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 ∆ bien peu, savent trouver le chemin et ceux qui le trouvent, ne s'en rendent pas compte.

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S. Timaël Angellier
S. Timaël Angellier

la mort imprévue fait partie de la vie, il faut bien accepter

→ AGE IRL : 28
→ MESSAGES : 713
→ ARRIVÉ AU PAYS LE : 29/08/2011
→ AVATAR : g. ULLIEL
→ CREDITS : lovely kitty.
→ LOCALISATION : la tour de l'horloge.
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DOLLHOUSE
Tu perds la tête, tu déménages, tu travailles du chapeau, tu as les méninges en accordéon, tu as une araignée au plafond, tu as le timbre fêlé, tu ondules de la toiture, tu es bon pour le cabanon.


FEUILLE DE ROUTE
Caractère:
Inventaire: cartes rasoirs.

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MessageSujet: ∆ bien peu, savent trouver le chemin et ceux qui le trouvent, ne s'en rendent pas compte.   ∆ bien peu, savent trouver le chemin et ceux qui le trouvent, ne s'en rendent pas compte. Icon_minitime1Dim 3 Juin - 9:53




Seraphin Timaël Angellier

« Si tout ça est tellement horrible, dit McVries, c'est parce que c'est insignifiant. Tu sais ? Nous nous sommes vendus et nous avons échangé notre âme contre du mépris. Olson, il était méprisable. Il était magnifique, aussi, mais l'un n'exclut pas l'autre. Il était magnifique et méprisable. D'un côté comme de l'autre, ou des deux, il est mort comme un insecte sous un microscope. »


ÂGE: 27 ans. DATE DE NAISSANCE: 13 Novembre. LIEU DE NAISSANCE: Paris en France. STATUT SOCIAL: célibataire, mais sous le charme d'une jolie poupée. ARME CHOISIE: cartes rasoirs. MÉTIER: ventriloque dans un cirque. TRAITS DE CARACTÈRE PRINCIPAUX: instable, têtu, lunatique - dans le sens où un jour il pourra n'en avoir rien à faire de vous, et le lendemain être aux petits soins, méticuleux, perfectionniste, silencieux, philosophe, réfléchi, souriant, faux, idéaliste, rêveur, imprévisible, imaginatif, poétique, passionné, attentionné, rieur, fourbe, tactile, doté de bons conseils, plutôt calme sauf envers une seule personne : son frère, il peut très vite perdre son sang-froid face à lui. CÉLÉBRITÉ: Gaspard Ulliel. :own:



RACONTEZ NOUS VOTRE MORT : Mourir avec splendeur, mourir avec tout, avec rien. Mourir tout court. Mon coeur claque contre mon torse, la chaleur monte autour de moi petit à petit. Je sers ma création entre mes bras, fort, si fort. Elle et moi dans l'éternité, j'ai trouvé ma muse, ma raison de continuer et je ne tiens pas à la laisser partir sans moi. Des hurlements, des bruits de pas, la foule se met à courir vers l'extérieur. Je souris, bêtement, j'attends mon heure, j'attends les bras ouverts. Mais, une peur me prend aux tripes, je ne bouge pas, je ne peux pas, je ne veux pas. La douleur arrive petit à petit, pourtant, elle parait si douce dans certains cas. Un hurlement s'échappe de mes lèvres, la douleur ronge ma peau, mes os, mon âme. Une odeur nauséabonde s'incruste dans mes narines et tout se fait sombre autour de moi. Tout s'écroule, se meurt, se fane. La mort n'est qu'une passade, une quelconque souffrance, mais mourir avec elle, est la plus belle façon de mourir. Ma poupée entre les bras, yeux dans les yeux, deux âmes qui se fondent dans un autre monde. Mourir avec tout, mourir avec rien. Mourir avec elle dans les bras.

