raconte moi une histoire

« Lâches-moi Niklaus ! Tu me fais mal ! » La jeune fille blonde se debattis, mais plus elle bougeait, plus la douleur s'accentuait « J'espère bien que ça te fait mal, tu ne retiendrais pas la leçon sinon ? » Elle regarda son frère ainé dans les yeux un moment avant de détourner le regard, il possédait la même chevelure blonde qu'elle, les mêmes yeux bleus/verts également sauf que ses yeux n'exprimaient qu'orgueil et méchanceté alors que ses yeux à elle étaient emplis de bonté. La rate déformait tellement les traits d'ordinaire si fin de Niklaus qu'une expression de pitié passa sur le visage de l'adolescente, son frère la surpris, et alors qu'il lâchai le bras de sa sœur pour lui assener une gifle, le bruit de la porte d'entrée retentit dans toute la maison : « Nika ? Es-tu là ? » . Elle jeta un regard à son frère, « Oui en haut papa ! » « Souviens toi de ce que je t'ai dit, ou tu le regrettera, fille de trainée ! » chuchota Niklaus, avant de descendre l'escalier faire la surprise de sa présence à leur père.

◮◮◮

Dès qu'elle rentrait de l'école, elle posait ses affaires et se dirigeait vers la chambre de sa mère, ce jour serait le dernier où elle aurait à accomplir sa fastidieuse tache. Voilà deux mois que sa mère était dans une période de dépression, sa plus longue phase ... Aux sautes d'humeur s'ajoutait depuis quelques temps des hallucinations, ce n'était pas pour rien que la maladie de sa mère se nommait psychose maniaco-dépressive...
Ce jour-là, comme depuis deux mois elle trouva sa mère endormie dans la chambre d'ami qu'elle occupait lors de ses phases de dépressions. Nika se chargea donc comme à l'accoutumée de réveiller sa mère afin que son père ne la trouve pas ainsi. Il savait que sa femme faisait de nombreuses dépression, qu'elle était bipolaire ? Il n'en savait rien ou du moins il fermait les yeux sur ce "détail". Lorsque sa mère entrait dans une période maniaque ? Nika l'envoyait chez sa grand-mère maternelle. Nika, depuis son plus jeune âge, servait de messager et de couverture à sa mère et jamais la jeune fille ne s'en était plaint. Qu'avait-elle à par sa mère ? Son demi-frère passait ses nerfs sur elle dès qu'il en avait l'occasion en la traitant de fille de trainée ( elle aurait mieux fait de se taire! ) et son père passait des heures au boulot pour nourrir sa famille.
Elle de débrouillait assez bien pour camoufler l'horrible vérité à son père, Niklaus l'aidait même parfois, pour mieux la torturer ensuite. Et puis le jour où ce dernier parti de la maison, tout changea ... Comme si sa mère avait retenue sa maladie jusque la, c'est au moment ou Nika se retrouva seule pour gérer cela que les choses empirèrent...

