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 J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. ♣ BERLIOZ

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J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. ♣ BERLIOZ Empty
MessageSujet: J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. ♣ BERLIOZ   J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. ♣ BERLIOZ Icon_minitime1Mer 26 Oct - 8:48

J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici.

Il pleuvait des cordes. J'allais choper la crève. Génial. Je poussais un long soupir, puis frissonnait à cause de l'air frisquet qui s'ajoutait à la pluie glaciale. J'avais marché des heures durant, je ne savais même plus. Et toujours cette pluie battante ! Mon marcel bleu marine me collait au torse. Je détestais me sentir humide. Je parcourais l'endroit des yeux. Des fleurs. OK, super. Je m'avançais en silence dans le sentier qui traversait le sentier, mes grandes mains plongées dans mes poches. J'espérais un peu de chaleur de la part de mon jean, même si je n'y comptais pas trop. Alors que je déambulais dans l'allée, j'aperçus du coin de l’œil une fleur épineuse immense s'approcher, sa tige se tortillant, s'enroulant sur elle-même. Je frémissais lorsque le végétal effleura ma peau. Une grimace de dégoût tordit mes lèvres, puis je continuais à avancer, d'un pas un peu plus rapide, cette fois-ci. J'avais la drôle d'impression d'être observé. C'était désagréable. Je préférais fixer qu'être fixé. Et la sensation de regards glissants sur moi, me détaillant sous tous les angles, était assez .. gênante. Je m'arrêtais sur le chemin, raide, aux aguets. Je tournais plusieurs fois autour de moi , les sourcils froncés. Quelque chose me chatouilla le bras, et je sentais comme des griffes s'y agripper. Mes yeux se posèrent sur la tige épineuse qui enserrait mon bras. Ma main libre fouilla les poches de mon jean pour trouver les cartes rasoirs. Dès que je les eus touchées, je sentis la carte couper ma main. Ça n'allait donc jamais finir ?! Je sortais une carte, et tailladais le serpent venimeux qui entourait mon bras. La tige tomba au sol, inerte, et je piétinais la grosse tête de la fleur, au cas où. C'était quoi cet endroit ? Et depuis quand les fleurs t'attaquent ? Ce foutu Pays des Merveilles était une belle merde. Elles sont où, tes Merveilles, dis moi ? Elles sont où ?

En plus, pour bien arranger mon humeur du jour, j'avais le bras et la main barbouillé de sang. Je devais ressembler à je ne sais quelle horreur sortie de je ne sais où. Je continuais à marcher, redoublant de méfiance, ma carte rasoir dans la main. Heureusement que j'étais armé de ces saloperies à double tranchant. J'aurais peut-être perdu un bras, à l'heure qu'il est. Cette pensée m'arracha un frisson. Quelques pas plus loin, je repérais comme un banc caché sous un amas de ronces. Je m'approchais, et entrepris de tailler les ronces avec la carte. Au bout de quelques minutes de travail, un tapis d'épine reposait sous mes pieds. Je tapotais le banc avec le pied. Simple mesure de précaution, si ça se trouvait il allait me bouffer. Je n'avais rien à craindre. Le banc n'était que du bois, des clous et de la rouille. Enfin quelque chose d'à peu près normal. Je m'asseyais donc, les yeux mi-clos. Et cette pluie glaciale qui me pénétrait les os ! Je tendais mes bras devant moi, constatant les écorchures et les coupures qui les ornaient. Sympa, le voyage au Pays des Merveilles. J'ai déjà perdu la moitié d'un bras.
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Appoline Baudelaire
Appoline Baudelaire

la mort imprévue fait partie de la vie, il faut bien accepter

→ AGE IRL : 27
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WHERE IS MY MIND ?
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FEUILLE DE ROUTE
Caractère: timide, intelligente, discrète, fragile, peu bavarde, triste, tenace, appliquée, douce-amère, délicate, dévouée, minutieuse, juste, acerbe, sensible, vigilante, ignorante, docile, introvertie, candide
Inventaire: l'ombrelle et l'éventail métallique

