près d'elle, l'arrosant de la tête au pied. Wynter se pencha, ramassa son sac à dos et fourra ses provisions à l'intérieur en fouillant l'horizon du regard à toute vitesse. Sa vie devait dépendre de sa concentration actuelle, alors même si elle n'avait jamais été très douée pour cela sa vie en dépendait là.

Une autre goutte tomba à quelques mètres d'elle, puis une autre et encore une autre frôla son talon quand elle se mit à courir. Il ne fallait pas qu'elle reste près de la rivière, s'il pleuvait trop longtemps elle sortirait de son lit et Wynter ne serait alors plus en sécurité. Il fallait qu'elle gagne les hauteurs le plus vite possible.

Ce fut le sprint le plus réussit de sa vie, sa professeur de sport en aurait avalé son sifflet si elle l'avait vu. Et elle gagna un petit bois alors que la pluie commençait à peine à battre son plein. Elle s'arrêta en glissant au sol sur trois mètres pour atterrir sous une sorte de petite cabane de feuille placée là providentiellement, il semblait y avoir une autre personne dessous, mais elle ne s'en soucia pas puisqu'un instant plus tard, la cabane lui tombait sur la tête, pliant sur le poids d'énormes gouttes d'eau. Bon, au moins, elle était en sécurité le temps de l'orage, du moment qu'elle ne s'étouffait pas avec la boue. Elle releva péniblement la tête pour la dégager de la boue et tâtonna à côté d'elle.


“Il y a quelqu'un ici ?
demanda t-elle en essuyant la boue de ses yeux.


Dernière édition par Wynter M. Smythe le Mer 16 Nov - 15:14, édité 3 fois
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Appoline Baudelaire
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la mort imprévue fait partie de la vie, il faut bien accepter

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FEUILLE DE ROUTE
Caractère: timide, intelligente, discrète, fragile, peu bavarde, triste, tenace, appliquée, douce-amère, délicate, dévouée, minutieuse, juste, acerbe, sensible, vigilante, ignorante, docile, introvertie, candide
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Ven 7 Oct - 16:22

[PV Berlioz] Under the rain of tear drops Valeoftears
under the rain of tear drops

La pluie m'a toujours apaisé. Elle me fait sentir vivant. Même maintenant que mon corps n'est que cendre balancé au gré du vent et que la réflexion de mon esprit se trouve ici, dans ce monde aussi fabuleux qu'épouvantable. Je n'ai jamais été de ceux préférant les doux rayons du soleil qui vous brûlent la peau. Je n'aime pas la chaleur. J'ai toujours préféré le froid et les gouttes glaciales s'écrasant sur le sol produisant un son si agréable à l'ouïe. Je n'ai jamais été de ceux qui aimait la pluie quand il était à l'intérieur, dans leur lit, non plus. La pluie, il faut la sentir et la ressentir. Elle vous lave de vos peines et de vos soucis tout comme les larmes sont censés apaiser la douleur cuisante de la plaie béante de notre cœur et le hurlement sans fin de notre cerveau. Je n'aime pas pleurer et il m'est arrivé que très peu de fois de couler du liquide lacrymal. Je ne suis pas aussi expressif que pouvoir pleurer pour exprimer ma tristesse. Mais il paraît que ça fait du bien. Dans mon cas, ça ne m'a jamais aidé, ma situation ne s'est jamais améliorer miraculeusement ou ne serait-ce qu'un peu, un tout petit peu. La dernière fois que j'ai pleurer c'était de peur lorsque j'étais en train de me faire bruler vif dans un stade abandonné. Et regarder où cela m'a amené. Le monde d'une gamine qui ne contrôle plus son œuvre. Et pourtant, elle pleure, la pauvre enfant. Une rivière est rempli de ses larmes. Mais ce pays ne cesse de se dégrader et devient plus fou et plus dangereux chaque jour. Et elle pleure, tellement que ces larmes en deviennent que plus grandes, leur masse écrasante pouvant vous faire suffoquer et disparaitre à jamais je-ne-sais-où. La pluie me fait sentir vivant. Je n'aurais jamais cru qu'elle pourrait un jour me tuer.

La capacité d'adaptation est plus que nécessaire au Pays des Merveilles. Si vous ne savez pas réagir correctement lors d'une crise d'Alice, vous mourrez. C'est aussi simple que ça. Alors quand une pluie de larmes aussi grosse qu'une maison champignon et aussi lourde qu'un piano vous tombe sur la gueule, il vous faut trouvez une solution et vite. Trouver un abri devient primordial mais quand vous êtes trop loin du village et que vous n'avez pas de bâtiments aux alentours, il faut se débrouiller. S'éloigner du lit de la rivière qui ne va pas tarder à déborder et à inonder la terre ferme est votre premier but. Mon premier but en l’occurrence. Et pendant que je m'éloigne vivement de la berge, entendant le bruit lourd de quelques gouttes s'écrasant au sol ici et là, qui de leur vacarme abasourdissant semblait vouloir nous prévenir que d'autres allait venir, plus rapidement, moins espacé et plus forte. Ce n'est que le début. Et tandis que je fais mon possible pour atteindre le refuge qu'offrait les arbres et leurs grandes branches de cette « pluie », je ne pus m’empêcher de rire froidement à la pensée que je fuyais de l'eau ; des larmes d'une fillette stupide et instable.

Lorsque je fus enfin arrivé à l'orée du bois, je ralentis la cadence, cherchant un plan. Car, bien qu'elle coulait d'une petite fille, ces larmes étaient dangereuses, surtout lorsqu'elle atteignait cette taille et qu'elle pouvait vous écraser, vous tuant pour de bon et d'une façon ridicule qui plus est. Et les arbres et leurs lourdes branches et feuillages retiendrait ses larmes, il fallait une protection de plus au-cas où. Je ne voudrais pas mourir de cette façon, je ne pourrais jamais reposer en paix. Mort une première fois par le feu puis mort une seconde fois par l'eau, ça serait risible, non ? Tandis que les gouttes d'eau éclatant au contact du sol retentissait, de moins en moins espacé, je trouvas enfin un abri, un tant soi peu digne de ce nom. Le tronc creux d'un chêne s'offrait à moi, espace assez spacieux pour ne pas y suffoquez. Une fois que je l'avais un peu arrangé avec quelques branchages et feuillages, je m'y assis -juste à temps avant le déluge qui se mit à tomber du ciel- prenant mes aises. Qui sait pendant combien de temps Alice pourrait pleurer...

Moi, qui pensait pouvoir être au calme -si l'on excluait le clapotis brutal de l'eau-, j'eus bien tort d'avoir cette pensée. J'ignorais depuis combien j'étais là, mais ça ne devait pas faire très longtemps. Je suppose. J'eus à peine le temps de voir arrivé une silhouette qui glissa pour s'affaler dans la boue, sous le chêne, lorsque la toiture de mon abri de fortune s'écrasa au sol sous le poids d'une goutte d'eau, bloquant quelque peu la sortie. La silhouette leva sa tête pleine de boue et tandis qu'elle s'essuya les yeux pour dégager son regard tout en tâtonnant sur les parois du chêne, demanda d'une voix féminine : « Il y a quelqu'un ici ? » Je ne répondis pas tout de suite à cette question, l'envie irrésistible de la faire languir dans l'incertitude et de la voir continuer à poser ses mains sur le bois froid en quête d'une quelconque personne, me chatouillait l'esprit. « Oui. » finis-je par donner comme toute réponse. Ni plus, ni moins. Elle s'immobilisa et essuya à nouveau la boue de son visage. Je l'observais longuement, en silence. On pouvait dorénavant distinguer une peau pâle, une bouche rosée pulpeuse et des yeux bleus-verts sur un visage ovale, surmonté de longs cheveux bruns, quelque peu ondulés par l'humidité ambiante et mouillés par la pluie faisant maintenant rage au dehors. Elle semblait quelque peu troublé ou du moins ennuyé par mon regard insistant et mon silence, mais je m'en préoccupa guère. Certains l'aurait dit jolie, ce qu'elle devait sûrement être, bien que je n'y portas aucune importance. Elle était venue troubler mon calme dans cette tempête, ma solitude qui me tient tant à cœur et partager cet abri que j'avais trouvé par mes propres moyens sans même avoir demandé mon autorisation. Et, le plus important de tout, elle empiétait sur mon espace vital. Je n'avais jamais été si proche d'une femme, hormis ma sœur, ce qui ne me donna pas plus envie d'apprécier cette inconnue sans gêne. « Je peux savoir ce que vous faites ici ? » demandais-je d'une voix cassante et froide, pour lui faire comprendre que je n'appréciais pas sa venue soudaine.

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H. Venetia Stenhamn-Pike
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Sam 8 Oct - 15:41

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Under the Rain of Tear drops

Quand quelqu'un lui répondit, Wynter sursauta d'abord violemment avant de scruter l'obscurité. Une espèce de silhouette sombre, d'autant que la boue lui permettait de voir, se tenait de l'autre côté. Elle toussota en terminant d'essuyer la boue de son visage, ce n'était pas une voix féminine qui lui avait répondu, en fait on ne pouvait pas faire plus éloigné d'une voix de femme. Et instantanément, elle passa d'une autosatisfaction crée pour avoir déniché une cachette avant d'avoir eut à essuyer le déluge à une envie irrépressible à être des kilomètres de là, sur un autre continent, voire même une autre planète si c'était possible. Elle hésita une micro seconde à pousser de toutes ses forces le toit de fortune pour retourner sous l'averse. Quitte à mourir d'en d'atroces souffrances.
Mais là encore l'instinct de survie fut plus fort que tout et elle se contenta simplement de déglutir péniblement en s'éloignant de l'inconnu autant que l'espace restant le lui permettait. Rha … Si elle avait été plus maligne, elle aurait regardé devant elle avant de plonger tête - pardon, pieds - en avant à la manière d'un samouraï shooté au Valium. S'il ne se trouvait pas être un tueur psychopathe du même qu'acabit que celui qui l'avait envoyé en enfer, ça lui servirait de leçon pour la prochaine averse, en émettant l'hypothèse peu réaliste qu'elle quitte un jour la tour de l'Horloge dès qu'elle aurait eut l'occasion de rentrer “chez elle”. Après tout, la vie dans le pays des Merveilles seraient alors plus facile, plus acceptable, bon elle devrait encore sortir pour récupérer de l'eau et quelques baies pour pouvoir survivre, mais au final, elle s'en sortirait mieux si elle se sédentarisait dans un endroit qu'elle pouvait aménager à son goût et doter de tous les pièges que son cerveau pourrait imaginer en mettant à l’œuvre rouages de la tour et horreurs de l'extérieur.