QUE PENSEZ-VOUS DU PAYS DES MERVEILLES ACTUEL ? : Je ne sais pas tellement. D'un sens, ce lieu me fascine, des couleurs partout, des plantes étonnantes et des lieux fabuleux. Pourtant, il y a en moi, cette boule qui traine depuis que je suis ici. Parfois, elle me serre tellement fort, que j'en ai le souffle coupé. La peur ? Peut-être. Il me fascine, me fait rire, me fait parfois même déprimer. Ce monde est ... Un genre de renouveau. Mais, je regrette ma jolie poupée, son regard pétillant et son rire cristallin résonnant dans mes oreilles sans cesse. J'espère que dorénavant elle est dans ce lieu, ce pays merveilleux. J'attendrais de revoir son visage, d'entendre sa voix au loin. J'attendrais, encore et encore.

QUEL EST VOTRE ENDROIT PRÉFÉRÉ DANS CE PAYS ? : la tour de l'horloge, sans aucun doute. Tic, tac, elle prouve le temps qui passe, qui se dérègle, qui tombe à nos pieds. Elle est calme, si calme mais nerveuse à la fois. Ce bruit que j'entends sans cesse, m'apaise, contrairement à d'autres. Il me permet de faire le point sur des tas de choses, tout les jours je découvre un peu plus, ce lieu magique et étrange à la fois.


∆ c'est un grand lecteur d'Edgar Allan Poe. Il a déjà tenté à plusieurs reprises, de rentrer dans l'état d'esprit de cet homme, mais il n'a jamais réussi. ∆ à partir du moment où Timaël est dans son monde - donc à fabriquer des choses pour ses marionnettes, ou en plein show, il est impossible de l'en sortir. Comme enfermé dans une bulle, une prison qui n'appartient qu'à lui. ∆ il a une cicatrice sur la joue, la raison ? Une mauvaise chute qui a valu un allé simple pour l'hôpital. ∆ c'est un grand perfectionniste, si à ses yeux ce n'est pas bien, il recommencera encore et encore jusqu'à avoir le résultat qu'il désire. ∆ c'est un grand lunatique. Un jour il sera silencieux comme une tombe, le lendemain très bavard, un jour gentleman, un jour jem'enfoutiste etc. ∆ il apprécie particulièrement faire tourner en bourrique les gens, en posant des questions existentielles, en poussant les gens à se remettre en question et dieu seul sait quoi d'autre. ∆ il aime passer du temps à regarder le ciel, il ne s'en lasse jamais. Rêveur dans toute sa splendeur, il s'imagine des histoires, des visages et autre. ∆ quand quelqu'un l'insupporte, il aura plus tendance à l'ignorer qu'autre chose. ∆ il a des bonnes notions de magie.



Dernière édition par S. Timaël Angellier le Sam 9 Juin - 14:54, édité 17 fois
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la mort imprévue fait partie de la vie, il faut bien accepter

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MessageSujet: Re: ∆ bien peu, savent trouver le chemin et ceux qui le trouvent, ne s'en rendent pas compte.   ∆ bien peu, savent trouver le chemin et ceux qui le trouvent, ne s'en rendent pas compte. Icon_minitime1Dim 3 Juin - 9:53



