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 ◮ Un nouveau départ — Selena

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MessageSujet: ◮ Un nouveau départ — Selena   ◮ Un nouveau départ — Selena Icon_minitime1Ven 28 Oct - 18:13

◮ Un nouveau départ — Selena Tumblr_ltjcn52Y4e1r4lpamo1_500


It's like we both are falling in love again

It'll be just like starting over, starting over

Les journées passèrent, les semaines s’enchaînèrent sans qu’aucun des habitants de ce sombre monde d’Alice ne parviennent à les distinguer. Le soleil et le ciel restaient gris, le sol demeurait froid, sec et hostile sous leurs pieds. La température peu accueillante de l’automne et de l’hiver avait pris sa place dans ce lointain pays de la mort – dans ce monde exempt d’horloge, d’heures et de temps, les décédés se disaient que c’est peut-être un signe de retour à la réalité tandis que d’autres, plus lucides à travers leur absence de vivacité se disaient que l’état de leur maîtresse, de leur reine sourde et endormie s’aggravait : la jeune fille comateuse avait en effet laissé son corps se dépérir sous l’emprise d’une grippe qui n’avait rien à voir avec une blessure anodine. La Terre continuait de tourner, le temps s’étant arrêté aussi souvent qu’il se défilait. La blancheur parfaite et tachée de sang gelé reflétait le peu de lumière que les nuages s’accordaient à laisser passer vers ce monde de décadence. C’était le mont blanc, ces falaises qui rappellaient les blancs d’œufs montés en neige, le sucre en poudre glacé, qui se tenait droit, inébranlable. Il avait trouvé sa place et comptait bien y rester, regardant de son haut sommet les humains se percuter inlassablement, os contre os sur son corps abrupte et glissant. Un seul couple avait réussi, en faisant leur habitat naturel, a amadoué sa méchanceté et mesquinerie, toutes deux aveugles. Ce couple était, en fait, le duo d’hommes qui avait le moins de chance, selon ses propres calculs, de survivre à ses dangers de neige. Lui avait tout oublié du danger, elle, ne le connaissait que trop bien. Le danger, elle l’avait vu, vu et revu tant de fois qu’il en est rapidement devenu vite lassant. Quant à lui, il se contentait de fouler la montagne de ses pas certains et justes; se convainquant en vain qu’il avait un jour été alpiniste – c’était en tout cas ce que Selena, sa femme, s’amusait à lui dire entre deux escalades joyeuses.

Ils étaient tous deux allongés et endormis, leurs visages imprimées d’une innocence qui ne s’agençait que très mal avec leur âge adulte avancé. Chacun tendait une main vers celle de l’autre, se touchant presque dans l’élan d’inconscience que leur avait apporté le sommeil dans son vent glacial d’un jour d’automne. La main de Jake se tendit dans un dernier sursaut de repos et frôla celle de sa conjointe oubliée. Le contact de leur deux épidermes blanchâtres coupa court net et précis à cette nuit qui tirait sur sa fin. L’homme se réveilla en sursaut, son corps perdu dans ce qui lui apparut à première vue comme étant un nuage que l’on avait congelé. L’esprit complètement chamboulé, il regardait autour de lui, cherchant fébrilement de quoi ancrer ses souvenirs à cette Terre que ses pieds avaient si souvent rencontrée. « Je me souviens de toi, je me souviens de toi… Je me souviens d’elle » répétait son cerveau à une vitesse hallucinante sans qu’il n’en saisisse la moindre parcelle de sens. De qui se souvenait-il donc ? Qui avait pu s’incruster dans ses rêves au point de les transformer en cauchemar ? Qui donc avait pu avoir autant d’emprises sur lui pour être capable de le mettre dans un état aussi étrange à son habitude ? « Je me souviens d’elle… Tu te souviens d’elle n’est-ce pas ? »