Et pourquoi est-ce qu'il ne la quittait pas des yeux ? Franchement, elle était couverte de boue, et non pas de furoncles quand même. La décence aurait voulut qu'il détourne les yeux, après tout, elle était une dame, et elle était en train de faire ce qui se rapprochait le plus d'une toilette, dans la position la plus désagréable qu'il soit possible. Le mieux qu'il aurait pu faire au moins c'était de l'aider à dégager les branches de bois qui lui étaient tombées dessus et qui la maintenait au sol. Elle sentait son dos lui cuire et puissante angoisse était en train de naître dans son ventre : elle n'avait pas du tout envie de revoir du sang lui appartenant, ne pas à avoir de nouveau à revivre sa mort encore une fois, son plus grand souhait était certainement de plus jamais avoir à revivre la douleur qu'elle ressentait dans les cas de grand désespoir. La même douleur inlassablement. « Je peux savoir ce que vous faites ici ? ». Elle aurait préféré qu'il s'abstienne de lui adresser la parole, et qu'il reste dans son coin le temps que la pluie se termine. « Je survis, alors qu'est ce ça peut vous faire ? », rétorqua t-elle d'une voix plus froide que le vent polaire. Elle gigota pour se mettre sur le dos, les bras dégagés, il était nettement plus simple de pouvoir bouger les branches qui lui bloquaient le passage. Elle poussa de toutes ses forces -comme il lui était déjà venu à l'esprit en arrivant - et les repoussa pour s'asseoir. Dehors l'averse battait son plein, la terre était malmenée. À aucun moment, Wynter n'aurait voulut se retrouver dehors par se temps, si elle devait partager son abri avec un homme des cavernes pour survivre, et bien finalement, elle le ferait. Et leva les bras autant qu'elle le pouvait pour essayer de jeter un coup d'œil dans son dos, autant dire tout de suite que ce fut un franc échec, tout bonnement. Elle poussa un franc soupir et regarda autour d'elle, ce qu'elle n'avait toujours pas fait alors qu'elle était déjà là depuis quelques minutes.

Une petite maison de fortune, pas un abri naturel, ça devait être l'inconnu qui l'avait construit juste avant que le déluge éclate. Elle déposa enfin son regard sur la personne qui était là. C'était donc bel et bien un homme - la jeune femme poussa derechef un soupir - avec un visage et une stature assez étrange. Roux à ce qu'elle pouvait en déceler.

Wynter aimait le roux, Rebecca était rousse.

Son cœur se serra à ce souvenir. Voir la couleur des cheveux de cet homme lui faisait plus de mal qu'elle ne l'aurait cru, en voilà une raison de plus pour espérer que la pluie ne tarde pas trop à se calmer. Déjà qu'elle ne l'aimait vraiment pas en temps normal. Elle n'aimait pas non le soleil d'ailleurs. La jeune femme était un peu chiante sur les bords. Elle préférait l'équilibre parfait : la chaleur des jours dété et les lourds nuages qui protégeait des rayons solaires. La pluie était synonyme de destruction, ici comme là-bas. Elle s'assit et croisa les bras en se renfrognant et en le dévisageant franchement. « Et vous ? » demanda t-elle impunément. « Qu'est ce que
vous faites là ? » Son sac était près d'elle, et sa main était enfoncée dans la poche, serrée contre le manche de son moulin à poivre. S'il tentait quoi que ce soit, elle saurait le cueillir. Elle n'appréciait pas trop le fait qu'il l'ait laissé se débrouiller avec les branches, si plus personne ne s'entraidait dans ce monde, ils étaient bon pour la mort.


Dernière édition par Wynter M. Smythe le Sam 15 Oct - 16:49, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Sam 8 Oct - 17:34

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under the rain of tear drops

Elle ne prit guère de temps pour me répondre d'un ton aussi foudroyant et glaçant que celui que j'avais utilisé plus tôt. « Je survis, alors qu'est ce ça peut vous faire ? ». Ça me fait que je n'aime pas ta présence ici, ton ton et ton insolence avais-je envie de lui répondre. Mais je ne dis rien. Je ne m'exprime jamais plus que nécessaire, c'est une quelconque manière d'économiser de l'énergie. De l'énergie pour survivre dans ce pays horripilant. Mais survivre, c'est chacun pour soi. « Un pour tous et tous pour un » n'est qu'un ramassis de mensonges ; si l'un d'entre eux est sur le point de se faire éclater la gueule, les autres vont le laisser et sauver leur peau, le laissant crever abandonné. Survivre, c'est un but personnel, que l'on réalise seul. J'ai trouvé cet abri, je l'ai arrangé. Et elle vient en profiter et me parler sur ce ton si déplaisant, entendu tant de fois auparavant, comme si c'était normal. Ça l'était peut-être pour elle, mais pas pour moi. Après tout, ma notion de normalité est beaucoup plus différente que celle des autres. Chez moi, c'est « démerde-toi et advienne que pourra de toi ». Mais je ne vais pas la jeter dehors, bien que je pourrais, même si elle ne se laisserait pas faire. Non, je ne le ferais pas car ça serait comme la jeter dans l'arène aux lions. Et aussi peu plaisante me semblait-elle, je ne voulais pas une mort sur la conscience. Pas encore une autre. Mais je ne l'aiderais pas pour autant à se dépêtrer des branchages, qui lorsqu'ils étaient tombés au sol, bloquant la sortie -bien qu'on puisse les déplacer assez facilement pour libérer le passage-, étant tombés sur elle dans leur chute. Je la regardais, presque avec amusement, se bouger pour enfin réussir à se mettre sur le dos, dégageant ainsi ses bras, lui permettant de retirer les poids l'écrasant au sol. Elle parvint à s'asseoir, dans une position qui m'avait l'air fort peu confortable, mais je ne bougeas point pour lui faire de la place. Elle était rentré ici sans mon accord et ne donnait pas l'impression de vouloir le demander, alors qu'elle se débrouille. Ne comptez pas sur moi pour faire de la galanterie, je sais à peine ce que ce mot signifie, tellement peu de femmes m'ont donné l'envie de leur faire un geste. Les bourrasques de vent et le vacarme de la pluie étaient parfaitement audible et ne faisait que renforcer la mésentente et l'ambiance glaciale qui flottait dans tronc creux de ce chêne, qui tenait en son sein deux personnes qui ne souhaitait visiblement pas la présence de l'autre et ne le cachait même pas.

Tandis que le silence se prolongeait, la demoiselle brune regarda autour d'elle en poussant un soupir, comme pour recueillir les moindres détails que pourrait lui offrir le vieux bois qui leur faisait office de protection. Elle donnait l'impression de procéder à cette inspection avec soin et précision, alors qu'il n'y avait pas grand chose à voir et qu'on avait rapidement fait le tour de cet espace quelque peu restreint. Puis, elle posa son regard sur moi, ce qui eu la faculté de me mettre relativement mal à l'aise, bien que je ne laissa rien paraitre. Je passe mon temps à observer les gens mais je n'aime pas l'inverse. C'est stupide, je le sais, mais c'est ainsi. Je n'aime pas qu'on me fixe. En général, quand on me fixe, c'est que l'ont dit du mal de moi ou que je vais finir par terre en sang. Une pensée surgit alors dans mon esprit. Et si je retournais sous la pluie ? L'idée était beaucoup plus plaisante que rester ici, avec elle avec un sentiment inexplicable de frustration. Sentir l'eau couler sur ma peau, me calmerais, j'en étais certain. Sauf que voilà, il fallut que je me rappelle que si je sortais sous ce déluge, je mourais très certainement, la pluie n'étant pas faite de gouttes d'eau ordinaire mais de larme gigantesque. Elle croisa les bras, tout en continuant de planter ses yeux froids dans les miens. Elle m'horripilait franchement, bien qu'elle n'ait pas fait grand chose en particulier. En réalité, je n'aurais pu dire pourquoi j'avais ce ressentiment envers elle. Mais il était là. « Et vous ? Qu'est ce que vous faites là ? » Je peins les roses en rouge ! Que pensait-elle donc que je faisais ici ? Il y avait un déluge à l'extérieur et elle était venue en détalant jusqu'ici pour s'en protéger. L'idée allait de soi que j'étais venu ici pour la même raison ; me protéger des larmes infâmes et salées. Mais de toute évidence, ça ne l'était pas. « Je survis. » répétais-je avec une pointe de sarcasme. Elle ne dit rien, bien que son regard exprima très clairement sa réponse. Et dire que j'allais rester bloquer ici avec cette inconnue dont j'ignorais le nom -bien que je n'avais pas spécialement envie de le connaître- pendant peut-être des heures. Quand Alice se met à pleurer, qui sait combien de temps cela durera. L'envie de continuer mon sarcasme me picotait horriblement la langue. Elle m'avait tendue une perche que j'avais bien trop de mal à ne pas attraper. Je pourrais encore passer bien du temps en sa compagnie, alors commencer d'ores et déjà une bataille entre chien et chat était totalement stupide. Mais je ne pus réfréner cette envie irrésistible plus longtemps. « Très franchement, que pensiez-vous que je faisais ici, dans le tronc d'un arbre et quelques branchages comme toit, alors qu'il y a une tempête au dehors ? Que je jouais aux cartes ? » dit-il avec un sourire narquois, typique des Denforth, toujours de ce ton peu cordial.

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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Sam 8 Oct - 23:43

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Under the Rain of Tear drops

Il répondit vite. « Je survis. » Wynter ne prit pas la peine de rétorquer, ni de froncer les sourcils ou de montrer un quelconque signe qui témoignerait de son agacement. Crétin. Ses doigts se resserrèrent autours de son "arme" sans que sa volonté n'ait donné le moindre commandement. ∂ Bien ma chère, en voilà une nouvelle rencontre qui commence bien, tu as toujours eu un don particulier pour te mettre les gens à dos dès la première fois. ∂ Elle soupira. La voix, elle l'avait appelé Gertrude, cette saleté s'était pointée dans sa tête peu de temps après son arrivée au Pays des Merveilles. Elle était très utile quand Wynter se sentait seule et qu'elle avait besoin de compagnie pendant qu'elle tentait de survivre coute que coute et très intéressante quand il arrivait à la jeune femme de se pencher sur un rouage de la Tour-Horloge pour le graver et travailler dessus, parfois elles se lançaient toutes les deux dans de longues discussions sur la mécanique et la physique. C'était après ces conversations que Wynter réalisait qu'elle venait de monter d'un nouvel échelon dans la folie. Mais apparemment, tout le monde dans cet univers semblait être voué à y chuter à un moment ou à un autre, c'était presque écrit partout. Quoiqu'il en soit Gertrude devait se faire oublier. Et surtout arrêter de lui murmurer que c'était elle qui avait débarqué comme une sauvage en s'explosant dans la boue et en venant envahir la cache de cet inconnu.
Et il y avait une chose dont Wynter était sûr - et sa mère le lui avait suffisamment répété dans sa prime jeunesse pour que ce soit gravé en elle : c'était qu'elle était aussi têtue qu'une ânesse. Si elle pensait que ce n'était pas elle qui était en tord, alors c'est que ce n'était pas elle, tout simplement. Elle ne s'excuserait pas, elle ne se ferait pas oublier, elle n'essaierait pas de rapetisser. « Ha Ha » dit-elle au bout d'un moment sans l'ombre d'un sourire et les yeux toujours aussi noirs qu'une nuit sans lune. C'était plus fort que elle, il avait fallut qu'elle la ramène, mais tant de sarcasmes lui avait échauffé les oreilles et bouillir le sang. « Amusant. Vraiment très amusant », rétorqua t-elle encore sur un ton de défi. La seule vision de jeune homme lui donnait des envies d'actes kamikazes, elle se prit à espérer que la pluie ne dure plus très longtemps. Le temps qu'elle passerait ici allait être trèès long. Mais bon, parfois, on ne faisait pas toujours comme on le souhaitait.