Tous mes idéaux : des mots Abimés

Raphaël et Timaël ∆ 8 ans
Assis sur une chaise, des crayons dans les mains, je suis dans mon monde à moi. Au loin, j'entends le piano qui résonne dans la maison. C'est Raphaël qui joue encore et encore. Mon grand frère, je l'aime énormément, beaucoup même. Il sait tout faire, moi je ne sais pas très bien encore en quoi je suis doué, mais, je saurais un jour. Il est plus grand que moi, c'est normal qu'il soit le meilleur. Enfin, je crois. Je pince ma lèvre inférieure, je veux faire un cadeau à Raphaël. Mais, j'avoue que ce n'est pas facile. Je veux dessiner son animal préféré, le tigre. C'est tellement difficile, mais, je fais de mon mieux, parce que je veux le meilleur pour lui. Un sourire s'affiche sur mon visage. Voilà au tour de la couleur orange, petit à petit, la forme se transforme en quelque chose d'assez reconnaissable. Puis, maintenant, je dois faire le fond. Tout vert. Il va lui plaire, j'en suis sûr ! Je suis tellement content du résultat. Je me redresse, avec hâte de je m'avance dans le couloir. Sauf, que manque de chance, je ne remarque pas le fil qui traine au sol et m'écroule, un bruit assourdissant se fait alors entendre. Je tire une grimace. Mon dessin, il est tout froissé. Une moue s'affiche sur mon visage. J'ai tout gâché. Mon coeur claque contre ma poitrine, ça me fait mal. J'ai peur qu'il n'aime pas. J'hésite, je ne sais pas si je dois lui montrer mon " chef d'oeuvre " j'attends. Quelques secondes, quelques minutes. Et puis zut. Je me redresse alors et descend à l'étage en dessous. Le piano résonne encore, il joue, très bien, trop bien même. Mais, je suis content pour lui, moi. Si ça se trouve, plus tard il sera un grand musicien. J'arrive alors dans la pièce, je déglutis puis m'approche de lui. Il est dans son monde à lui. Je glisse ma main sur sa manche, je tire tout doucement. Raphaël s'arrête d'un coup sec, et il a ce regard, je ne sais pas trop à vrai dire. Nous sommes similaires, mais, j'ai du mal à le comprendre, parfois. « Je suis désolé, il est un peu froissé, mais .. J'y ai passé toute la matinée, tu sais ! » Je suis fier de moi, pour une fois. Et j'ai envie qu'il soit content de moi, lui aussi. Raphaël regarde le dessin, hausse les sourcils, je vois un vague sourire s'accrocher à son visage, il est en coin. « Minable. » Il froisse encore plus le dessin, en forme une boule puis la jette à l'autre bout de la pièce. J'écarquille mes yeux, j'arrive pas à comprendre, je suis ... perdu. « Tout ce que tu fais, c'est minable, nul, sans intérêt. Alors arrête de dire que tu passes du temps dessus, je suis sûr que tu as fait ce gribouillage vite fait bien fait. » Maintenant, je comprends. Je sais pourquoi, durant toutes ces années, il a eu ce comportement. Distant, haineux. Raphaël veut être le meilleur de nous deux, il me déteste. Je sens le temps s'arrêter autour de moi, c'est difficile à avaler, à croire. Je sens l'émotion monter, petit à petit dans mon corps, dans mes yeux. J'ai toujours été sensible, trop sensible et lui, trop peu démonstratif. Je fronce les sourcils, je ne veux pas y croire. Il me voit comme un minable et non pas comme son frère, non pas comme une autre partie de lui-même. J'entends à nouveau, ce fichu piano. Sans réfléchir, mon pied part tout seul et s'écrase sur le piano. Raphaël sursaute, et moi, je sors de la pièce. La tête dans le flou, le coeur en vrac et surtout, l'âme en peine.