J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. ♣ BERLIOZ Empty
MessageSujet: Re: J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. ♣ BERLIOZ   J’ai entendu dire que quand on est perdu le mieux à faire c’est de rester où on est et d’attendre qu’on vienne vous chercher, mais personne ne pensera à venir me chercher ici. ♣ BERLIOZ Icon_minitime1Jeu 27 Oct - 11:40



A croire que la pluie m'est destiné. Peu importe où je vais, elle me suit, telle une ombre suivant chacun de mes pas. Mais ça ne me dérange pas, comme je l'ai déjà dit : j'aime la pluie. Et tant que celle-ci ne se transforme pas en pluie diluvienne de larmes gigantesque d'Alice, tout va bien. J'aurais dû rentrer au village champignon -on voit bien là que nous faisons partie de l'imagination d'une enfant-, comme les autres qui s'y étaient déjà précipités. Mais au lieu de ça, je suis allé là où mes pieds m'ont porté. Le jardin fleuri. Forcément, ils n'auraient pas pu m'emmener dans un endroit silencieux où je ne prendrais pas d'énième critiques dans la gueule. Non, il faut absolument que je sois rabaissé à un moins que rien. Ma première idée fut de quitté cet endroit, mais je me rendis rapidement compte que les fleurs et sentiers étaient tous étrangement identiques et je ne me rappelai même plus comment j'étais arrivé ici. C'est pour ça que je déteste ce jardin à la con, tout se ressemble pour mieux vous embrouiller et vous faire perdre. Les fleurs ne sont même pas belle -bien qu'il soit possible qu'elle l'ai été autrefois. Mais dorénavant, leurs grimaces et leurs moqueries leur déformait leur agréable visage pour le transformer en horreur, encore une autre ici bas. Alors, je me mis à déambuler, sans but, dans un infime espoir de me retrouver nez à nez avec la sortie, bien que je m'attendais plus à une Ruine qu'autre chose. Mais quand je tournas à l'angle d'un bosquet, ce n'est pas une Ruine que j'aperçus mais un mort. Avec ton pessimisme, ils vont croire que c'est un cadavre, pas un type comme toi ! Tant bien que mal, je réussis à faire taire cette voix qui ne cessait de me faire des remarques désobligeantes dans un coin de mon esprit, au plus profond. Il était grand, plutôt mince, tatoué avec des cheveux noirs. Je ne l'avais jamais vu au village, il devait être nouveau. Lui aussi ne donnait pas l'air de marcher avec un but précis en tête. L'aura parfumé, les murmures environnants et les plantes vous tailladant la peau me donnait un mal de tête de plus en plus présent. Tout ce que je veux, c'est sortir d'ici pour aller dans un endroit où personne ne m'importunerait, ni une fleur, ni un petit nouveau assez stupide pour s'arrêter près d'une de ces fleurs à la tige remplie d'épines et regarder partout autour de lui sauf là où elle se trouvait. Je veux être tranquille, ne serait-ce qu'une fois depuis que je suis arrivé ici. Je restais immobile, m'éloignant le plus possible des buissons fleuries m'entourant, tout en faisant mon possible pour ne pas être vu, ce qui n'était pas très aisé. Mais je voulais voir comment il allait se débrouiller. Sans surprise, il ne remarqua rien jusqu'à ce que la plante s'enroule autour de son bras pour y enfoncer dans sa chair, ses épines aiguisées.

Au moins, il apprendra qu'il faut toujours être sur ses gardes ici. L'envie de m'éloigner pour enfin trouver cette satané sortie et celle de rester pour voir comment il allait s'en sortir se battait férocement. Avant que je n'ai eu le temps de me décider, le nouveau sortit une de ces cartes de jeu capables de vous égorger d'un simple coup de main, et coupa la tige de la fleur, celle-ci tombant au sol d'un bruit sourd. Puis il s'éloigna, pour disparaitre derrière un buisson de ronces. Qu'il se fasse déchiqueté par leurs piquants ne m'étonnerait pas mais après tout, je n'en avais rien à faire. Même si savoir qu'il est mort alors que j'étais à une dizaine de mètres de lui, ça m'en fouterait drôlement sur la conscience. Déjà qu'elle est plutôt pleine, pas besoin de la faire déborder. Ben vas-y, fais ton héros et va voir où il est ! Tu deviens de plus en plus insupportable chaque jour qu'y passe tu le sais ? Mais bon, aller jeter un coup d’œil ne me tuera pas, si ?