Cependant, toute mécontente qu'elle était, il fallait qu'elle se calme très vite. Il était plus grand et certainement plus fort qu'elle aussi, et même si elle se transformait en furie lorsqu'elle était très en colère ou que sa vie était en danger certain, il y avait peu de chances qu'elle réussisse à l'empêcher de la foutre dehors si l'envie lui en prenait. Donc, le mieux à faire si elle ne voulait pas mourir aujourd'hui, et ce manière radicale et définitive, c'était de modérer ses ardeurs.
Suivant cette logique, elle se retourna d'un air bougon et fixa résolument l'horizon pendant qu'elle s’efforçait de retire le maximum de boue de sur sa robe. « Très franchement, que pensiez-vous que je faisais ici, dans le tronc d'un arbre et quelques branchages comme toit, alors qu'il y a une tempête au dehors ? Que je jouais aux cartes ? ». Elle ne put s'empêcher de siffler entre ses dents à cette nouvelle attaque narquoise. Wynter faisait exprès de se montrer distante pour lui montrer qu'elle ne voulait pas d'ennui, et qu'à choisir entre passer la tempête à échanger des insultes ou … justement jouer aux cartes, ou encore à s'ignorer royalement et refuser l'existence de l'autre, elle préférait encore la dernière option. « Ce n'était pas une question » répliqua t-elle tout aussi sombrement, mais avec un arrière ton qui pouvait s’interpréter comme poli si on était sourd bien entendu. « Juste un moyen savant de vous envoyer vous faire voir » conclut-elle en abandonnant sa contemplation pour le regarder droit dans les yeux. Elle mentait bien sûr, mais maintenant qu'il parlait de branchages comme toit, il lui semblait apparent que c'était lui qui avait fabriqué cet abri, et que donc sa présence dessous était aussi attendu que la présence d'un nez au milieu d'un visage. Se rendre compte d'avoir dit une telle absurdité qu'elle n'aurait certainement pas dit si elle avait un peu plus réfléchie la mit encore plus de mauvaise humeur.∂ Hey Wynter devine quoi ! T'es tellement énervée que t'en oublie ta timidité maladive et tes bonnes manières ! Un pas de plus sur la route de la réussite au Pays des fous ! ∂ En parlant de fou … Ta gueule Gertrude. Il ressemblait un peu à Callum, dans sa manière de se tenir et de lui répliquer des horreurs, enfin pas encore mais ce serait sûrement pour bientôt si l'ambiance ne se réchauffait pas un peu. Ce serait bien. Cette bonne vieille menace de : "ah c'est vrai qu'il a la force de me livrer à un mort certaine" refroidissait Wynter sur ses envies de dire clairement et ouvertement quelque chose pour le vexer/énerver/humilier/pousser au meurtre (rayez la mention inutile). La jeune femme se força à toussoter pour détendre sa gorgée serrée sous la perspective soudaine de pouvoir mourir d'un instant à l'autre. Peut-être qu'elle s'imaginait des trucs, mais elle préférait être préparée au pire dans tous les cas. Autant dire tout de suite que pour une telle histoire, elle ne se montait pas du tout le bourrichon. « Et puis je ne sais pas, honnêtement, vous pourriez récolter des noix, vous prendre pour un écureuil tout comme vous préparer à partir à la chasse d'une de ces créatures bizarres que ça ne me … Hum ». Sa gorge se serrait, elle n'arrivait déjà plus à soutenir son regard sans se mettre à rougir bêtement : l'adrénaline de sa course était arrivée à son terme et son caractère refaisait surface en même temps. Agacée d'elle même, elle ramena les jambes contre sa poitrine et posa sa tête sur ses genoux.« Je cherchais juste un abri » se justifia finalement t-elle avec colère. « Je partirai à la fin de l'orage. ». Et elle reprit sa contemplation de l'horizon en essayant de ne pas penser à l'autre présence dans l'abri.


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Appoline Baudelaire
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Ven 14 Oct - 18:18

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Un sifflement presque inaudible s'échappa d'entre les dents serrées de l'étrangère, comme une préface à sa réponse, qui ne tarda pas de suivre. « Ce n'était pas une question » Son ton n'était pas insultant, mais je pus sentir toute l'amertume et la sécheresse de ces mots. Elle s'était assise aussi loin de moi que notre -mon- abri de fortune le permettait. Ça aurait dû me plaire, mais en réalité ça ne fit que me mettre profondément mal à l'aise et me rappeler des souvenirs - ou plutôt une vie dirais-je - bien trop douloureux et peu agréables pour vouloir les revoir passer en boucle dans ma tête. Peu importe où tu vas, où tu es, tu es toujours fuis comme la peste, hein ? Personne ne veut t'approcher, pas même ici. Je fronças les sourcils, pendant une fraction de seconde, simplement pour faire partir cette voix, la faire taire, qu'elle disparaisse. Elle avait toujours été là, mais ses remarques devenaient de plus en plus dur à entendre depuis que tout s'était chamboulé. Depuis sa mort, à elle. Qui a entrainé tout le reste. L'effet boule de neige, c'est comme ça qu'on appelle ça il me semble. Et elle n'a fait qu’amplifier depuis mon arrivé ici, dans ce pays des horreurs merveilleuses. Peut-être m'insupportent-elles tant, ces remarques, parce qu'elles disent la vérité, en un sens ? Je suis toujours seul, on me fuit comme la Peste. Et pourtant, je n’abhorre pas la solitude, loin de là. Mais tous ces regards et ces messes-basses, je n'en peux plus. Et maintenant que je suis mort, je ne peux même pas reposer en paix, non, il faut que tout recommence ici. Putain de merde, je n'aurais pas pu crever sans qu'une gamine qui va tellement mal qu'elle risque de nous faire crever, encore une fois ?! « Juste un moyen savant de vous envoyer vous faire voir » Hein ? Je relevai la tête, cessant de contempler le sol boueux, pour chercher qui avait prononcé ses paroles. C'est quand je posai mes yeux sur les siens, que je me souviens de sa présence. Mes pensées m'avaient fait oubliés où je me trouvais, avec qui et pour quelle raison. Maudite voix. Je me décidai à me concentrer sur la situation actuelle ; à savoir que j'étais bloqué pour un bon bout de temps avec cette fille que je n'appréciais pas et qui ne m'appréciais pas non plus. Un moyen savant ? J'aurais plutôt dit stupide. Et puis toute phrase dont la tonalité remontait en sa fin, n'était-elle pas une question ? J'ignorai sa remarque et brisant le contact visuel s'étant établi entre nos deux pupilles, me mit à regarder la sortie, barré des quelques branchages de ma pauvre construction n'ayant pas tenu sous la masse écrasante de ces gouttes translucides. Et si je m'en allais ? Mourir sous une pluie de larmes n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça après tout. Au moins, j'en finirais de ma misérable existence solitaire. Mais non, je n'y irai pas jusque là. Je n'ai pas le courage d'attendre la mort sagement, en sachant qu'elle va bientôt arriver et qu'il n'est qu'une question de minute avant que mon existence s'achève. Alors je vais rester ici, bien sagement, avec la demoiselle agacée et agaçante. Bien qu'elle donnait l'impression de ne guère m'apprécier, au moins elle ne s'était pas adonné à l'idée qui venait de pénétrer mon esprit. Certes, il se peut qu'elle l'ait pensé, mais comme elle ne l'a pas fait, cela signifie tout de même qu'elle préfère ma présence à la mort. Ce qui est une bonne nouvelle. Je suppose.

Elle toussota légèrement, ce qui eu l'obligeance de détacher mon regard du ramassis de feuille pour les poser à nouveaux sur elle. Elle semblait avoir perdu quelque peu de sa confiance en elle puisque brusquement, elle semblait moins sûre d'elle. Mais cela ne lui avait apparemment pas fait perdre le don de la parole. Ce que je ne saurais dire si c'était une bonne chose ou non. Mais son comportement et ses paroles m'amusaient, alors je dirais que c'est une bonne chose. Au moins, elle me divertit pendant que je perds mon temps à craindre des larmes. « Et puis je ne sais pas, honnêtement, vous pourriez récolter des noix, vous prendre pour un écureuil tout comme vous préparer à partir à la chasse d'une de ces créatures bizarres que ça ne me … Hum ». Un hoquet d'amusement s'échappa de ma gorge, et je la regardai se recroqueviller sur elle-même, ne terminant pas sa phrase, en essayant tant bien que mal de réprimer un sourire d'hilarité sur mon visage. Récolter des noix ! M'avait-elle prise pour un écureuil à cause de ma couleur de cheveux ? Et puis soyons honnête, pour vouloir partit à la chasse des créatures peuplant ce monde, il faut être suicidaire ou complètement taré. Ce que je ne suis pas. Enfin, pas tout à fait. Et puis, ça ne vous concerne pas d'abord ! Bref, tout ça pour dire que sa remarque était très amusante à mon goût mais vu son expression, en rire ne ferait que la mettre d'autant plus en colère. Et bien qu'elle ne m'effrayait pas, la voir se transformer en furie ne me plaisait pas vraiment. Quoique, ça pourrait être drôle. Si je ne meure pas sur le coup, bien entendu. « Je cherchais juste un abri » continua-t-elle avec colère. « Je partirai à la fin de l'orage. ». Sa colère pour de tels propos m'empêcha de me retenir plus longtemps et je me mis à rire franchement, comme je ne l'avais pas fait depuis longtemps. Elle parut d'abord étonnée de ma réaction, puis outrée que je me moque d'elle ouvertement et son expression ne fit que me redoubler d'hilarité. Le son de mon rire m'étonna moi-même, cela faisait si longtemps que je ne l'avais pas entendu. Je réussis enfin à me calmer et essuyant la larme qui avait germée au coin de mon œil, je repris mon souffle. « Pardon » réussis-je à dire, grand sourire. Ses yeux me lançaient des éclairs et si ils aurait étés capables de tuer, je serais déjà mort et enterrer. « Je suis, profondément désolé » continuai-je, réprimant un nouveau flux de jubilation qui me chatouillait la gorge. Mon ton était sincère et moqueur à la fois et cela elle l'avait très bien entendu puisqu'elle continua à me foudroyer du regard. « Je suis Berlioz, enchanté de vous rencontrer » finis-je par dire, reprenant mon sérieux. Si je devais resté bloqué avec elle tout ce temps, autant apprendre se connaître, non ? Comme ça, nous pourrons pleinement nous détester. Ou apprécier bien sûr, même si cela semblait être mal parti. « Et vous ? » demandai-je, toujours ce sourire narquois à mes lèvres, avançant ma main et attendant qu'elle me réponde et la saisisse. C'est comme ça qu'on fait, lorsque l'on se rencontre pour la première fois, non ?