Raphaël et Timaël ∆ 11 ans
Ce soir, c'est mon grand soir. Je fixe la poupée en bois, face à moi. J'ai réalisé Olly tout seul. Pour tout dire, j'en suis plus que fier. Mais, il reste quelques détails, que je dois perfectionner un peu plus. Mon pinceau se glisse dans la peinture, je refais le contour de ses yeux bruns. Je mordille ma lèvre inférieure, pour tout dire, j'ai un peu peur. Et si mon don, disparaissait d'un coup ? Ce serait embêtant. Mais, j'aimerais tellement être dans le cirque de ma tante. Mes parents sont déjà heureux de savoir que je suis capable de faire quelque chose de plus ou moins artistique, alors travailler si je puis dire, dans un lieu familial, c'est encore mieux que tout. Je suis heureux et personne ne pourra gâcher ce bonheur, personne. J'hausse mes sourcils, il y a quelque chose d'étrange. Je sens un regard sur moi. Je me retourne, Raphaël est là, à quelques centimètres. Je fronce mes sourcils, quelque chose de mauvais s'installe en moi. « Je veux pas te voir. Sors de ma chambre. » Il ne m'écoute pas, glisse sa main sur ma chère Olly. J'écarquille les yeux, il la porte comme une malpropre. Je lui arrache des mains et serre les dents. « DÉGAGE DE MA CHAMBRE. » Le ton monte d'un certain cran, il ouvre les lèvres pour dire quelque chose, je ne lui donne pas le temps et le pousse en dehors. Je lui claque la porte au nez. « Le minable se prépare, et il n'a pas besoin d'un "prodige" dans les pattes. » Maintenant que je commence à monter dans l'estime des gens, il tente de rattraper le temps perdu. Mais, le temps ne se rattrape pas, jamais. Je suis un minable à ses yeux, depuis toujours, à quoi bon tenter de faire bonne figure ? Je n'aime pas vivre dans un monde de faux semblant. Un jour arrivera où il se retrouvera en bas, tout en bas. Il aura beau clamer haut et fort, que je suis sa moitié, rien n'y changera. Maman, n'aurait jamais du nous mettre au monde. Ou du moins, ne pas donner une paire de jumeaux à la naissance. Jamais. La pire erreur jamais faite. J'appelle ça se détruire mutuellement, ne vouloir être qu'une personne, alors qu'au fond, nous en sommes deux. Une âme écorchée dans deux corps similaires. J'ai mal, seigneur que j'ai mal. Je me laisse glisser contre la porte, Olly dans les bras. Je déglutis, elle est si jolie. Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres. « Tu es prête pour ce soir, hein ? » Aucune réponse, juste son sourire pour me réconforter. Je me met à la serrer contre moi, pauvre pantin de bois. Fort, si fort. Elle me rappelle un peu avant, quand tout était bien, quand tout était beau, quand tout était simple et agréable. Olly, est ma seule attache, mon seul réconfort. Un objet qui ne parle pas, ne ressent rien. Une simple poupée, sur qui je peux pleurer.

Raphaël et Timaël ∆ 14 ans
J'ai peur. Mon coeur s'emballe, il claque, me fait souffrir. Je ne la trouve plus. Olly a disparu. C'est affreux, ignoble, impensable, je ne peux pas faire ma partie sans elle. C'est impossible. Je tire une grimace je cherche dans des malles, dans des endroits quelconques dans ce fichu chapiteau. Mais, rien, toujours rien. Une heure que je cherche, si ce n'est plus. Je panique, j'ai mis tout ce que je pouvais en ce pantin, tout. La perdre, serait catastrophique. Je tire une grimace, je cours partout où je peux courir. Mais, petit à petit, l'espoir se fond dans mon corps, disparait. Elle est surement quelque part, perdue, et c'est de ma faute. Les mains dans les poches, je passe ma main dans mes cheveux. Manquait plus que ça. Puis, j'hausse mes sourcils, une sale odeur s'incruste dans mes narines. Quelque chose brûle, je ne sais quoi, mais ça sent le bois calciné. J'écarquille mes yeux, le chapiteau prend feu ? Mes pieds me conduisent directement vers l'endroit où tout prend feu. Je m'arrête net, ma bouche s'ouvre automatiquement, en voyant le spectacle qui s'offre à moi. Olly, est là. Entrain de brûler, doucement, mais surement. Des cendres tombent au sol, et la personne devant elle, qui regarde ce macabre spectacle, n'est autre que Raphaël. Mes mains tremblent, mon corps n'arrive pas à réagir. Il a fait ça, il a osé me faire ça. Un coup de vent, et petit à petit les cendres s'envolent, disparaissent. Comme si, elle n'avait jamais existé. Je n'arrive plus à retenir mes mouvements. Raphaël me regarde, rien de visible dans son regard, ni du regret, je dirais presque du mépris. Sans me contrôler, je lui saute à la gorge, il tombe au sol. Moi au dessus de lui, mes mains autour de son cou, j'hurle. « POURQUOI TU AS FAIS CA ? NOM DE DIEU, JE VAIS TE TUER. » Il se débat, tente de se dégager. Malheureusement, nous avons la même force, un coup je me retrouve en dessous, un coup lui, un coup moi par terre et lui debout. La poussière s'installe sur nos deux corps. Des pas rapides se font entendre, ma tante m'attrape et un technicien attrape mon " frère ". « Seigneur, les jumeaux avez-vous donc perdus la tête ? » J'essaie d'échapper à la force de sa main, mais rien n'y fait. Je lance un regard haineux vers ma tante, cette phrase me fait mal. Me fait beaucoup de mal même. « Je ne veux plus JAMAIS, entendre " les jumeaux " quand tu parles de nous. Ce n'est pas mon frère, je n'en ai jamais eu et jamais je n'en aurais. Je suis juste un type qui lui ressemble, une pâle copie. Mais, je ne suis pas lui. CE N'EST PAS MON JUMEAU. » Mes membres tremblent, la haine, la peine, je ne sais pas, je ne sais plus, je ne veux pas, je ne veux plus. La relation entre nous deux, à beau tomber petit à petit, je me sens toujours aussi mal. Mais, ce n'est pas mon frère, non, je n'en ai jamais eu. « Arrête de tirer cette tête. Elle est très bien là où elle est. Fallait que tu changes de mascotte de toute façon. » Rire sournois, vicieux, mauvais. Mes yeux s'enflamment, mon corps brûle. Un geste brusque, mais rien. Plus rien, un fossé nous sépare. Une différence, une haine, un amour non avoué. Juste deux âmes perdues, perdues quelque part, on ne sait trop où. Mais, perdues et à jamais.