« Maman tu es là ? » « Dans ma chambre. » Alors que Léocadie s'apprêtait à entrer, sa mère ferma violemment la porte « Non ! N'entre pas ! Ils veulent me tuer et si tu entres, ils vont te tuer sous mes yeux ! » Cela n'effrayait plus Nika, depuis quelques semaines c'était toujours la même rengaine. Elle aurait pût être terrifiée mais en réalité elle de trouvait chanceuse, combien d'enfant avaient été maltraité par leurs parents souffrant de trouble bipolaire ? Sa mère, elle, ne l'avait jamais menacé ... Elle avait de fortes hallucinations qui lui faisaient parfois perdre le contrôle, mais jamais Léocadie n'avait été blessée par sa faute. « Il faut que cela cesse ! IL FAUT QUE ÇA CESSE ! ILS VONT ME TUER AIDES-MOI ! » . La jeune fille entra dans la chambre et pris sa mère dans ses bras, les volets étaient fermés, la pièce était sombre, seule une bougie brulait sur la table de chevet. Elle n'allât pas allumer la lumière, dans ses phases de dépressions, sa mère ne supportait pas la lumière artificielle, seule la lueur d'une bougie l'apaisait quelques peu. Nika se leva et entreprit d'ouvrir les volets, dehors le soleil brillait. « Papa va bientôt arriver, cela fait deux mois que tu es comme ça, il se pose des questions ... Lèves-toi ! » Alors qu'elle accompagnait sa mère à la salle de bain, la porte d'entrée claqua. Déjà ? Mais papa ne rentre jamais avant 17h30 ! Elle fit entrer sa mère dans la salle de bain avec empressement avant de se poster devant les escaliers. Qu'elle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle aperçu son demi-frère.
« Niklaus ! Tu m'as fait peur ... J'ai cru que ... » « Tu as cru que j'était père ... Tu t'occupais encore d'elle ... » Jamais son frère ne l'avait considérée comme sa propre sœur, alors que Léocadie, elle, l'avait admiré dès sa naissance. Malgré leur chevelure dorée et leur yeux clairs hérités de leur père, leur seul parent commun, ils ne se ressemblait en rien. Niklaus était égoïste, orgueilleux et cruel alors que Léocadie avait toujours été une petite fille généreuse. Nika regarda son frère de haut en bas, il portait un costume très élégant qui avait dut lui couter extrêmement cher. « Papa sera bientôt de retour du boulot ... » « Ce n'est pas père que je suis venu voir c'est toi. » répondit-il de la voir glaciale qu'il employait avec sa demi-sœur. Léocadie frissonna, voilà longtemps qu'elle n'était plus dupe, voilà longtemps qu'elle n'excusait plus le comportement de son frère à son égard. « J'ai obtenu ce poste au cabinet du maire, maintenant tout les projecteurs de la ville sont braqués sur moi et ... Sur la famille ... Un seul faux pas de ta part ou de ton imbécile de mère et tu le regrettera ... » « Ce n'est pas de sa faute, elle est malade ! » Elle n'avait pas réfléchis, jamais elle n'aurait dût lui répondre. Niklaus lui saisit le bras si fort que ses phalanges blanchirent. « Lâches-moi Niklaus ! Tu me fais mal ! »

◮◮◮

Une fois que son frère l'eut lâchée, Léocadie se dirigea vers sa chambre afin de mettre une veste, on voyait déjà sur son bras les prémices d'hématomes étendus. Une fois son frère partis, son père monta à son tour l'escalier et vînt l'embrasser sur le front « Où est ta mère ? » « Oh euh elle est à la salle de bain ! ». La jeune fille toqua à la porte de la salle de bain : « Maman ! Papa veut te voir ! ». Pas de réponses, la porte n'étant pas verrouillée, l'adolescente ouvrit la porte, elle poussa alors un cri d'effroi.
Dans la baignoire, tout habillée se trouvait le corps encore chaud de sa mère, du sang et de l'eau partout ... Elle s'était suicidée en se scarifiant et en se noyant. Les monstres avaient finalement eu raison d'elle ...

« Tu peux le faire, j'ai confiance en toi ! » . Le coeur de la jeune femme s'emballa, ses larme, elle les retenaient difficilement, des sanglots ponctuaient son souffle saccadé, ses yeux imploraient la pitié et pourtant, pourtant elle se sentait déjà partie, loin très loin. Son baiser sur sa main, elle le sentit à peine, ce n'est pas ce dont elle avait besoin. Elle avait besoin qu'il la regarde dans les yeux, qu'il lui dise qu'il l'aimerait toujours, mais toutes ses attentes furent vaines. Quand il s'éloigna d'elle, elle comprit, elle n'était pas un monstre et pourtant cette "découverte" avait tout changé, elle le sentait s'éloigner petit à petit tout en la poussant à l'acte finale. Elle ne voulait rien, elle n'avait besoin de rien, juste de son amour et de son aide, elle ne voulait pas mourir comme sa mère, ignorée de tous, elle ne voulait pas de cacher comme sa mère et pourtant c'est ce qui allait de passer ...