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H. Venetia Stenhamn-Pike
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Sam 15 Oct - 16:50

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Son éclat de rire, étrangement décalé dans une telle situation et dans un tel lieu fit sursauter la jeune femme. Elle le dévisagea avec une incrédulité qu'elle ne masqua même pas. Il se moquait d'elle ou elle était en plein trip ? Parce que ça y ressemblait bien. La première hypothèse s'entend bien évidemment. Non qu'elle ait une longue expérience de trip derrière elle, elle avait suffisamment supporter les réunions préventives dans sa prime jeunesse pour connaître quand même ce que l'on ressentait avec des substances illicites dans le corps. Même lui eut la décence d'afficher un air choqué en s'entend éclater de rire. Trempée comme elle était et avec le bruit autour d'elle, les grognements des créatures qui courraient dans tous les sens pour se trouver une cache le temps que l'averse se termine, ce rire semblait presque sinistre, presque fou. Comme le précurseur d'une mauvaise nouvelle. Petite parenthèse au passage. La jeune femme commençait à entrevoir le pourquoi du comment se faisait-il que tous les Êtres vivants qui existaient dans ce monde étaient aussi hargneux. Mais il devait se battre plus que n'importe quel autre être dans toute l'histoire de la Création, pas étonnant qu'ils soient si dangereux, c'était la loi du plus fort après tout. « Pardon ». ∂ Oui, Oui, Terri, il est en train de se foutre de toi, tu ne rêves pas ∂ Wynter s'efforça de réprimer Gertrude à un murmure dans sa tête, le simple fait de l'entendre la dérangeait déjà suffisamment assez sans qu'en plus elle ne prête attention au divagation de cette cinglée. La jeune femme le fusilla du regard pour reprendre contenance. Après tout, comment osait-il ? Elle venait juste de dire qu'elle allait partir le plus rapidement possible et voilà qu'il lui riait au nez comme si elle venait de sortir la vanne du siècle. « Je suis, profondément désolé » Mais oui, bien sûr, comme si elle allait le croire. Elle se contenta de secouer la tête avec mauvaise humeur sans prêter garde à son sourire un chouïa trop moqueur à son gout. Ce genre de truc n'arrivait qu'à elle, il fallait le faire quand même. Se retrouver coincée avec un taré qui rigolait pour rien au beau milieu d'un orage, ce qui voulait dire qu'elle ne pouvait même pas échapper à ce malade, même si elle l'avait voulut de toutes ses forces. La situation avait un certain comique que Wynter n'était pas très loin de saisir, bien évidement, elle aurait certainement été plus disposée à rigoler si elle n'avait pas été recouverte de boue de la tête au pied, frigorifiée et terrorisée par l'idée d'attraper une angine sans pouvoir accéder à des soins dignes de ce nom. A ce propos, pouvait-on tomber malade quand on était mort ? « Je suis Berlioz, enchanté de vous rencontrer »

Non. Sans rire.

Wynter retourna immédiatement son regard vers lui. Elle en rencontrait des gens avec des prénoms bizarres, c'est vrai que le sien n'était pas non plus des plus communs mais bon, dans ce pays. D'un autre côté, ce n'était pas des Jane, des Mary, des Lucy … ou des Rebecca qui mourraient avant d'avoir atteint la trentaine après tout. Non, elles étaient du genre à avoir une belle vie : un boulot assez bien payé pour s'offrir quelques caprices de temps en temps, une petite maison dans la banlieue de Londres, un mari fidèle et souriant, des petites têtes blondes jouant dans le jardin et un chien affectif et déversant l'équivalent d'un réserve d'eau sur votre pantalon lorsque vous rentrez le soir. Le genre de vie que Wynter aurait refusé d'avoir par principe si elle avait eut le choix de le faire. Oui, si seulement elle avait put avoir le choix … Enfin bref, tout ça pour dire que ce n'était pas ce genre de racaille qu'elle risquait de rencontrer ici. Croyez vous qu'une Mary Smith se serait aventurée le soir à trois heures du matin dans un quartier des plus sordides de Londres ? Nooon bien sûr qu'elle idée saugrenue. Il n'y avait qu'une Smythe pour le faire, Wynter de surcroit. Alors forcément les gens qu'elle rencontrait ce devaient d'avoir des prénoms originaux, tout comme le vie, merveilleusement, singulièrement bien foirée pour arriver dans ce genre de monde. Wynter ne put s'empêcher de laisser déborder un grand sourire, il n'était pas moqueur, vaguement amusé tout au plus.« Noon ! Berlioz comme dans les aristochats ? ». Elle avait grandit avec ce dessin animé, ce n'était pas comme si elle pouvait faire l'impasse sur une référence qui ne la quittait jamais, surtout depuis qu'elle était morte les chansons tournaient dans sa tête comme une brume salvatrice qui la maintenait hors de la folie juste ce qu'il fallait - la preuve Gertrude avait réussit à passer - ∂ Et tu sais quoi, Gertrude elle t'emmerde !! ∂. Bien évidemment, ce n'était certainement pas pour ça qu'on avait du le nommer ainsi. Tout comme le chaton d'ailleurs. Mais étrangement, elle n'avait pas tellement envie de faire étalages de ses connaissances en matière de musique classique. Qu'il la prenne donc pour une inculte totale, et grand bien lui fasse ! Il ne répondit rien immédiatement et se contenta de lui tendre la main en demandant « Et vous ? ». Elle hésita grandement, mais, honnêtement, quel mal pouvait bien lui faire un homme qui s'appelait Berlioz ? Sérieusement ? En plus il était roux quoi ! ∂ Callum
était roux espèce d'abrutie avec une mémoire de poisson rouge ! Et tu as bien vu comment ça s'est fini ! ∂ Ah certes, Gertrude 1 - Wynter 0. Son sourire vaguement amusé fondit comme neige au soleil. Elle hésita tout d'un coup à glisser sa main dans celle de l'inconnu. Elle dut se répéter plusieurs fois que quelqu'un qui s'appelait Berlioz ne pouvait pas être méchant, en gardant en tête le fait qu'elle devait avoir l'air bien maligne à hésiter comme ça, puis elle soupira profondément finalement et dit dans son souffle « Wynter » Wynter délaça ses bras qui entouraient ses genoux et s'avança lentement vers lui. Elle serra brièvement sa main et la retira avant qu'il ait eut le temps de faire la même chose, préférant éviter tout contact inutile avec lui. Depuis qu'elle avait reçu une étreinte qui avait mené à sa mort, elle n'aimait plus qu'on la touche. Le moindre doigt posé sur son bras lui provoquait des frissons désagréables, une poigne ferme sur son poignet faisait apparaître des plaques rouges à cet endroit là et elle se mettait irrémédiablement à hurler. Alors qu'on enserre son corps même pour un câlin amical et elle se retrouvait sûrement en mode furie. Le mieux pour tout le monde c'était qu'elle ne s'approche pas trop de la gente masculine. Mais elle eut parfaitement conscience que sa réaction n'était pas très polie, et elle se sentit obligée de se justifier pour ne pas trop l'embêter. « Je … je n'aime pas trop … enfin … être touchée par des inconnus potentiellement fou furieux » Tact version 1.0. « Ce n'est vraiment pas contre vous. Vraiment » Ajouta t-elle précipitamment.« J'ai juste, et bien … disons simplement beaucoup de mal depuis que je suis arrivée. » Elle refixa son attention sur l'horizon en se blottissant contre ses jambes. Les mots n'ont plus n'avaient jamais été vraiment à son fort. En plus de sa mémoire, comme si tout ce qui faisaient qu'elle était Wynter semblaient être également programmé pour l'enfoncer un peu plus dans sa vie, et avaient très certainement contribué à son arrivée ici-bas. « Bref, quoi qu'il en soit, ravie de faire votre connaissance. » Le "ravi" coinça un peu dans sa gorge, mais c'était comme ça que l'on faisait pour se présenter. Et a politesse ne l'avait pas encore abandonnée.

Elle continua d'arranger sa robe boueuse comme elle le pouvait, mais quelque chose tournait dans sa tête en boucle et menaçait de la rendre folle si elle ne le disait pas. Elle se retourna vers lui et se rapprocha, en traînant ses genoux écorchés dans la boue. Et bien, espérons simplement que les morts ne pouvaient plus tomber malade, parce que franchement, avec tout ce qu'elle avait traversé, on lui devait bien cela. « Excusez moi d'insister, mais Berlioz, Sérieusement ? Je ne veux vraiment pas être malpoli ni rien hein … » ∂ Pas comme tu le fais depuis que t'es là par exemple ? ∂ Shh Gertrude ! « … mais je veux dire, c'est assez … original quoi, c'est un vrai nom ou c'est juste un surnom ? » Elle attendit sagement en espérant d'avoir un regard le plus innocent possible pour qu'il accepte de répondre. Même si sa dernière phrase était assez amusée, mais elle avait essayé de le cacher, juré ! Oh et puis zut quoi ! In se moquait avec ce qu'on pouvait !
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Lun 24 Oct - 15:05

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Elle décroisa ses bras et s'avança pour serrer ma main tendue, d'un geste bref et furtif. Ce qui n'était pas plus mal d'un côté. Ce contact me procura des frissons dans l'échine, me rappelant des souvenirs peu agréables que j'aurais bien aimer taire à tout jamais. Je réprimai une grimace de dégoût, ça aurait été impoli de ma part et puis c'était moi qui avait tendu la main en premier. Quel imbécile, tu ne te rends même pas compte de ce que tu fais. « Wynter » me répondit-elle presque à contrecœur. Elle avait l'air d'apprécier les actes sociaux autant que moi, peut-être même encore moins. Mais je ne fis pas de remarque, ça ne me dérange pas après tout et puis je n'ai jamais parlé aussi cordialement à un individu avec qui je n'avais pas de liens de sang. D'ailleurs, je n'ai jamais vraiment parler tout court à quelqu'un, les seuls échanges que j'avais avec mon voisinage et mes camarades étaient des coups, que je recevais bien plus souvent que je n'en donnais. La demoiselle se trouvant en face de moi resserra à nouveaux ses bras autour de ses jambes et repris sa place initial, dos contre le mur, le plus éloigné possible de moi. Je suis sûr qu'elle pense que tu es un monstre, elle aussi. Elle ne se doute même pas à quel point. Tais-toi. « Je … je n'aime pas trop … enfin … être touchée par des inconnus potentiellement fou furieux. Ce n'est vraiment pas contre vous. Vraiment. J'ai juste, et bien … disons simplement beaucoup de mal depuis que je suis arrivée. » dit-elle, marquant des pauses, hésitante, rompant le silence qui pesait sur nos épaules. « des inconnus potentiellement fou furieux ». Tu vois, je te l'avais dit. Elle est loquace, elle a tout de suite compris. Je ne suis pas un fou furieux. Sauf quand tu as tes crises, ce qui t'arrive souvent maintenant, non ? Comment veux-tu que je me soigne, je n'ai plus de médicaments ! Si tu avais un peu de volonté. Mais restes dans ta folie, puisque tu t'y plaît. Elle se mit à fixer l'horizon, ou plutôt n'importe où sauf mon visage, comme si elle était honteuse de son aveu. Etait-elle sincère dans ses propos ? Je l'ignore, peut-être que ce qu'elle avait dit m'était destiné, bien qu'elle dise le contraire. Et puis, peu importe, j'effraie tout le monde, je les répugne, je ne sais même pas pourquoi. Si je sortais de ce maudit tronc, la laissant seule, elle serait beaucoup mieux et n'aurait plus besoin de me supporter, moi, être monstreux. Tout doux, je sens qu'une crise arrive Berlioz. Tu ne voudrais pas effrayer la première personne que tu rencontres ici, n'est-ce pas ? Si ce n'était pas déjà fait. « Bref, quoi qu'il en soit, ravie de faire votre connaissance. » continua-t-elle. Les mots semblèrent ne pas vouloir sortir de sa bouche et elle dût faire un effort pour prononcer sa phrase. Je sentis mon hilarité de quelques instants me quitter froidement, tout en essayant de mon mieux à taire la voix qui ne cessait d'interrompre mes pensées.