Lorsque je tournas derrière l'amas de ronces, je le vis là, assis sur un banc, parfaitement sauf. Si on met les écorchures et les coupures de côté, bien entendu. Il releva ses yeux de ses bras pour me fixer sans retenue. J'aurais voulu partir, mais je me sentais dorénavant obligé de dire quelque chose. On ne s'arrête pas en face de quelqu'un pour repartir ensuite, sans un mot. Mais faire la conversation ne m'intéressait pas du tout, j'avais déjà assez donné avec cette Wynter. Et cela me suffisait amplement. Alors plus vite je lui dis quelque chose, plus vite je pourrais m'en aller. « En général, quand il y a des plantes avec des épines autour de vous, on ne s'en approche pas en regardant ailleurs, au risque de perdre un bras. » grognais-je plus qu'autre chose. « Enfin, si vous voulez crever ici le plus vite possible, c'est votre problème. Mais quand une personne les a réveillés, elles sont d'autant plus à l'aguet alors si vous voulez vous faire écorchés vif, soit, mais ne décidez pas du sort des autres » Toujours aussi sociable Skrillex, félicitations.


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Lorsque je levais les yeux, une silhouette s'imposa face à moi. C'était le premier mort que je croisais ici. Le fait que mes mâchoires soient crispées et que je laissais échapper un petit soupir trahissait mon agacement car je n'étais plus seul. Je traînais d'ailleurs la solitude avec moi depuis que j'étais arrivé au Pays des Merveilles, telle une ombre qui me suivait à chacun de mes pas. L'inconnu était roux, avec quelques tâches de rousseur. Je le dévisageais avec froideur et sans gêne. « En général, quand il y a des plantes avec des épines autour de vous, on ne s'en approche pas en regardant ailleurs, au risque de perdre un bras. » Le rouquin avait ouvert son bec. Je haussais un sourcil. Pourquoi ne passait-il pas son chemin ? Je n'avais pas vraiment envie de m'amuser à causer avec le premier venu. « C'est marrant, mais à la base une fleur est pas sensée me sauter dessus pour m'arracher le bras. À moins que dans votre vie antérieure vous aviez l'habitude de vous faire agresser par une plante... » Je poussais un long soupir, posant des yeux à la fois froids et blasés. « Enfin, si vous voulez crever ici le plus vite possible, c'est votre problème. Mais quand une personne les a réveillées, elles sont d'autant plus aux aguets. Alors si vous voulez vous faire écorcher vif, soit, mais ne décidez pas du sort des autres. » Nouvel haussement de sourcil. Je toussotais discrètement. Pour qui se prenait-il ? Et puis, je ne comprenais pas tout. Cela faisait même pas deux minutes que j'étais face à lui, et j'avais déjà beaucoup du mal à le cerner, rien que par ses paroles. « En quoi je décide du sort des autres, là ? » Cette fois-ci je fronçais les sourcil. Non, je ne comprenais pas, vraiment pas.

Je m'appuyais contre le dossier du banc, les mains enfoncées dans mes poches de jean, l'air froid, impassible. Et cette fichue pluie qui ne cessait pas – et peut-être ne cesserait jamais. Je continuais à fixer l'inconnu avec cette même impudeur. Je pense que si mon regard était des clous, je serais en train de les planter dans le corps du rouquin. Mes bras me démangeaient là où la tige épineuse avait profondément planté ses griffes. Je frottais mon bras. J'espérais que je n'allais pas attraper une quelconque maladie ou autre problème du genre. Mon attention se porta de nouveau sur le roux. «  Alors ? Plutôt sympa, la vie chez les morts, non ? » Je décidais d'être un peu sociable, pour changer malgré que ma voix garde un ton ironique. Je le regardais, un sourire railleur sur les lèvres.
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