Un flash, deux flashs, trois flashs, un éclair. Un visage, des cheveux bruns, longs, emmêlés. Un flash, deux flashs, trois flashs, un film découpé, ce même visage. Il cligna des yeux, une fois, deux fois puis trois fois. Un nom, des lettres mais surtout un murmure s’infiltra dans sa tête. Élisabeth. Selena. Et en dernier, comme un choc final, comme le coup fatal pour le tuer, pour l’amener à l’éveil de sa personne – son nom de famille. Le leur, sa voix qui ne cessait d’appeler qu’un seul nom – Élisabeth. « Tu t’en souviens, n’est-ce pas ? Tu te souviens d’elle, tu te souviens de moi. » Jake, Élisabeth, les prénoms qui s’entremêlent, s’enlacent sans qu’il ne les voit. Il ne voyait rien et pourtant, il en voyait trop. Il se tourna vers la droite, son bras se tordant sous son poids, son épaule s’écrasant contre une racine mal placée. Tout était si froid autour de lui que son cœur blessé battait d’une chaleur exquise sous la surface de son corps. Il faisait si froid qu’il dût se retenir pour ne pas se coller contre la silhouette féminine allongée à ses cotés. Comment avait-il fait pour être aussi à son aise dans cet enfer glacé ? Question sans vraie réponse… Parce qu’ici, loin de la vie, près de la mort, c’était chez lui, encore plus que dans l’antre de réconfort que lui offrait le refuge du Chapelier et du lapin absent devant son thé. C’est alors que s’ouvrirent ses yeux pour la renaissance de son âme, c’est alors que ses yeux d’amnésique s’ouvrirent pour signer – avec ou sans son accord; ils n’en avaient que faire – le nouveau départ de son cœur. Cet organe abandonné, naufragé et mort allait se remettre à battre, faisant vibrer sa poitrine comme son sourire. Il l’avait jusqu’ici regarder sans vraiment la voir, se contentant de poser sur elle le regard que l’aurait fait n’importe quel inconnu – et quel idiot d’inconnu qu’il avait fait. C’était sa femme, c’était son amour… et il ne l’avait pas vu. Ses paupières engourdies bâtèrent une fois de plus, sa vision floue et interrompue se raffermit et, les détails arrivèrent – tous en même temps, se choquant à l’unisson pour protester contre la stupidité de cette mémoire humaine qu’ils avaient pendant si longtemps épiée.

« Ce visage » fut la dernière pensée cohérente que Jake eut avant d’être bombardé – et ce n’était pas uniquement de le sens imagé de la chose – qu’une panoplie d’images si différentes et à la fois si ressemblantes. Peu à peu, ce Jake McNeil, cet homme enfantin et indécis, retrouvait la mémoire. Un flash, deux flashs, trois flashs, un éclair. Un visage, des cheveux bruns, longs, emmêlés. Un flash, deux flashs, trois flashs, un éclair. Un flash, deux flashs, trois flashs, ce même visage. Encore et toujours la même chose, sans arrêt. Ignorant les courbatures physiques qui le faisaient souffrir, Jake écarquilla les yeux; il n’y croyait pas et se sentit tomber lorsque sa bouche parla pour lui, prononçant les mots qu’il avait toujours espérer sans jamais les demander.

« Élisabeth, je t’ai retrouvée. » Il pensa mille fois « ma chérie » mais ne le dit pas, sa voix traîtresse de ses émotions fortes concentrant toute son énergie pour retenir les larmes de couler. « Tant d’années, après tant d’années, je t’ai enfin retrouvée » pensait-il, son esprit voguant dans les flots du choc comme s’il avait été un homme âgé, à la peau flétrie et l’âme brisée qui, après une éternité de séparation, après des années et des années loin de sa bien-aimée, venait de retrouver cette partie de lui qu’il n’avait jamais cessé de chercher. À cet instant, par la présence de son souffle, par la couleur de ses cheveux, par la beauté de ses yeux, Jake venait de retrouver sa raison de vivre – dans le gouffre carnassier de la mort. « Plus jamais. Plus jamais je ne veux en être séparé, plus jamais je ne veux t’oublier. »

« Ma chérie, mon Élisabeth, ma douce Selena… » Il était plus qu’émotif, ses yeux étouffés sous le poids des larmes qu’il refusait malgré tout de laisser s’évader. Ne sachant quels mots utiliser, se disant que c’était peut-être elle qui, cette fois, oublierait combien il l’avait aimé, Jake la prit dans ses bras, la redécouverte de l’amour lui serrant la gorge, lui séchant la bouche.

« Tu es revenue » murmura-t-il, ignorant qu’en réalité, c’était lui qui venait de revenir et non elle. À cet instant précis, plus rien ne comptait, plus rien n’avait d’importance que d’être avec elle, que de terminer ses jours noirs à ses côtés. À cet instant précis, Jake renaissait; il reprenait le contrôle de sa vie comme il reprenait celui de sa mort.