Je l'observais, sans gêne, continuer de gesticuler pour trouver une position quelque peu confortable et finir d'enlever la boue de son visage et de sa robe, bien que celle-ci restait tout de même sale. Soudainement, elle se tourna vers moi à nouveau, comme si elle venait de se rappeler ma présence et elle s'approcha, trainant ses membres saignants sur le sol terreux. « Excusez moi d'insister, mais Berlioz, Sérieusement ? Je ne veux vraiment pas être malpoli ni rien hein mais je veux dire, c'est assez … original quoi, c'est un vrai nom ou c'est juste un surnom ? » dit-elle, une pointe d'amusement et d'ironie dans la voix, bien que ses yeux se voulaient candides et innocents. Je la regardai là, un bon moment, assise sur ses genoux écorchés, en train d'apprendre une réponse de ma part. Et là, je sentis mon hilarité partie plus tôt revenir à grand pas, devant cette fille agenouillé au sol, les cheveux en pagaille, la robe taché et des écorchures sur les jambes et les bras, me regardant d'un air qui se voulait enfantin. Mais, de peur de la vexé à nouveau, je me retins -encore une fois- de rire. La meilleure solution étant donc de lui répondre, il se décida enfin à ouvrir la bouche. « Et bien non, quitte à vous décevoir, c'est mon vrai prénom, que je tiens d'un compositeur français relativement connu. Enfin mon second prénom pour être exact. Mais je suppose que vous trouverez Skrillex tout aussi risible, non ? Personnellement, je le déteste. Peut-être que mon troisième prénom vous conviendra mieux. Alexander, ça n'apparait dans aucun dessin animé, il me semble. Je ne critique pas votre culture mais disons que j'en ai une différente. À vrai dire, je n'ai jamais vraiment vu de film destinés aux enfants alors je ne peux pas vraiment vous comprendre sur ce point »dis-je avec un sourire qui se voulait sincère. « Aufait, je voulais vous demander, c'est Winter comme la saison ? » continuai-je sarcastiquement. « Pardon, c'était trop tentant » rajoutai-je précipitamment, ne voulant pas l'exaspérer. Puis, je me mis à triturer mes lacets, machinalement. Sa remarque qu'elle avait prononcé plus tôt m'avait interpellé. Mais était-ce insolent de lui demander des explications à ce sujet ? Je ne sais pas vraiment qu'elles sont les limites dans les questions que l'ont peut poser et celles qu'ont ne peut pas, n'étant pas habituer à dialoguer. Alors, je me tus. Enfin, j'ai essayer. « Excusez-moi, mais je me demandais... Tout à l'heure, quand vous avez dit « depuis que je suis arrivée », c'est à dire depuis votre mort ? » Impoli, peut-être, mais la réponse m'intéressait beaucoup. La mort me fascine, même la mienne bien qu'elle était horrible. Alors, j'ai une certaine curiosité à apprendre celles des autres, bien que je ne sois pas persuadé que cette Wynter me réponde.


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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Lun 24 Oct - 19:59

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Under the Rain of Tear drops

Quand elle était encore vivante, les gens n'aimaient pas trop la jeune femme parce qu'elle avait une façon d'agir qui déplaisait vivement aux autres. Peut-être que c'était sa manière de poser des questions comme ça à tout bout de champ qui les mettaient mal à l'aise ou qui les énervait. Ou sa manière de changer sa façon de regarder, d'alterner deux pôles bien différents, un coup elle regardait fixement les yeux dans les yeux, sans la moindre gêne, et l'autre elle évitait résolument de les regarder, fixant tout element dans la salle qui n'appartenait pas à un être humain. Elle n'avait pas eut beaucoup d'amis qui l'apprécient à sa juste valeur. Callum nn'avait aimé chez elle que son corps, détestant son caractère et sa façon de raisonner et sa façon de voir le monde et sa façon de lui dire ce qui n'allait pas chez lui. Rachel avait été la seule et unique à l'aimer comme elle était, ou du moins c'est ce qu'elle avait pensé. ∂ Oui, oui, on sait, tu n'es qu'une petite malheureuse que personne n'a jamais compris. Le monde entier est contre toi ! ∂ Entendre des voix à tout bout de champ commençait sérieusement à devenir lassant au bout d'un moment. Surtout qu'elle la supportait de moins en moins. Et sa façon de lui faire la leçon et de la ramener à chaque fois que ça lui plaisait. Le pire d'en tout ça c'était qu'elle n'avait pas le moindre contrôlelà dessus. C'était tout juste si elle n'apparaissait pas dans ses rêves la nuit pour lui apprendre la vie. Des fois, elle avait envie de lui botter le cul mentalement.

Alors Wynter n'aurait jamais pensé qu'il répondrait, malgré son regard joyeux d'innocente née, elle se rendait compte qu'elle n'avait pas assez bien caché l'amusement dans sa voix. Plutot même qu'il en vienne à se moquer d'elle. Il y avait un éclat d'amusement dans ses yeux, qu'il semblait retenir à grandes peines. A ce stade là, qu'il éclate de rire face à elle ne l'aurait pas tellement dérangée, car elle savait pertinement qu'elle le méritait largement à faire sa maligne. Mais il se contenta juste de tourner la tête vers elle pour lui donner une réponse. « Et bien non, quitte à vous décevoir, c'est mon vrai prénom, que je tiens d'un compositeur français relativement connu. Enfin mon second prénom pour être exact. Mais je suppose que vous trouverez Skrillex tout aussi risible, non ? » Elle secoua la tête énergiquement, on ne choisissais pas son prénom, on avait tout au plus la chance d'avoir des parents normaux ou le mlaheur d'avoir des parents avec une imagination débordante. Pour avoir eut une amie qui s'appelait Melhena et dont la soeur se nommait Pasiphaé, elle savait que certains parents pouvaient se montrer particulièrement cruels avec leur progéniture. « Personnellement, je le déteste. » Bon, elle arrêta de secouer la tête comme un pantin désartibulé, elle pouvait le comprendre, ce n'était pas vraiment du goût tout le monde. Ce n'était pas du goût de Wynter par exemple, un nom très particulier. Avec des sons violents, rudes, c'était le genre de nom que l'on donnait aux personnages de méchants dans les séries. Pourtant elle ne pouvait pas s'empêcher de remarquer qu'il n'avait pourtant pas une tête de méchant. Bien au contraire. C'était peut-être le côté roux. « Peut-être que mon troisième prénom vous conviendra mieux. Alexander » Elle acquiesça lentement la tête, c'était un tout petit peu plus normal, mais toujours pas le genre de prénom que Mr Tout le Monde portait par exemple. ∂ Ah oui bien sûr, parce que TOI tu as un nom des plus commun ∂ Rester concentrée, rester concentrée ... Elle s'efforça de fixer le visage de son interlocuteur avec tant de force qu'elle s'étonna même qu'il ne soit pas transpercé par la puissance de son regard. « ça n'apparait dans aucun dessin animé, il me semble. Je ne critique pas votre culture mais disons que j'en ai une différente. » Non, des commentaires aussi acerbes sur sa culture n'étaient pas tolérables dans une conversation polie telle que la leur. Wynter lui lança un regard froid comme le vent polaire et retomba sur ses fesses pour croiser les bras furieusement. « À vrai dire, je n'ai jamais vraiment vu de film destinés aux enfants alors je ne peux pas vraiment vous comprendre sur ce point » Ses dernières paroles ne rattrapaient pas le moins du monde celles qu'il avait déjà prononcé, ni le sourire mi-poli mi-sincère qu'il lui servit par la suite. Elle n'était pas du genre à se laisser berner par des dents blanches et un air coupable. Même si ça ne l'empêchait pas du tout de le faire elle-même. « Au fait, je voulais vous demander, c'est Winter comme la saison ? Pardon, c'était trop tentant » Elle sera les dents pour ne pas répliquer quelque chose qui pourrait lui apporter plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà. Mais elle croisa ses chevilles en continuant de le fixer furieusement jusqu'à ce qu'elle ait ravalé la réplique sanglante qu'elle voulait lui balancer à la figure? « Ha Ha Ha » Il fallait vraiment qu'elle arrête de répéter ça, parce qu'il allait vraiment finir par croire qu'elle n'était bonne qu'à dire ça.

D'un autre côté, on pourrait croire qu'il y avait quelque chose en lui qui la poussait à répéter cette phrase en boucle. Elle recula dans son coin en enfonçant un peu plus ses talons dans la boue pour s'éloigner d'elle. Voilà pourquoi elle aurait mieux fait de la fermer et de rester tranquille dans son coin au lieu d'essayer d'être polie et bien élevée comme elle en avait tellement l'occasion dans ce nouveau monde. Elle croisa les bras sur sa poitrine et fixa de nouveau l'horizon pour ne pas le voir. Peut-être qu'elle ressemblait à une petite fille avec un caractère absolument pourri. Mais si ça pouvait lui apporter la paix en attendant, alors tant mieux. «Excusez-moi, mais je me demandais... Tout à l'heure, quand vous avez dit « depuis que je suis arrivée », c'est à dire depuis votre mort ? » A parce que maintenant ça l'intéressait d'avoir une conversation sérieuse avec elle ? Elle referma un peu plus sa prise dans ses bras mais répondit quand même d'une voix grincheuse. « Bien sûr, je ne suis pas là depuis Pacques. » Son attitude était absolument ridicule mais elle ne pouvait pas s'empêcher de réagir juste comme ça. C'était petit, mais il n'avait aucun effort, et même si elle non plus n'avait pas vraiment fait d'effort de son côté. La galanterie faisait que l'on devait accepter sans broncher toutes les crasses qu'une demoiselle pouvait faire, c'était la première règle universelle. Un point c'est tout. Donc c'était lui qui était en tord. Ce n'était donc pas à elle de faire le premier geste de la réconciliation. « De toute façon c'était plutôt évident. Tout le monde ici est arrivé comme ça. » Elle s'en était rendu compte lorsqu'elle s'était retrouvée projetée ici après qu'on lui ait passé une lame à travers le corps. Puis en comparant les récits qu'elle avait entendu des gens qu'elle espionnait de loin avant de décider si elle pouvait tenter le coup de les approcher. « De manière plus ou moins violente selon les cas »ajouta t-elle sombrement sans pouvoir se retenri de passer la main sur le haut de son ventre, là où la lame était ressortie. « Mais de manière générale, c'est le seul élément de l'équation quii change. » Elle lui retourna un regard flamboyant sans pouvoir se retenir de le faire. Bon, bien sûr, le sien était plus glacial que flamboyant étant donné qu'il était bleu mais l'esprit était là, et c'était tout ce qui comptait. Elle avait envie d'en dire plus au sujet de ce qui l'avait amené là, de se confier comme elle avait vu le faire tous les gens fraichement arrivés. Parce qu'elle n'avait pas encore eut l'occasion de le faire. Mais sans lui déplaire complètement, elle ne savait pas vraiment si elle avait envie de partager son histoire avec lui, dans les détails. Lui raconter comment elle avait passé la pire soirée de toute sa vie après avoir effleurer le bonheur du bout du doigt. Et comment elle avait fini ivre morte dans les rues avant de se faire assassiner pour des babioles ? batman se retournerait dans sa tombe ! « ... Je ... Et bien ... pour faire court je ne fais pas partie de ... de ceux qui ont choisi d'être là. » Elle fixa ses pieds quelques instants en savourant l'effet que lui avait procuré la libération de ses quelques mots. C'était comme de nettoyer une blessure infectée, on souffrait, on ne voulait pas y toucher de peur d'avoir mal, mais une fois qu'on avait commencé et que la blessure se vidait, ça faisait un bien fou que l'on ne voulait pas voir s'arrêter. Et bien se confier à cet inconnu sur sa mort lui procurait la même sensation. Un bien être fou même. « Et on m'y a forcé de manière même ... plutôt violente. »Elle frissona de la tête au pied, et ce n'était pas du au froid environnant, mais plutôt au souvenir du froid de la lame. La douleur. Le sang. Tout.