Flotter dans l'air trop lourd
Du presque rien

Appoline et Timaël ∆ dans les rues de Paris
Elle est là. Dans la foule, les yeux pétillants, telle une enfant qui découvre un monde nouveau. Elle attend, reste silencieuse, parfois applaudit. Le sourire aux lèvres, je reste un long moment non loin de mes chers compatriotes. J'attends mon tour, l'ultime, celui qui donnera à tout ces gens, l'envie de voir ce qui se cache derrière ce nuage de fumée. Elle est absorbée par ce que fait Gabriel, le dompteur de la troupe. Je crois, qu'elle est là depuis le début, depuis déjà quelques minutes. Pourtant, les minutes paraissent des heures. Elle n'a pas fait attention, n'a pas remarqué que je ne cessais de la contempler depuis un instant. Aux premiers abords, elle a l'air, parfaite. Mais, je ne vois pas assez bien ce qui peut se cacher derrière tout ces vêtements. Un visage splendide, alors, je n'ai pas tellement de doute concernant son corps. J'inspire un instant, voilà mon tour, j'entre en scène, devant des enfants ébahis, attendant quelque chose d’ahurissant à se mettre sous la dent. Je n'ai pas, et je n'ai jamais eu de tenue particulière pour cet évènement. Après tout, la magie, je ne connais que les bases, mais, elles peuvent amplement suffirent à charmer quiconque veut bien y croire. Le coup classique des cartes, celui du mouchoir, en somme : des choses simples, mais qui font rêver. Elle approche, petit à petit, parait étonnée, obnubilée par le spectacle que j'offre à qui regarde. Face à moi, vêtue d'une robe claire, elle ressemble à un rêve. Un rêve qui, ne peut se réaliser. Et pourtant. Je m'approche, fait glisser mes mains derrière sa tête, en sort une simple rose. Rose rouge, rouge rose. Je la glisse entre ses doigts, sans ajouter un mot. Après tout, il faut savoir garder sa dose de mystère. Son sourire ne se décolle pas de son visage, je recule, et là, tout éclate. Un boum, un nuage de fumée dans toute sa splendeur, et je disparais.