Cette image ne m'appartient pas.
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MessageSujet: Re: ◮ Un nouveau départ — Selena   ◮ Un nouveau départ — Selena Icon_minitime1Ven 28 Oct - 19:37

◮ Un nouveau départ — Selena 1134495493

« Du plus loin qu'il m'en souvienne, si depuis j'ai dit "je t'aime", ma plus belle histoire d'amour, c'est vous » Barbara



J'avais eu tellement de mal. J'avais fait tellement d'effort pour que tout redevienne comme avant, mais sans espoirs. On avait passé du temps ensemble, plusieurs semaines, incomptables, s'étaient écoulée depuis que je l'avais revu pour la première fois. Je n'avais plus le droit à mes baisers tendres, aux câlins dès le matins, je n'en pouvais plus de cette retenue constante. J'en arrivais à oublier le gout de ses lèvres, l'odeur de sa peau, c'était insupportable. Le temps où je pouvais le prendre dans mes bras constamment était très loin, et quoi que je puisse dire, cela me manquais. Je crois qu'a chaque fois que je le regardais, j'avais l'impression d'être soumise au supplice de Tantale. Sans le toucher, je n'étais même pas moi même, j'étais seulement l'apparence. Je n'étais entière que lorsqu'il posait ses lèvres sur les miennes, et ce n'était plus le cas. Un peu comme si sa mémoire s'était envolée avec la moitié de mon existence. Il était froid, distant, je n'avais tellement pas l'habitude. Malgré tout on continuait de se voir constamment, je ne sais même pas pour quelle raison, peut-être qu'il tenait à moi après tout. Je n'avais plus aucune certitude avec lui, plus aucune base sur lequel m'appuyer. Notre avenir était totalement dans le brouillard, si seulement ils n'étaient pas séparés. On passait nos journées dans le silence, appréciant la compagnie de l'autre sans jamais osé le lui dire, c'était aussi étrange que ce monde. Comme cette journée, on avait passé la journée à marcher, a se balader sans jamais s'arrêter, pour enfin se poser et dormir au sommet des falaises blanches. L'automne s'était installé depuis notre "première rencontre" et on était obligé de dormir avec nos manteaux tellement le froid était saillant ici.

J'étais allongé tout près de lui, sentant presque sa chaleur de là où je me trouvais. Recroquevillée face à lui, j'étais dans le plus profond des sommeil lorsqu'il me réveilla. Enfaite je ne savais pas si c'était son sursaut ou bien le froid qu'il générait qui m'avais éveillée. J'arrivais à peine à ouvrir les yeux, encore quasiment endormie. Il semblait tout agité alors que je me frottais les yeux en baillant, ne soupçonnant pas une seule seconde ce à quoi il pensait. Il murmurait des choses que la nuit ne me permettait pas de comprendre, appelant et chuchotant mon nom sans que je ne sache pourquoi. Je me tournais complètement vers lui, rapprochant mon corps du sien autant pour nous réchauffer que pour le calmer. « Jake, ça va ? » lui murmurais-je avec tendresse. Je voyais difficilement ses yeux aux bords des larmes alors qu'il me prenait dans ses bras. Je ne comprenais pas du tout ce qu'il se passer mais le fait de pouvoir me serrer contre lui était loin d'être désagréable. Des mots continuant de s'échapper de sa bouche me faisaient doucement me rendre compte qu'il s'adressait à moi.
« Ma chérie, mon Élisabeth, ma douce Selena… » Je lui souriais, me demandant soudain si la folie ne l'avais pas frappé. Cependant je savais à sa façon de me le dire qu'il était sincère, j'avais l'impression de le revoir quelques mois en arrière. Je me collais à son corps glacé par le froid matinal, déposant sur ses lèvres un baiser ardant. Prenant son visage tourmenté entre mes doigts, je ne pouvais m'empêcher de lui sourire. Ses mots étaient plus qu'un simple baume au coeur. Si j'en profitais pour l'embrasser et le serrer contre moi, je ne savais pas le moins du monde ce qui avait pu se passer dans sa tête. Il semblait étrangement tourmenté, je voulais simplement le calmer, et espérer qu'il ne soit pas pris de folie.

Je caressais du bout des doigts son visage crispé par le froid et l'angoisse, suivant sans cesse son regard pour le capturer un instant. Ses cheveux tombaient sur ses yeux et je les glissais derriere son oreille, le prenant plus fermement pour lui dire

« Jake, chéri... Calme toi, ça va allez... »