Elle préférait changer de sujet, ouvrir une ancienne blessure, même pour la désinfecter faisait aussi mal qu'une nouvelle. Wynter préféra revenir sur une question qu'elle avait snobé en toute connaissance de cause mais qui lui offrait à présent un échapatoire. « Wynter. C'est pour la saison oui. » reprit-elle bravement après s'être raclé la gorge pour effacer cette petite voix aigue à deux doigt de devenir hystérique si elle n'était pas reprise en main. « Ma grand mère est née en Hiver, et comme son nom était absolument hallucinant et démodé, ma mère a préféré me donner le nom d'un mois. Voilà. » Si quelqu'un devrait réaborder le sujet de sa mort, ce ne serait pas elle.
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Appoline Baudelaire
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Mar 25 Oct - 13:30

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Pour toute réponse, elle croisa ses chevilles sous ses jambes et me fixa froidement tout en imitant une esquisse de rire pour bien marquer son exaspération à mon égard. Décidement, je ne sais vraiment pas comment me comporter avec autrui. Puis je posai la question qu'il ne fallait pas et qui m'enfonça davantage dans mon asociabilité comme un si un géant s'amusait à me sauter pour me faire tomber six pieds sous terre. Distance que je n'allais pas tarder à atteindre, si je continuais comme ça. Je crois bien que je ne suis pas fait pour avoir des amis ou ne serait-ce que des connaissances. En réalité, je ne suis fait pour rien, une erreur, un monstre, qui n'a aucune utilité mort ou vivant. Elle changea à nouveau de position, Elle va arrêter de gesticuler comme un vermisseau celle-là ? pour refermer l'étau de ses bras autour de ses genoux, les serrant contre son torse. Je la quittai des yeux, préférant regarder ailleurs et je focalisais mon attention auditive sur le vacarme ahurissant des simples larmes d'une enfant. Après tout, ce n'est pas comme si je m'attendais à une réponse. Le dialogue m'avait l'air au point mort. Du moins, je le pensais mais elle eu la gentillesse de daigner me répondre. « Bien sûr, je ne suis pas là depuis Pâques. » Un sourire se dessina sur mes lèvres, tandis que je continuais de scruter la dure écorce du chêne qui nous faisait office d'abri. Il devait être bicentenaire au minimum à en juger sa taille et sa robustesse. Mais pourtant Alice n'a qu'une dizaine d'années. Alors, elle l'a fait pousser en accéléré ou lorsqu'elle l'a « planté » il était déjà cette taille là ? « De toute façon c'était plutôt évident. Tout le monde ici est arrivé comme ça. » C'est fascinant à quelle vitesse l'imagination arrive à bâtir tout un lieu, tout un pays, tout un monde. Il suffit que vous fermiez les yeux et vous voilà devant un univers étranger mais pourtant qui vous parait si familier. Dans la plupart des cas, vous vous inspirés d'éléments de votre vécu, des lieux, des objets, des monuments. Mais pas Alice, non, ici rien n'a de sens, tout est farfelu, loufoque et imaginé de toute pièce, sans base réelle. C'est admirable d'arriver à faire une telle chose par soi-même si jeune. Moi-même, je n'ai jamais réussi à rêver. Mon imagination est un trou noir, une abime. A croire que je ne suis vraiment pas comme les autres. « De manière plus ou moins violente selon les cas » Tiens, je l'avais oublié celle-là. De quoi parlait-elle ? Elle ne semblait pas avoir remarqué que je ne l'avais pas écouté. Tant mieux, c'est une raison de moins pour qu'elle s'énerve. Tu lui as posé une question je te rappelle, imbécile. Ah oui, c'est vrai. La mort. Elle parle de la mort. D'ailleurs, elle ne semblait pas vraiment avoir compris le vrai sens de ma question, mais qu'importe. Si tu étais plus compréhensible, ça aiderait. La ferme, tu te crois mieux ? A intervenir toutes les secondes pour m'enfoncer et me faire sentir d'autant plus minable. Maintenant que ma sœur et ma mère ne sont plus là, tu as décidé de t'en charger ? La tâche n'a pas l'air de te déplaire en tout cas ! Peut-être, mais moi je ne parle pas avec une voix que mon subconscient à inventer. Je sifflai bruyamment pour noter mon exaspération, mais elle ne m'entendit pas, puisqu'elle continua sa tirade. « Mais de manière générale, c'est le seul élément de l'équation qui change. » Je me décidai finalement à la regarder dans les yeux, ce qui me valut un regard glaçant mais qui ne me fit aucun effet. L'habitude je suppose. J'en avais reçu tellement dans ma vie, que désormais j'étais paré. Alors, si me foudroyer du regard lui fait plaisir, qu'elle s'en donne à cœur joie. Mais sa remarque avait l'air emplie de tristesse. Elle ne devait pas être morte simplement la pauvre fille, pas comme ceux qui sont morts accidentellement, en glissant ou en rencontrant inopinément une voiture qui passait par là. Ceux-là ont eu la chance de mourir sur le coup. Et franchement, j'aurais échangé le peu que j'avais pour avoir une mort aussi paisible qu'eux. « ... Je ... Et bien ... pour faire court je ne fais pas partie de ... de ceux qui ont choisi d'être là. » dit-elle en fixant ses pieds. En même temps, il y en a pas dix milles ici qui ont voulus être là. Tu vas te taire oui ? « Et on m'y a forcé de manière même ... plutôt violente. » dit-elle en frissonnant. Et là, je ressentis de la compassion pour cette jeune femme, que je connaissais pas, parce que moi aussi, moi aussi j'ai souffert dans ce moment où j'aurais du me sentir libéré mais où je n'ai ressentis que de la peur et de la douleur. Une douleur atroce. Mais moi, je l'avais... mérité. En quelque sorte. J'ai pris une vie, alors on a pris la mienne. C'est comme un jeu de dominos. Un jeu morbide, mais logique, d'une certaine façon.

Elle se racla la gorge avant de continuer : « Wynter. C'est pour la saison oui. » Elle voulait clairement changer de sujet, le nier serait parfaitement risible. Mais si ma question lui offrait un échappatoire, tant mieux pour elle. Même si je sens que cette conversation va être nettement plus platonique que celle que nous aurions pu avoir. Tu veux juste savoir comment elle est morte, c'est tout, espèce de taré ! Bon sang, mais tu vas arrêter oui ? Je ne veux pas savoir comment elle est morte. Enfin, ce n'est pas dans mes priorités. Et puis non, je ne veux pas le savoir ! Qu'elle garde ses secrets et moi les miens. « Ma grand mère est née en Hiver, et comme son nom était absolument hallucinant et démodé, ma mère a préféré me donner le nom d'un mois. Voilà. » Je ne répondis pas tout de suite, ne savant quoi dire et à quel sujet. Devais-je ignorer ce qu'elle avait dit sur sa mort, ce qu'elle donnait l'air de vouloir ? Ou devais-je rentrer en plein dans le vif comme mon impulsivité le souhaitait ? Mon esprit établit rapidement un compromis. « Si cela peut vous faire sentir moins seule, j'ai moi même y été forcé violemment. C'était pas très beau à voir d'ailleurs. Ni à ressentir, mais ça c'est autre chose. Et si j'aurais eu le choix, je n'aurais pas souhaité être là. J'aurais voulu mourir tranquillement tant qu'à faire » J'avais mentionné le sujet, sans lui demander plus d'informations. Mais mes paroles me firent sentir affreusement bête. Qu'avait-elle à faire de ce que j'aurais voulu faire. Elle devait s'en foutre éperdumment. Cette fois-ci, c'est moi qui voulu changer de sujet. J'en avais déjà trop dit à propos de moi, à mon goût. Les confessions n'ont jamais été ma tasse de thé. Et puis, je n'avais personne à qui les confier non plus. De toute manière, je n'ai jamais aimé parler de moi. Et il n'y a rien à savoir. « Ça vous va bien « Wynter », d'une certaine façon. Et puis l'hiver, c'est bien. C'est froid. » dis-je en insistant sans vraiment y prêter attention sur le dernier mot. J'avais voulu changer de sujet mais je n'y étais pas vraiment parvenu, j'avais moi aussi échoué à faire oublier mes paroles précédentes. Mes paroles se voulaient sincère mais je ne sais pas si elle l'avait compris, mon ton n'allant pas de soi. « On vous a tués vous aussi, hein ? Ce n'était pas un simple accident. C'est fou comme il est facile pour certains d'ôter une vie, avec sang-froid et désinvolture. » C'était sorti tout seul. Moi qui réfléchissait pourtant toujours à ce que j'allais dire. Mais maintenant que c'est dit, autant attendre une réponse, qu'elle soit coléreuse ou compréhensive. Mais juste avant qu'elle ne prenne la parole -et vu son expression cela semblait de mauvaise augure- je me décida à me rattraper d'une quelconque façon. « Pardon, mais je ne suis pas très doué pour les relations humaines. » avouai-je, baissant mon volume sonore habituel de moitié.


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H. Venetia Stenhamn-Pike
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Mer 26 Oct - 9:59

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De toute sa vie, elle n'avait pas le souvenir d'avoir autant gesticulé. Pourquoi ? Ca elle ne savait pas trop pourquoi, alors ce n'était pas vraiment le moment de se poser de telle question si elle ne pouvait pas en trouver une réponse, quoiqu'une vague idée : un lieu restreint la présence de cet extra-terrestre là-bas. Il était bien la personne la plus étrange qu'elle avait rencontré dans ce lieu. Il était capable de passer du chaud au froid, du "a-la-limite-du-sympa" à totalement lourd et chiant. Il était tellement bizarre que s'en était presque impressionnant. C'était le genre de caractère qu'elle aurait aimé avoir, pour pooséder une espèce d'aura mystérieuse, à mettre entre d'énormes guillemets s'il vous plait, quelque chose qui aurait fait d'elle une personne intangible, inexplicable, incernable, d'autres adjectifs commençant par in-. Etre l'amie qui était toujours au rendez-vous avec le sourire, celle qui réconforte en ramenant un pot de glace, celle qu'on pouvait réveiller à n'importe quelle heure pour avoir une épaule sur laquelle pleurer. Wynter avait réalisé à quel point ce rôle l'avait lassé quand elle était arrivée ici-bas. « Si cela peut vous faire sentir moins seule, j'ai moi même y été forcé violemment. C'était pas très beau à voir d'ailleurs. Ni à ressentir, mais ça c'est autre chose. Et si j'aurais eu le choix, je n'aurais pas souhaité être là. J'aurais voulu mourir tranquillement tant qu'à faire » Elle retourna son regard vers lui pour écouter ce qu'il racontait encore. Et qu'est ce qu'il lui faisait croire qu'elle avait envie de ... ∂ Ah, parce que genre tu n'étais pas curieuse de savoir ce qui l'avait amené là ? ∂ Wynter s'efforça d'ignorer royalementcette mauvaise influence dans sa tête et surtout le fait que Gertrude avait raison. ∂ Pour changer, hein ? ∂ Le diagnostic était à présent sans appel, elle était bel et bien cinglée. Et c'était d'autant plus vérifié que la nouvelle ne lui faisait ni chaud ni froid.