Appoline et Timaël ∆ chapiteau de Londres
« C'est ... magnifique ! » Rire cristallin, innocent, presque niais. Elle a les yeux pétillants, regarde de gauche à droite, de droite à gauche. Et moi, je ne cesse d'admirer ses mouvements. Sa façon de parler, de rire, de gigoter comme un enfant. J'ai sa confiance dans les mains, pour tout dire, je l'ai entre mes mains elle, entièrement. Elle est venue à Londres, avec moi, sans vraiment rechigner. Le monde du cirque, est malheureusement un monde qu'elle ne connait pas, alors je lui fais découvrir et, c'est loin de m'en déplaire. « Et encore, tu n'as pas tout vu. » Je l'entraine dans les loges, là où la magie initiale se fait. Les costumes, et tout ce qui s'en suit est ici. Lieu simple, mais, spécial d'une certaine manière. Elle reste bouche-bée, ne cesse d'admirer, de fouiller un peu partout. De mon côté, j'attrape un verre, le remplis d'eau. Un petit sachet dans les mains, je mordille nerveusement ma lèvre inférieure. J'hésite, je ne sais pas si je dois faire ce geste décisif sur sa pauvre vie. Appoline. Je ferme les yeux et ma main verse toute seule le produit. Du cyanure. Depuis toujours ça a été ainsi et malheureusement, les choses ne changeront jamais. Je lui tend le verre, elle l'accepte en souriant. Ses yeux pétillent, elle a des bijoux dans les yeux, une innocence gravée dans l'âme. « Tu es tout pâle, tu ne te sens pas bien ? » Je papillonne des yeux, ses lèvres se posent sur le verre, elle boit, entièrement le liquide qui se trouve dedans. Je glisse ma main dans mes cheveux et laisse un presque nerveux s'échapper de mes lèvres. « La fatigue surement. Ce n'est rien. » Sourire grandiose pour rassurer une personne inquiétée. Je me sens étrange. Bizarre. Depuis des années, ce manège dure. J'ai trouvé la perfection à mes yeux et maintenant que le compte à rebours commence, je sens mon coeur se serrer comme jamais. Elle avance, glisse ses mains sur une poupée en bois, penche la tête sur le côté et ajoute l'air de rien. « Elles sont vraiment belles. » Commentaire sincère, je n'en doute pas. Je ne connais pas Appoline comme ma poche, mais je pense en connaitre assez sur elle, pour savoir que son coeur n'a pas pourrie au fil des années. Que son âme est restée intact, qu'il y a toujours ce quelque chose, cette flamme qui brûle en elle. Et cette flamme, va petit à petit s'éteindre. Son corps commence à faiblir, ses yeux deviennent flous. Le verre s'écroule au sol. Elle va tomber, alors je la rattrape. La tien contre moi, elle s'accroche ou bien tente de s'échapper, je ne sais pas, même elle ne se rend pas compte de ce qu'il lui arrive. Mes doigts se glissent sur une mèche pour la mettre derrière son oreille. Aucun son ne sort de ses lèvres, pourtant, elle vit encore. Mais, pour peu de temps. Je n'arrive plus à attendre. Appoline. Mes lèvres se glissent sur les siennes, avec une fougue que même-moi je n'avais pas prévu. Elle s'éteint, se meurt dans mes bras. Comme une tragédie grecque, Roméo et Juliet. Ses yeux sont fermés, elle est inerte. Je la garde dans mes bras, la serrant fort, si fort. Je ne sais plus, regretter mon geste ou non ? J'ai envie qu'elle revienne à la vie, qu'elle se mette à rire, comme une mauvaise blague. Mais, ce n'est pas une rigolade, non. Je suis coupable, coupable de tout, de rien. De sa flamme qui vient de s'éteindre, s'étouffer sous mes yeux. Ce soir, je vais donner mon dernier spectacle. Mon plus beau. Parce qu'elle est là, parce qu'elle complète mes idéaux, et mon coeur meurtri. Appoline.


HORS-JEU

PSEUDO: RUTLEDGE ASYLUM. AGE: 16 ans. COMMENT TROUVES-TU LE FORUM ? :own: :han: COMMENT L'AS-TU DÉCOUVERT ? je suis dieu tout puissant, voyons. :fouet: ACTIVITE: faut voir. CODE DU REGLEMENT: :cheshire2: UN MOT POUR LA FIN ? :kiss: :bed: :ronde:

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