J’espérais que mon sourire l’apaiserais, comme mes doigts sur son visage. Il avait toujours était un peu comme un calmant pour moi, j'espérais seulement avoir le même effet sur lui. Alors que je me relevais un peu, je me rendais soudain compte de ce qui nous entourait.
Il faisait froid, très froid. toujours et encore plus. L'automne s'installait chaque jour, plus encore que le précédent. Je ne sais même pas pourquoi on s'était installé ici pour la nuit, le sol était tellement sec à présent, glacé par la givre du matin, la froideur de la nuit. J'avais froid et j'étais loin de lui, trop loin. On ne voyait pas à 5 mètres, tellement le brouillard était épais, il était donc difficile de ne pas basculer et faire une chute mortelle du haut des falaises blanches. Le premier automne au pays des merveilles, il ne s'annonçait pas des plus joyeux. Habituellement j'adorais cette saison, les couleurs magnifique des arbres, le froid matinal revigorant. Au lieu de ça, le pays des merveilles semblait mourir, réellement. On imaginait mal qu'au printemps, toute la terre renaitrait. J'évitais d’imaginer l'hiver qui allait progressivement arriver, malgré qu'un peu de neige m'enchantait déjà.... Espérons seulement qu'elle ne soit pas rouge sang.

Me redressant doucement en un long frisson désagréable, je lançais à mon amant un regard attendrissant accompagné d'un doux sourire amoureux. Tous mes membres étaient engourdis, chaque muscles étreignait une courbature infligée par le sol dur comme le marbre. La nuit et le froid ajoutés à tous ça faisait que je ne pouvais pas bouger sans avoir mal quelque part, ce qui était visiblement le cas de Jake aussi si j'en jugeais à sa grimace. Je me massais doucement les omoplates et le cou, m'étirant lentement pour enfin me poster face à lui. Je me postais au plus proche de lui pour éviter l'hypothermie, caressant doucement sa joue en disant

« Alors, dis moi tout. Rêves prémonitoires ? Illuminations ? Interventions divines ? Hallucinations schizophréniques ou visions à tendance cauchemardesques ? »
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Chapelier Fou
Chapelier Fou

cet endroit a quelque peu changé

→ MESSAGES : 14
→ ARRIVÉ AU PAYS LE : 01/10/2011
→ AVATAR : Moutarde !
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CHAPELIER FOU
Le Chapelier [...] se contenta de demander :
« Pourquoi est-ce qu'un corbeau ressemble à un bureau ? »
« Je crois que je peux deviner cela », ajouta-t-elle à haute voix.
« Veux-tu dire que tu penses pouvoir trouver la réponse ? demanda le Lièvre de Mars.
— Exactement.
— En ce cas, tu devrais dire ce que tu penses.
— Mais c'est ce que je fais », répondit Alice vivement. « Du moins... du moins... je pense ce que je dis... et c'est la même chose, n'est-ce pas ?
— Mais pas du tout ! s'exclama le Chapelier. C'est comme si tu disais : " Je vois ce que je mange ", c'est la même chose que : " Je mange ce que je vois ! "
— C'est comme si tu disais, reprit le Lièvre de Mars, que : " J'aime ce que j'ai ", c'est la même chose que : " J'ai ce que j'aime ! "


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MessageSujet: Re: ◮ Un nouveau départ — Selena   ◮ Un nouveau départ — Selena Icon_minitime1Sam 12 Nov - 16:07



Ma langue guigandélire frénétiquement dans ma bouche. Depuis combien de temps avais-je été plongé dans ce sommeil ? Ma gorge est sèche. Du thé, il me faut du thé ! Mais ces goûts sont si... banal, platonique... ennuyant. Mes papilles réclament quelque chose de nouveau, de palpitant, de frais, de juteux, de sanglant. Tiens, mais que vois-je ! Deux tites rebondies discutant. Quel heureux hasard, il est cinq heure pile ! Ne soyons pas en retard pour le thé mes chers enfants. Surtout que vous pourriez râté l’occasion de goûter à ma toute nouvelle infusion ! Que pensez-vous d'une tasse de thé au goût de cerveau humain ? Quelle merveilleuse idée, mes camarades me féliciterait ! Mais je suis un peu rouillé, cela fait bien longtemps que je n'ai pas couru après un gibier... Peut-être nos nouveaux voisins pourraient me dépanner ? Après tout, la chair fraiche, ça les connaît. En attendant, je pourrais toujours attendre ici, à l'orée du bois avec mes ustensiles et mes sachets vides. Parfait... Pressons, nous allons être en retard pour le thé !

Le chapelier, muni de sa précieuse théière alla demander de l'aide à ses amis les pots-mirettes pour réduire ces deux personnes aux tites si goûteuses à de simples produits. Que ne ferait pas le chapelier pour une nouvelle infusion... Il resta alors tapi dans l'ombre des bois, à attendre le retour des pots-mirettes parti chercher ces cerveaux si appétissants. Il semblerait bien que les deux jeunes gens soient en danger...

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MessageSujet: Re: ◮ Un nouveau départ — Selena   ◮ Un nouveau départ — Selena Icon_minitime1

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