Elle était contente qu'il le lui ai dit, elle se sentait moins bête d'avoir abordé le sujet. Et puis apparement, elle n'était pas toute seule à avoir souffert lors de ses derniers instants. Et ça petite voix, non pas Gertrude, l'autre, lui disait qu'il avait certainement plus souffert qu'elle. Il avait ressenti quelque chose, elle s'était juste sentie partir, après une grande douleur, mais c'étaitallé relativement vite. Lui, il semblait l'avoir senti passé. Elle ne put s'empêcher de couler un sourire timide dans sa direction. « Ça vous va bien « Wynter », d'une certaine façon. Et puis l'hiver, c'est bien. C'est froid. » Le sourire se transforma en grimace de colère. Si, une fois encore, elle ne devait pas d'être encore en vie à la cabane de fortune qu'il avait constuite, elle ne se serait pas privée une seule seconde delui balancer les noix qu'elle avait ramassé la veille à lafigure. ∂ Parce que Skrillex c'est pas un nomà la con, ça ? ∂ Merci Gertrude, elle lui enlevait les mots de la bouche. Non, mais comment osait-il la juger sur les apparences, il ne savait rien de chez rien sur elle qui puisse lui faire croire qu'elle était une personne "froide" elle était la plus chaude personne au monde ! C'était presque si elle était née au pays des bisounours ! Peut-être que c'était ce pays qui l'avait légèrement refroidie, ou alors le fait qu'elle ne se parlaitqu'à elle même. « Ha Ha Ha Ha », oui, voilà elle resterait dans sa mémoire comme la fille qui avait passé toute l'averse à faire semblant de rigoler pour se dégager de ses répliques froides. Elle soupira d'exaspération et enfonça son menton dans sa main en plongeant l'autre dans la boue.« On vous a tués vous aussi, hein ? Ce n'était pas un simple accident. C'est fou comme il est facile pour certains d'ôter une vie, avec sang-froid et désinvolture. » Elle coula un regard qu'elle voulait furieux dans sa direction mais elle t'atteignit même pas ses yeux. Elle n'en eut pas la force devant cette question-affirmation. Non, ce n'était pas un accident eut elle envie de hurler, oui, c'est marrant comme certains se moquent complètement de la valeur de la vie. Une colère froide commença à naître en elle. Une comme elle n'en avait jamais ressentie auparavent, même contre Callum elle n'avait jamais été aussi furieuse. ∂ Laisse toi aller, libère ta colère ma soeur ∂ Mais avant qu'elle n'ait eut le temps de déverser en flot sa colère il ajouta quelque chose à voix basse et elle du tendre l'oreille pour saisir ces mots. « Pardon, mais je ne suis pas très doué pour les relations humaines. » Cette seule phrase l'empêcha de se mettre à hurler. Sa colère retomba, mais pas complètement, Wynter pouvait la sentir encore bouilloner dans le creux de son ventre. Elle pouvait comprendre qu'il ait laissé passer une question telle que celle ci, elle n'ont plus ne se débrouillaitpas bien avec les mots et les gens. Mais quand même.

Elle essaya d'hausser des épaules d'une manière désinvolte pour cacher la fureur qu'elle cachait.« Je comprends » répondit-elle d'une voix complètement cassée. Elle ne pouvait que le comprendre. Elle se racla la gorge pour pouvoir continuer à parler d'une voix à peu près audible. Il fallait qu'elle trouve le juste milieu entre le souffle de chauve-souris et la voix forte remplie de colère. Elle compta jusqu'à trois en muselant sa fureur et se retourna vers lui en essayant d'anihiler toute trace de colère dans ses yeux. « Non, ce n'était pas un accident. Ou alors c'était vraiment un mauvais concours de circonstances malheureuses. ». Elle était ivre au moment de sa mort, elle ne se souvenait pas vraiment de tout ce qui s'était passé, mais le coup dans son dos n'avait pas été un accident, loin de là. Il n'avait pas la moindre excuse.Et si jamais quelqu'un avait décidé de la venger et qu'elle s'était retrouvée face à face avvec son meurtrier, elle lui aurait très certainement balancé du poivre à la figure. Avant de s'enfuir à toutes jambes bien entendu. Et elle chasserait toute personne qui essaierait de l'aider à survivre dans ce monde, elle voulait le voir souffrir, le voir se lamenter de ne pas être mort proprement. Même si c'était absolument cruel. Et une personne qui l'avait connu de son vivant ne l'aurait certainement jamais reconnu dans cette colère, cette tristesse et l'isolemement dans lequel elle s'était enfermée. Mais ça lui était égal, elle ferait tout pour que son meurtrier se fasse dévorer par une de ses créatures malveillantes s'il devait arriver ici.

Elle se rappela à l'ordre en réalisant qu'elle avait complètement zappé Berlioz a côté d'elle. Elle remua encore pour trouver une position plus confortable pour regarder ses genoux ecorchés et essayé de les arranger comme elle le pouvait au maximum en réfléchissant à ce qu'elle pouvait bien dire ensuite. « Si jamais cet homme ... » elle cracha le mot plus qu'elle ne le pronnonça « ... devait jamais avoir une excuse, disons simplement que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. Pas dans le quartier le plus sur de Londres, pas à l'heure la plus ... enfin bref » Dire du mal de l'heure et du Temps semblait impossible à faire, et ce malgré toute la colère qu'elle avait en elle. Toute sa vie avait tourné autours des horloges et des cadrans solaires, un croyant de tournait pas le dos au dieu qu'il avait chérit toute sa vie en découvrant qu'il n'y a pas de paradis, puisqu'il mort. Malgré cette logique plus que précaire, ce qu'elle tenait à dire c'est qu'elle ne pouvait rejeter la faute sur l'heure. Dans sa tête, toutes les heures étaient parfaites. « Enfin bref, au final on peut dire que c'est allé assez vite. Que la douleur n'est pas restée longtemps. ». Même si dans sa tête elle avait eut mal pendant des heures avant de sombrer dans la mort. Après tout, elle était quand même mieux tombée si elle devait comparer avec les récits qu'elle avait entendu. « Mais je crois que d'autres ont plus souffert que moi, et d'autres ... pas assez. » par là elle voulait parler des assassins qui avaient semblé content de raconter leurs méfaits à d'autres sans le moindre état d'âme.

Elle tourna de nouveau son visage vers lui dans la peur d'en avoir trop dit sur son activité, sur le fait qu'espionner les autres faisait partie intégrante de son quotidien. Et après tout, non tant pis. Si elle avait réussit à survivre ainsi jusqu'ici alors tant mieux.

« Ce n'est pas juste ! » s'écria t-elle en tapant du poing dans la boue. Un telrevirement l'étonnait elle-même, elle se demandait presque ce qu'il pouvait en penser avant de se souvenir que de toute façon, elle n'en avait rien à faire. Alors autant continué sur sa lançée pour qu'il comprenne pourquoi elle s'était mise dans un tel état. « Pourquoi est-ce que ceux qui font du mal ne sont pas là à notre place ? J'avais une vie. Elle n'était pas géniale, pour ne pas dire qu'elle craignait complètement. Mais au moins j'avais des percepectives, et j'avais encore largement le temps de me rattraper. Là, qu'est ce que je peux faire à part me tourner les pouces quand je ne cours pas pour ma vie ! Ce monde craint tellement ! » finit-elle en baissant la voix. « Pourquoi est ce que vous les hommes n'êtes pas capables d'affronter une personne à votre force ? Pourquoi est ce que vous êtes toujours obligé de vous attaquez à des femmes ? » demanda t-elle en montrant ouvertement ce qu'elle pensait du sexe fort devant un membre représentatif.
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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Sam 29 Oct - 9:17

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Je fixais le sol, scrutant minutieusement le moindre cailloux, la moindre poussière ; tout pour éviter de croiser son regard. J'avais trop parlé, trop dit à mon propos, j'abhorrais parler de moi, même pour si peu, ça me mettait profondément mal à l'aise. Et puis, pourquoi m'étais-je excusé ? Elle n'était pas des plus polies et correcte non plus ! Et comment pourrais-je être doué pour les relations humaines quand je me faisais tabasser, humilier et mener par le bout du nez à longueur de journée ?! Tout doux, on se calme, on ne va pas s'énerver pour si peu. C'est fou comme tes pilules te manquent hein ? J'ignorais cette voix qui ne cessait de confirmer ma folie et continuai d'examiner le sol. J’arrangeais le bout de ma chaussure, noire de terre en frottant si fort qu'on aurait pu croire que je voulais allumer un feu. Ma main me brulait mais peu importe, il faut que cette tâche disparaisse. « Toujours aussi sale ! » cracha la voix de ma mère. Je relevais rapidement la tête, étonné de l'entendre ici. Mais je vis bien vite qu'à part Wynter et moi, nous étions seuls sous cet abri que la nature nous avait offert. Étais-je si fou que ça ? Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive en plus. Bon sang, pourquoi je n'avais pas mes cachets sur moi quand, quand... quand je suis mort. « Bon à rien. » Je prétendis n'avoir rien entendu et regardait Wynter, pour savoir si elle avait remarqué mon moment d'égarement. Mais elle semblait tellement prise dans ses pensées que j'aurais pu mourir sur place que ça ne l'aurait pas perturbé. Alors je me remis à enlever la tâche de ma chaussure, avidement et sans relâche, bien que c'était peine perdue. « Je comprends » Cette voix était cassée, peinée et hésitante. Ce n'était pas la voix de ma mère. Celle-là n'était pas dans ma tête. Je relevais enfin la tête, tandis que Wynter se raclait la gorge avant de garder le silence pendant un court moment. « Non, ce n'était pas un accident. Ou alors c'était vraiment un mauvais concours de circonstances malheureuses. » Je ne pouvais pas vraiment approuver ses dires, ma mort ayant été parfaitement planifié du moment où il m'attraperai à l'endroit où j'immolerais, en passant par les outils nécessaire à cette œuvre. Une œuvre parfaitement exécuté je dois dire, puisque je me retrouve ici, dans ce monde plus que dérangeant.