◮◮◮

« Y-t-il eu des antécédents de troubles maniaco-dépressif dans votre famille ? » « Oui ma mère ... » répondit la jeune femme non sans inquiétude. « Voilà qui s'explique ... Je suis désolée mademoiselle mais vous souffrez de troubles maniaco-dépressif, aussi appelés troubles bipolaire ... C'est une maladie générique qui vous a sûrement été transmise par votre mère de même qu'un de ses parents a dût lui transmettre et je doit admettre que je suis septique quand à votre enfant ... »

C'était comme si le monde s'écroulait, l'annonce de sa bipolarité, le fait qu'elle puisse le transmettre à son enfant ... Ainsi lui était volé son bonheur, condamner à souffrir et à ressentir la peur toute sa vie.
S'ensuivit une longue période de dépression, la première de toute sa vie ... Toute son enfance à cacher les problèmes de sa mère lui revinrent en tête, maladies compliquées que les troubles psychologiques. En plus de ses changements d'humeur et de sa phase dépressive s'ajoutait des hallucination, sans doute le pire de tous, la seule chose que les médicaments ne pouvaient réguler.
Un jour alors qu'elle était au musée, elle détruisit un authentique crâne d'australopithèque, crâne qu'elle avait passée plusieurs mois à récupéré d'un musée de New-York. C'est alors qu'elle compris qu'elle ne voulait pas de cet avenir pour son enfant et que sans rien dire à personne elle s'en alla dans un magasin d'apothicaire acheter un cocktail de plantes abortives.
C'est en pleurs qu'Hadès la retrouva ce soir-là. Il ne savait pas, elle ne lui avait rien dit jusqu'à présent mais elle s'était interdit de le lui cacher comme sa mère avait fait...

◮◮◮

Léocadie se tenait au milieu de la pièce, debout sur la chaise, la corde déjà autour de son coup, quelques jours après avoir tout révélé à Hadès, elle ne savait pas comment elle en était arrivée là, son cœur lui criait juste de le faire. Sa conscience lui dictait un tout autre comportement, mais sa conscience ne comptai plus, seul lui comptait, lui et son avenir. L'avenir d'Hadès, pas le sien, elle y avait renoncé quand elle s'était décidée à passer à l'acte. Alors sans réfléchir, elle poussa la chaise d'un pied et sentit la brulure de la corde sur son cou. S'en était finie de Léocadie, elle était morte, poussé au suicide par l'homme qu'elle aimait. Elle ne s'en rendait pas encore compte mais le temps de la vengeance viendrait bien assez tôt. Il ne l'avait pas seulement sacrifiée elle mais également leur enfant, enfant dont Léocadie ne de souciait même plus de savoir s'il était vraiment présent lors de sa chute dans l'éternité. Il avait profité d'un moment de faiblesse dût à sa maladie.
La grand-mère de Léocadie l'avait toujours prévenu de faire attention à la signification des prénoms, elle n'en avait cure jusqu'à ce jour, jusqu'à ce qu'elle découvre que peut importe le siècle, un Hadès posséderait toujours sa Perséphone.

clamse d'un infarctus


Spoiler:


Seigneur, marie, jésus christ ! Merci beaucoup de tenter mon scénario, ça fait suuuper plaisir ! J'ai hâte de voir ce que ta fiche va donner Je te remercie de ton inscription et bonne chance pour ta fiche jeune fille !

Sans aucun soucis

AAAAH ! Mais comme ça claque de trop, t'es de retouuuuur ! J'avais même pas remarqué, mais c'est quand même génial ! Et pas de soucis pour ta fiche ne t'en fais pas ! Pis bien sûr que je veux bien encore de toi, faut pas me le dire deux fois !

Mais non, c'est pas grave ! Tes raisons étaient justifiés puis ça fait toujours plaisir de voir quelqu'un revenir Bon et bien je te valide à nouveau jeune fille

Félicitations

Tu ne peux être personne d'autre que l'un de mes sous-fifres. Veux-tu que je te dise ? Ton caractère est tellement mauvais, que tu ne peux faire parti que de mon groupe. C'est un honneur que de faire parti des sous-fifres de la reine. Un immense honneur, surtout depuis que le monde d'Alice se dégrade, tu pourras continuer à faire régner mon nom. Quoi qu'il en soit, pour le bon fonctionnement de la suite, je te conseille vivement de signaler ton avatar pris, mais d'aussi remplir ta feuille de personnage. Par la suite, tu pourras faire tes liens et tes topics. Si jamais il y a un soucis, les absences sont là.

Quoi qu'il en soit, j'admire ton courage d'être venu ici, le monde distordu de la pauvre Alice. Monstres et bêtes sans noms te suivront partout. Mais si tu as choisi de faire parti de l'aventure, ce n'est pas pour rien. Je te souhaite bonne chance, Léocadie N-A Aleksandrov et surtout, ne meurs pas ... A nouveau.