Elle gesticula, une nouvelle fois, dans une vaine tentative de trouver une position plus confortable dans cet abri humide et boueux. Elle arrangea ses coupures et ses écorchures, et reprit la parole : « Si jamais cet homme ... devait jamais avoir une excuse, disons simplement que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. Pas dans le quartier le plus sur de Londres, pas à l'heure la plus ... enfin bref » Plusieurs suppositions plus macabres les une des autres me passèrent à l'esprit tandis que j'essayais de deviner de ces quelques mots cette mort qui l'avait tant perturbé. Tu as oublié la partie la plus importante ou tu fais semblant de ne pas l'avoir entendu pour ne pas raviver tes remords ? Bien sûr que je n'ai pas oublier la partie la plus importante de tout ça, évidemment que je prétends ne pas l'avoir entendu pour ne pas penser que ce type dont elle parle aurait très bien pu être moi. J'ai tué ma sœur, j'ai éclaté sa tête avec une putain de théière et ça me rend malade à en gerber chaque fois que j'y pense, c'est ça que tu veux entendre ?! « Enfin bref, au final on peut dire que c'est allé assez vite. Que la douleur n'est pas restée longtemps. Mais je crois que d'autres ont plus souffert que moi, et d'autres ... pas assez. » Évidemment, mon pétage de plomb intérieur n'avait en rien altérer mon expression posé. Encore heureux que je lui avais pas balancé que j'étais un de ces meurtriers qui la dégoutait tant, ça aura cassé l'ambiance. Mais peut-être que savoir que je me suis fait cramé comme une guimauve dans un feu de bois lui aurait fait plaisir. Parce que moi, j'estime avoir assez souffert, ou du moins pas mal. Même Asphodèl a du crever plus vite que moi ! Mais, la souffrance que j'ai du endurer était-elle vraiment à la hauteur de mes crimes ? Aurais-je du souffrir bien plus ? Après tout, j'ai commis un meurtre et pas des plus propres et précis. Elle leva ses yeux vers moi, pudiquement, comme si elle regrettait d'en avoir trop dit. Des mots m’échappèrent de la bouche avant même que je ne m'en rende compte. « Je le pense aussi... » Culpabilité de merde. « Ce n'est pas juste ! » s'écria-t-elle en tapant le sol du poing. On aurait dit une enfant à qui un caprice venait d'être refusé. Mais c'était bien plus profond que cela en réalité. Car il faut dire les choses franchement, crever contre son gré, c'est une sacré injustice. On ne demande rien, à part qu'on nous laisse tranquille, mener notre petite vie comme bon nous semble, mais nan, quelqu'un a décidé, quelque part, que aujourd'hui sera votre dernier jour, sans tenir compte de votre agenda pour la semaine. Et le pire, c'est que notre âme ne peut même pas rester en paix, mais doit déambuler dans ce monde étrange. « Pourquoi est-ce que ceux qui font du mal ne sont pas là à notre place ? J'avais une vie. Elle n'était pas géniale, pour ne pas dire qu'elle craignait complètement. Mais au moins j'avais des percepectives, et j'avais encore largement le temps de me rattraper. Là, qu'est ce que je peux faire à part me tourner les pouces quand je ne cours pas pour ma vie ! Ce monde craint tellement ! » J'aurais voulu disparaitre six pieds sous terre. Mais d'un côté, cette remarque ne me concernait pas, puisque j'étais là. Pas à sa place, de toute évidence, sinon je ne lui parlerais pas en ce moment. Mais j'étais là. Et Asphodèl non. Elle avait gagné encore. Je ne répondis pas à Wynter, ne savant quoi dire en réponse à de tels propos. Alors, je la laissa continuer... « Pourquoi est ce que vous les hommes n'êtes pas capables d'affronter une personne à votre force ? Pourquoi est ce que vous êtes toujours obligé de vous attaquez à des femmes ? » « Parce que nous sommes lâches » fut ma première pensée. Mais une tout autre me vint à l'esprit. « Parce que vous n'avez peut-être pas notre carrure ou notre force, mais que mentalement vous êtes bien plus forte et violente d'esprit. Vous n'avez pas besoin d'arme ou de poing, votre mental vous suffit pour saccager une vie ! » dis-je d'une voix forte, pleine de colère. « Vous n'êtes que des manipulatrices dont vos atouts et vos charmes vous permettent d'avoir tout ce que vous désirez et d'être crues sur parole ! » La pensée d'Asphodèl n'arrivait pas à sortir de ma tête et je ne pouvais retenir ma fureur que j'étais en train de déverser sur cette pauvre fille qui n'était pas Asphodèl. Mais elles sont toutes pareilles de toute manière. « Vous vous jouez de nous, vous nous utilisez, vous nous détruisez. Si j'ai finis ici, c'est juste à cause de vous ! Je suis mort à cause d'une folle schizophrène avec un complexe fraternel, une naïve et des colporteuses de ragots ! » m'écriais-je, couvrant presque le bruit des énormes gouttes d'eau au dehors. Asphodèl, ma mère et les filles de mon établissement scolaire, elles se mélangeaient toutes dans ma tête... Je commençais sérieusement à avoir un mal de chien à la tête. Je n'osais même pas regarder Wynter dans les yeux. Ma colère l'avait emporté sur ma pudeur et j'en avais trop dit, encore une fois. Je tentais tant bien que mal de me calmer. « On ne peut pas vous faire confiance. Ça nous retombe toujours à la gueule. » continuais-je en baissant nettement de ton, pour un plus posé. « Alors, techniquement, nous affrontons des personnes de notre force. Nos armes sont différentes, là est la seule différence. » dis-je avant de me taire pour fixer le sol.


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H. Venetia Stenhamn-Pike
H. Venetia Stenhamn-Pike

le pays des merveilles, reste amoché dans ton coeur

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SWEET SLEEPING BEAUTY
N'importe quel sot peut dire la vérité, mais il faut qu'un homme soit un peu sensé pour savoir bien mentir.


FEUILLE DE ROUTE
Caractère: Naïve – Faussement cynique – Créative – Bornée – Réservée – Têtue – Minutieuse – Paranoïaque – Menteuse – Complexée – Observatrice – Cultivée – Givrée – Pointilleuse – Pétillante – Sauvage – Instable – Cireuse de pompe
Inventaire: Ombrelle & Maillet de Croquet

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MessageSujet: Re: [PV Berlioz] Under the rain of tear drops   [PV Berlioz] Under the rain of tear drops Icon_minitime1Mar 15 Nov - 19:22

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Under the Rain of Tear drops

A peine sa diatribe prononcée, elle sut qu'elle avait peut-être fait une erreur en la prononçant d'ailleurs. ∂ Tu sais Poulette, depuis tout le temps que je te connais, s'il y a bien une chose que j'ai remarqué chez toi, c'est que tu dis beaucoup de conneries. Le plus beau dans tout ça, c'est que ça te vient comme ça, sans même que tu ais à y réfléchir. ∂ Merci Gertrude, très aimable de ta part. Faire le rappel d'un de ses plus grands défauts, elle lui remontait très bien le moral comme ça. C'était jute parfait ! Comme si elle n'avait pas déjà toutes les preuves de son incompétence qui tournait dans sa tête. « Parce que vous n'avez peut-être pas notre carrure ou notre force, mais que mentalement vous êtes bien plus forte et violente d'esprit. »

La jeune femme ne put s'empêcher de retourner son regard vers lui. Ses paroles lui échappaient complètement. En fait, elle était plutôt offusquée qu'il rétorque quelque chose, même si elle n'avait pas cru un instant qu'il le ferait, elle pensait qu'il aurait la décence au moins de ne pas rétorquer, de garder sagement le silence en regardant ses pieds. Personne, elle la dernière n'admettait avoir tord quand il s'agissait de soi. Et apparemment, lui aussi avait gros sur le cœur, mais à propos des femmes. « Vous n'avez pas besoin d'arme ou de poing, votre mental vous suffit pour saccager une vie ! Vous vous jouez de nous, vous nous utilisez, vous nous détruisez. Si j'ai finis ici, c'est juste à cause de vous ! Je suis mort à cause d'une folle schizophrène avec un complexe fraternel, une naïve et des colporteuses de ragots ! » Wynter le fixait à présent avec des yeux ronds, s'il lui empêchait de parler dans sa diarhée verbale, cela ne l'empêchait pas le moins d u monde de garder en tête ses objections pour pouvoir les ressortir après. Cependant cette dernière phrase avait crée un black-out total dès qu'elle l'eut assimilé. Le seul commentaire vint enfin de Gertrude. Juste un mot ∂ Hard ∂ Et venant d'elle, ça voulait dire vraiment beaucoup. Pourtant cette révelation ne s'arrêtait pas encore. « On ne peut pas vous faire confiance. Ça nous retombe toujours à la gueule. Alors, techniquement, nous affrontons des personnes de notre force. Nos armes sont différentes, là est la seule différence. ». Du coup, Wynter en resta sur les fesses. Si on ne comptait pas sur le fait qu'elle y était déjà bien sûr. Et son monologue lui coupa le sifflet tout simplement. De ce qu'elle comprenait de ce qu'il venait de dire, il avait autant de raison de détester les femmes qu'elle n'en avait pour détester les hommes. Voilà qui ramenait la balance au milieu comme lui même l'avait dit d'ailleurs. Elle ne connaissait pas cette fille, mais elle pourtant sur de deux choses : premièrement, elle avait un bon grain, et de deux, elle avait du faire un truc sacrément salop pour être à la source d'une telle crise de colère. Même elle n'était pas autant furieuse envers son assassin que lui-même semblait l'être envers cette fille là. «C'est juste » Vu comme ça, c'est vrai qu'une fille contre un garçon, les chances étaient égales. Seulement, dans la situation ce n'était pas pareil. Et en plus, toutes les filles n'étaient pas comme ça. De un. De deux, où est ce qu'il avait vu que le mental marchait plus que les muscles ? Rien qu'à la mention de cette comparaison, des images de Callum lui revenait en tête. Non ce n'était pas juste du tout. Bien au contraire. Où était sa violence d'esprit capable de lutter contre lui à armes égales quand il allait poussé par terre et maintenu là pendant ses côtes criaient de douleur ? Où encore, quand prise dans l'étreinte de son assassin avait fini par lui coûter la vie ? Elle avait l'impression que ses poumons étaient encore en feu, comme cette nuit là. Elle se recroquevilla sur elle-même en sentant un courant d'air froid dans son dos. «Non », s'écria t-elle alors que l'odeur entêtante de l'après rasage de Callum lui revenait en mémoire, comme un fantôme autour d'elle. Elle luttait pour se sortir de ses souvenirs macabres. Comment pouvait-il comparer les muscles des hommes à la langue acérée d'une femme ? Il n'y avait pas de comparaison. Des femmes dans toute l'histoire avait construit et détruit des empires, mais dans un combat contre un homme, comment pouvait-elle lutter ? «Ce n'est pas du tout comparable ! » cracha t-elle. «Si nous décidions de nous battre là, il y aurait de fortes chances que j'y reste. », expliqua t-elle encore.

Puis elle se rendit compte de ses paroles. Oh. Et si elle lui avait donné des idées ? Sa verve s'envola comme neige au soleil. Elle n'avait pas envie de se battre. Ni l'envie ni la force. Et comme elle l'avait dit, l'issue du combat pouvait-être prévue à l'avance. Lâche elle l'avait peut-être. Ou alors son instinct de survie était plus développé que la moyenne, tout simplement. Elle était venue pour trouver refuge, pour survivre. Pourquoi risquer de tout perdre pour quelques mots . Elle resserra son étreinte autour de ses genoux. «Cette discussion ne mène à rien », dit-elle sur un ton sombre pour cacher sa peur. Elle n'avait pas envie de mourir une seconde fois. La première fois avait suffit une fois. Et puis d'où venait cette colère contre cet inconnu de toute façon ? Il n'était ni Callum ni son assassin. Alors pourquoi s'en prenait-elle à lui ? Sa colère était vraiment mal placée. Mais pour le moment, sa fureur l'empêchait de le voir. Crier sur lui ne réglerait pas les comptes qu'elle avait à régler avec Callum. Mais elle était confiante, un jour, quelqu'un finirait par le tuer, et toute famille riche qu'il avait, rien ne le distinguerait devant la mort. Ce jour là, il arriverait ici et ils pourront parler alors. «Le pire dans tout ça, c'est que quelques fous parviennent à nous faire croire que nous avons besoin des uns des autres. », marmonna t-elle contre ses genoux écorchés. Les hommes avaient besoin des femmes. Pas le contraire. Elle se souvenait même avoir lu quelque part que des chercheurs avaient parvenus à créer un fœtus à partir de deux gamètes féminines. Si ce n'était pas la preuve que l'homme était aussi indispensable à la création de la vie qu'un arrosoir à un ordinateur. Les femmes avaient toujours été plus dans la raison, les guerres de jupons s'étaient toujours menées dans l'obscurité des couloirs. Nul besoin d'aller faire couler le sang dans des champs poussiéreux.
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